Je viens de lire dans Alwatwan cet article disant que le candidat dissident de la CRC, bénéficierait des soutiens des coordinateurs sous-ré...
Je viens de lire dans Alwatwan cet article disant que le candidat dissident de la CRC, bénéficierait des soutiens des coordinateurs sous-régionaux, des militants et sympathisants du parti. Cela signifierait clairement que l'autorité de l'ex-président est mis en mal au sein de son propre parti par un de ses lieutenants et non le moindre puisqu'il est celui à qui il a confié les finances et l'économie du pays pendant une très longue période de son règne.
Après le départ de Houmed Msaidie, Abdou Soeufou et autres cadres du parti, les dissidences ne cessent de se manifester à l'approche des élections présidentielles. Une situation qui n'aide pas le candidat au moment où il a besoin que tout le monde se mette en ordre de bataille pour aller en campagne.
Après le départ de Houmed Msaidie, Abdou Soeufou et autres cadres du parti, les dissidences ne cessent de se manifester à l'approche des élections présidentielles. Une situation qui n'aide pas le candidat au moment où il a besoin que tout le monde se mette en ordre de bataille pour aller en campagne.
En dehors du fait qu'on pourrait penser qu'il y avait une malédiction qui frapperaient les enfants de la région de Oichili-Dimani ( à faire le parallèle avec ce qui se passe au sein de la RDC), comment expliquer ce phénomène des hauts cadres du parti CRC qui finissent toujours en conflit avec l'ex-raïs Azali?
L'ex-raïs serait-il autoritaire au goût de ses cadres et militants du parti?
Qui contrôle le parti CRC aujourd'hui? Cette situation n'est-elle pas entrain de discréditer et donc de faire perdre le candidat Azali ASSOUMANI qui semblait pourtant très bien parti en campagne?
Si jamais par Malheur Azali perdait les primaires, qui endosserait la responsabilité de cet échec? L'ex-ministre des finance semble être prêt à défendre ses idées quitte à faire perdre son chef et peut être envisagerait-il prendre le contrôle du parti après et s'imposer comme étant l'homme fort de la CRC après le 26 mais 2016.
Si jamais le candidat officiel du parti au gouvernorat est éliminé et le candidat dissident est élu pour passer le second tour quelle serait la position du président Azali et du parti CRC? L'ex-raïs se soumettrait-il au verdict de l'urne et accepter le fait accompli auquel lui aura soumis son ex-ministre des finances? Ou bien va t-il en bon militaire s'opposer à son ex-ministre jusqu'à ce la mort les sépare?
Certes le bonheur des uns peut parfois faire le malheur des autres. En effet, ce qui semble être une gloire pour l'ex-ministre des finances serait peut être amèrement ressentie comme une trahison par Azali, celui-ci lui a manifesté toute sa confiance pendant son règne et ne s'attendait pas à une telle surprise! Au final Azali vient de perdre son poulain de confiance et l'ex-ministre a perdu son père spirituel en politique voulant peut être voler par ses propres ailes sans les commandements du Ched. L'avenir nous dira qui entre les deux avaient raison. Par A. Mze via habarizacomores