En écrivant cet article, nous voulons éclairer certaines zones d’ombre concernant le rapprochement entre Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI , pré...
En écrivant cet article, nous voulons éclairer certaines zones d’ombre concernant le rapprochement entre Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI, président d’honneur du parti JUWA et ancien Chef de l’Etat comorien et Fahmi Said Ibrahim du parti PEC, candidat à la tournante présidentielle revenant à la Grande-Comore.
Rappelons que les votes du primaire ont eu lieu en Grande-Comore, le 21 février 2016, dans le calme et la transparence. Sans attendre la publication des résultats officiels, le parti JUWA a chanté la victoire de son candidat. Après le décompte de la CENI, Fahmi Said Ibrahim, candidat de JUWA au sacrifice de son parti PEC, s’est au contraire trouvé en quatrième position.
A.A.M. SAMBI s’est investi corps et âme en faveur du candidat Fahmi Said Ibrahim alors que ce dernier n’était pas membre de son parti JUWA, pourquoi ?
Lors du meeting de 25 janvier au stade Ajaho, A.A.M. SAMBI a affirmé qu’il entrera au gouvernement si Fahmi Said Ibrahim est élu président de l’Union des Comores. Nous nous sommes posé la question sur le poste politique qui lui sera réservé. Tel que nous connaissons l’ancien président A.A.M. SAMBI, ce dernier n’acceptera pas de devenir ministre. En effet, il avait le libre choix de se présenter vice-président de l’Union des Comores ou Gouverneur de l’île autonome de Ndzuwani. Il ne l’a pas fait. Or pour le second cas, il avait toutes les chances de l’emporter. En effet, Anissi Chamsidine, actuellement admis au second tour, avait préalablement confié qu’il renoncerait à sa candidature si A.A.M. SAMBI se porte candidat aux élections du Gouverneur à Ndzuwani. Anissi Chamsidine avait également laissé entendre qu’il allait même le soutenir.
A travers l’analyse qui précède, nous avons compris que l’ancien président de l’Union des Comores, A.A.M. SAMBI vise plus loin dans ses relations avec le candidat Fahmi Said Ibrahim. Son abstinence de briguer un mandat de vice-président ou de Gouverneur, illustre que A.A.M. SAMBI vise un poste clé et honorifique. Pour identifier ce poste, nous avons défriché la constitution de l’Union des Comores sans trouver de réponse. Nous avons fait le voyage vers les pays du Golf et l’Iran où il a fait ses études et a entretenu des relations diplomatiques lorsqu’il était Chef de l’Etat comorien.
Au final, c’est la République Islamique d'Iran qui a attiré le plus notre attention. Nous y avons découvert un portrait du guide suprême (au premier plan) avec le Président iranien (au second plan). Ce portrait renvoie à celui de l’ancien président A.A.M. SAMBI (au premier plan) avec le candidat Fahmi Said Ibrahim (au second plan) largement diffusé lors des campagnes électorales. Pour mieux décrypter le message de ces portraits, nous nous sommes intéressés au fonctionnement du système politique iranien.
A la tête de la République islamique d’Iran, se trouvent deux personnages clés : le guide suprême qui est nommé et le président qui est élu. C’est par cette porte honorifique mais dérobée que l’ancien président A.A.M. SAMBI avait espéré faire son entrée au Gouvernement du candidat malheureux Fahmi Said Ibrahim.
En bref, dans ses ambitions, nous estimons que l’ancien président A.A.M. SAMBI espère un jour, être intronisé guide suprême de l’Union des Comores. Son soutien à la candidature de Fahmi Said Ibrahim allait dans ce sens. A bon entendeur, salut !Par Génération Anissi – 2016