Des arrestations de mineurs se produisent presque régulièrement par les policiers municipaux de Moroni pour des raisons dites « d’ordre ». S...
Des arrestations de mineurs se produisent presque régulièrement par les policiers municipaux de Moroni pour des raisons dites « d’ordre ». Selon certaines sources, policières et parentales, les parents versent à la mairie une rançon de 5000Fc pour retrouver leurs progénitures.
Après des longues minutes de dispute, qui ont engendré une queue interminable, l’automobiliste a fini par continuer tout droit la route pour tourner au rond point Bonzami. Interrogé par la Gazette des Comores, un moniteur d’une auto-école dit que le policier avait tort d’empêcher le passage : «au contraire, il devait l’aider à ce qu'il lui soit cédé le plus rapidement possible ». Ce même moniteur estime que les agents de la police municipale ignorent, visiblement, le code de la route « alors qu’ils doivent impérativement le connaitre pour une meilleure circulation ». Pour le commissaire Abdallah, dès qu’un policier est sur la route, « il est le maitre de tout ». Quant au manque de formation dont sont reprochés ses éléments, le commissaire réfute ces "allégations" tout en admettant que « des dérapages peuvent parfois se présenter ».
Par Toufé Maecha
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Le commissaire divisionnaire, Abdallah Mdahoma, commandant de la police municipale, dément que ces pratiques n’ont jamais eu lieu « mais elles seront mises en place incessamment au sein de la mairie». C'est-à-dire, sous peu les parents dont les enfants seront arrêtés doivent payer pour les faire libérer.
Me Abdoulbastoi Moudjahid, avocat stagiaire, trouve que cela relève purement et simplement « de la corruption » si les parents versent des pots-de-vin pour récupérer leurs enfants.
Autre sujet qui fait objet de critique, la circulation routière. Ce mercredi sur la route menant d’Abdoulhamid à la station service Bonzami, les policier y étaient depuis le matin. Un automobiliste allant vers le rond point a voulu passer dans une ouverture appliquée au milieu du trottoir central. Mais à sa plus grande surprise, un policier s’est jeté au milieu et a bloqué le passage.
Me Abdoulbastoi Moudjahid, avocat stagiaire, trouve que cela relève purement et simplement « de la corruption » si les parents versent des pots-de-vin pour récupérer leurs enfants.
Autre sujet qui fait objet de critique, la circulation routière. Ce mercredi sur la route menant d’Abdoulhamid à la station service Bonzami, les policier y étaient depuis le matin. Un automobiliste allant vers le rond point a voulu passer dans une ouverture appliquée au milieu du trottoir central. Mais à sa plus grande surprise, un policier s’est jeté au milieu et a bloqué le passage.
Après des longues minutes de dispute, qui ont engendré une queue interminable, l’automobiliste a fini par continuer tout droit la route pour tourner au rond point Bonzami. Interrogé par la Gazette des Comores, un moniteur d’une auto-école dit que le policier avait tort d’empêcher le passage : «au contraire, il devait l’aider à ce qu'il lui soit cédé le plus rapidement possible ». Ce même moniteur estime que les agents de la police municipale ignorent, visiblement, le code de la route « alors qu’ils doivent impérativement le connaitre pour une meilleure circulation ». Pour le commissaire Abdallah, dès qu’un policier est sur la route, « il est le maitre de tout ». Quant au manque de formation dont sont reprochés ses éléments, le commissaire réfute ces "allégations" tout en admettant que « des dérapages peuvent parfois se présenter ».
Par Toufé Maecha
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