Les maladies coronariennes provenant surtout d'une alimentation peu saine et privilégiant le mauvais cholestérol comme les maladies dia...
Les maladies coronariennes provenant surtout d'une alimentation peu saine et privilégiant le mauvais cholestérol comme les maladies diabétiques dont l'origine est à rechercher dans une consommation excessive de sucre notamment les boissons gazeuses sucrées importées sans omettre les maladies dues à un excès de consommation de sel ou les maladies sexuellement transmissibles constituent un fléau national qu'il convient de combattre au même titre que la corruption et les injustices sociales et judiciaires.
L'Etat doit agir directement au niveau de la prévention sanitaire dans les Espaces publics sans forcément avoir besoin des ONG qui n'ont qu'une action complémentaire. L'Etat doit assumer ses responsabilités directes et au final prévenir coûte moins cher que guérir pour les populations qui paient cher pour se soigner ailleurs et pour l'État pour mes investissements qu'il doit engager en matière de santé publique.
L'Etat pourrait déléguer certaines de ses missions préventives à des Associations notamment la sensibilisation dans les espaces ruraux ou en contrées éloignées. Néanmoins les pouvoirs publics doivent engager des dépenses de santé préventive en les budgétisant sans se contenter uniquement de faire appel aux ONG. Par ailleurs, il n'est pas nécessaire d'interpeller le pape pour engager des politiques publiques préventives des comportements à risque comme l'utilisation de préservatifs pour se protéger des maladies sexuellement transmissibles en particulier le SIDA. Les Autorités publiques sont à même d'agir pour prévenir les comportements à risque en mettant en place des dispositifs appropriés en matière de sensibilisation : caravanes de santé publique, bus de prévention sanitaire, campagnes des organismes publics sanitaires, spots de sensibilisation dans les radios, télévision et sur Internet avec un numéro de téléphone spécial et gratuit, recours aux Mairies...etc.
L'Etat pourrait déléguer certaines de ses missions préventives à des Associations notamment la sensibilisation dans les espaces ruraux ou en contrées éloignées. Néanmoins les pouvoirs publics doivent engager des dépenses de santé préventive en les budgétisant sans se contenter uniquement de faire appel aux ONG. Par ailleurs, il n'est pas nécessaire d'interpeller le pape pour engager des politiques publiques préventives des comportements à risque comme l'utilisation de préservatifs pour se protéger des maladies sexuellement transmissibles en particulier le SIDA. Les Autorités publiques sont à même d'agir pour prévenir les comportements à risque en mettant en place des dispositifs appropriés en matière de sensibilisation : caravanes de santé publique, bus de prévention sanitaire, campagnes des organismes publics sanitaires, spots de sensibilisation dans les radios, télévision et sur Internet avec un numéro de téléphone spécial et gratuit, recours aux Mairies...etc.
L'Etat doit prendre les mesures nécessaires tant au niveau de l'éducation nationale que dans les espaces publics avec des campagnes dans les médias, dans les écoles, dans les hôpitaux. Des cours de prévention des comportements à risque peuvent être rendus obligatoires dans les écoles publiques et privées à travers le vote d'une loi de prévention sanitaire.
Les États africains devraient mettre dans leurs budgets respectifs annuels une ligne de dépense de prévention sanitaire tout en s'engageant à effectivement débloquer les fonds requis en attendant le vote d'un projet de loi de prévention sanitaire. En attendant, un fonds national de prévention sanitaire devrait être institué pour engager une politique de Prévention continue, crédible et efficace.
Pour le cas des Comores, en attendant le vote d'une loi d'urgence sanitaire et de prévention publique avec budgétisation et déblocage des dépenses de santé, le futur président qui sera issu des urnes et le Vice-président ou le Ministre qui aura la charge de la santé publique devront créer un Fonds national de Prévention sanitaire et de réhabilitation de la santé publique avec la mise aux normes internationales des 3 hôpitaux de référence dans chacune des îles concernées. Ce fonds pourra être doté d'un montant initial d 1 milliards de francs soit 2,2 millions d’euros (montant à prendre sur les 7,01 milliards de francs comoriens de vente de la deuxième licence de télécommunications).
Ce montant pourrait être complété et abondé pour atteindre 10 à 15 milliards sur cinq années de mandature avec la contribution de partenaires de développement. Bien entendu, l'accent devra être également mis sur la qualification et la formation permanente du personnel médical avec une nouvelle politique d’incitation et de motivation de médecins spécialisés à rejoindre le service public, la réhabilitation des locaux, la création d'un Service Nationale d'Urgence Médicale (SNUM) doté des moyens appropriés tant en termes de matériels, de personnel médical qualifié et de médicaments authentiques pour soigner les cas d'urgence sans avoir besoin de faire voyager les malades dans hôpitaux des pays voisins. De même, la mise en place d'un système permanent et sécurisé de recyclage des ordures médicales et la formation en matière d'hygiène et santé devra être au cœur de cette nouvelle politique publique gagnante pour la population et pour la Nation comorienne.
La volonté politique et la détermination d'agir concrètement sont essentielles pour amorcer une véritable politique préventive pour mieux soigner car sa réussite est la réussite de tous.
Darchari MIKIDACHE
Economiste et fiscaliste
Les États africains devraient mettre dans leurs budgets respectifs annuels une ligne de dépense de prévention sanitaire tout en s'engageant à effectivement débloquer les fonds requis en attendant le vote d'un projet de loi de prévention sanitaire. En attendant, un fonds national de prévention sanitaire devrait être institué pour engager une politique de Prévention continue, crédible et efficace.
Pour le cas des Comores, en attendant le vote d'une loi d'urgence sanitaire et de prévention publique avec budgétisation et déblocage des dépenses de santé, le futur président qui sera issu des urnes et le Vice-président ou le Ministre qui aura la charge de la santé publique devront créer un Fonds national de Prévention sanitaire et de réhabilitation de la santé publique avec la mise aux normes internationales des 3 hôpitaux de référence dans chacune des îles concernées. Ce fonds pourra être doté d'un montant initial d 1 milliards de francs soit 2,2 millions d’euros (montant à prendre sur les 7,01 milliards de francs comoriens de vente de la deuxième licence de télécommunications).
Ce montant pourrait être complété et abondé pour atteindre 10 à 15 milliards sur cinq années de mandature avec la contribution de partenaires de développement. Bien entendu, l'accent devra être également mis sur la qualification et la formation permanente du personnel médical avec une nouvelle politique d’incitation et de motivation de médecins spécialisés à rejoindre le service public, la réhabilitation des locaux, la création d'un Service Nationale d'Urgence Médicale (SNUM) doté des moyens appropriés tant en termes de matériels, de personnel médical qualifié et de médicaments authentiques pour soigner les cas d'urgence sans avoir besoin de faire voyager les malades dans hôpitaux des pays voisins. De même, la mise en place d'un système permanent et sécurisé de recyclage des ordures médicales et la formation en matière d'hygiène et santé devra être au cœur de cette nouvelle politique publique gagnante pour la population et pour la Nation comorienne.
La volonté politique et la détermination d'agir concrètement sont essentielles pour amorcer une véritable politique préventive pour mieux soigner car sa réussite est la réussite de tous.
Darchari MIKIDACHE
Economiste et fiscaliste