Le 2 octobre, le jeune homme avait aussi mimé un égorgement, mais il assure que le geste n'a pas du tout le même sens à Mayotte... « C...
Le 2 octobre, le jeune homme avait aussi mimé un égorgement, mais il assure que le geste n'a pas du tout le même sens à Mayotte...
« C'était un contrôle de routine en soirée, dans un bus de Lambézellec, raconte Me Roudaut, avocate de Bibus. Et puis, comme cela arrive malheureusement de plus en plus souvent, ça a dégénéré. »
« C'était un contrôle de routine en soirée, dans un bus de Lambézellec, raconte Me Roudaut, avocate de Bibus. Et puis, comme cela arrive malheureusement de plus en plus souvent, ça a dégénéré. »
Différence culturelle ?
Un passager n'a pas de ticket. « J'en avais un, mais je l'ai perdu », assure ce jeune homme fluet de 19 ans. Pour preuve de sa bonne foi, il fait aux contrôleurs un signe « très répandu sur [son] île, Mayotte, et qui veut seulement dire : Je vous jure ». Il passe un doigt sur son cou...
« Ce geste rassemble pourtant fortement à : je vais vous égorger », remarque le président Duraffour. « Surtout quand il est accompagné des paroles : la prochaine fois, je vous saigne », ajoute la vice-procureure Johanny, qui en a « entendu des explications loufoques, mais celle-ci, elle entre dans mon top dix ! ».
« Ce geste rassemble pourtant fortement à : je vais vous égorger », remarque le président Duraffour. « Surtout quand il est accompagné des paroles : la prochaine fois, je vous saigne », ajoute la vice-procureure Johanny, qui en a « entendu des explications loufoques, mais celle-ci, elle entre dans mon top dix ! ».
« Vous avez un casier maintenant »
Outre le geste et les paroles menaçantes, le passager irrégulier est aussi soupçonné d'avoir jeté une canette sur l'un des contrôleurs, qui « a heureusement réussi à parer le choc », souligne la partie civile. Ce soir-là, il avait 1,4 g d'alcool dans le sang.
Un peu perdu depuis son arrivé en Métropole, il y a moins d'un an, le Mahorais assure s'être désormais pris en main en s'inscrivant dans un établissement de formation en insertion.
Le tribunal en a « tenu compte » en condamnant le jeune homme à un mois de prison avec sursis. Avec tout de même cet avertissement: « Vous avez un casier maintenant. »
Un peu perdu depuis son arrivé en Métropole, il y a moins d'un an, le Mahorais assure s'être désormais pris en main en s'inscrivant dans un établissement de formation en insertion.
Le tribunal en a « tenu compte » en condamnant le jeune homme à un mois de prison avec sursis. Avec tout de même cet avertissement: « Vous avez un casier maintenant. »
Par Ouest-france