Mes chers compatriotes, Je viens de signer ma lettre de démission au parti RIDJA, en date du 13 mars 2016, pour les raisons que vous sa...
Mes chers compatriotes,
Je viens de signer ma lettre de démission au parti RIDJA, en date du 13 mars 2016, pour les raisons que vous savez déjà et je saisis , par cette déclaration, l’occasion de remercier tous les concitoyens comoriens, de l’intérieur comme de l’extérieur, qui ont bien voulu m’apporter leur soutien.
Je pense, tout particulièrement, à tous les responsables des mouvements sociopolitiques comme M. Dini Nassur, ancien ministre et président du mouvement Naribarikishe Ye komori. A M. Mahmoud Ali Mohamed, président du parti ANC, Abdillah Maoulana, qui a été le vice président à la candidature de Mzé Soulé Elback aux dernières présidentielles et le parti ULEZI. Je ne peux pas passer sous silence ou plutôt ignorer la jeunesse estudiantine de par le monde entier. J’ai eu un soutien et des encouragements de la part de jeunes étudiants universitaires au Maroc, en Chine, en Inde, au Sénégal, en guinée Conakry en Egypte, Afrique du Sud et au Soudan. A ces jeunes, je leur dis mille mercis.
Je pense, tout particulièrement, à tous les responsables des mouvements sociopolitiques comme M. Dini Nassur, ancien ministre et président du mouvement Naribarikishe Ye komori. A M. Mahmoud Ali Mohamed, président du parti ANC, Abdillah Maoulana, qui a été le vice président à la candidature de Mzé Soulé Elback aux dernières présidentielles et le parti ULEZI. Je ne peux pas passer sous silence ou plutôt ignorer la jeunesse estudiantine de par le monde entier. J’ai eu un soutien et des encouragements de la part de jeunes étudiants universitaires au Maroc, en Chine, en Inde, au Sénégal, en guinée Conakry en Egypte, Afrique du Sud et au Soudan. A ces jeunes, je leur dis mille mercis.
Je ne peux pas rester indifférent aux réactions des uns et des autres. Je voudrais m’adresser aux militants du RIDJA pour apporter une réponse à leurs critiques. Je suis ABDILLAHI Alfani et non Alfeni comme cela a été indiqué dans une réponse à ma lettre par des militants du Ridja. Cela présuppose que certains militants ne me connaissent pas puisque la mémoire du parti ne leur pas été transmise. Dommage ! Je fus un des militants du RIDJA dans la région de Mbadjini-ouest où j’ai même été le représentant, désigné en la présence de plusieurs dirigeants du parti dont Mme la Député Hadjira Oumouri, Mohamed Elamine du bureau national.
Cette désignation faite à Ntsinimoichongo a confirmé mon statut de président de la cellule de Mbadjini-ouest. Je trouve ridicule et aberrant qu’on vient aujourd’hui de nier mon ancienne adhésion et mon action au sein du parti pour la seule et unique raison que je ne possède pas de carte. Cette fameuse carte qui n’est toujours pas un document officiel dans les partis politiques aux Comores. Je voudrais également rappeler que mon adhésion à ce parti à été faite à travers une présentation officielle et télévisée dans les médias du parti, la prise d’images et de son étant faite au domicile de feu Dr. Kassim à Moroni.
Je m’adresse à M. Said Larifou et Maître Baco pour leur rappeler tout ce qu’on a vécu ensemble dans la lutte contre les injustices sociales et leur dire combien j’ai été fidèle aux principes du parti. Aujourd’hui, ils sont les premiers à connaitre ma famille et mes origines. Je garde en mémoire le soutien moral qu’ils m’avaient apporté pendant la période de deuil suivant la disparition de ma propre mère. Ils sont, aujourd’hui, les premiers à nier mon ancienne adhésion au parti et se permettre de traiter ma famille d’inconnues et d’hypocrites.
Les insultes et les invectives qu’ils m’ont proférés, suite à ma démission du RIDJA ne sont pas comparables à celles qu’ils ont formulées à l’endroit de Mamadou et Msaidié auxquelles ils deviennent maintenant les premiers fidèles. Quelle contradiction encore ? Cette réaction montre encore une fois combien Said Larifou et ses acolytes sont devenus des défenseurs d’intérêts personnels que collectifs.