"Les pays africains sont engagés dans des programmes d'émergence avec des investissements publics massifs pour développer notamment...
"Les pays africains sont engagés dans des programmes d'émergence avec des investissements publics massifs pour développer notamment leurs infrastructures. On devrait autoriser les banques centrales à financer ces investissements. Cette difficulté à emprunter se retrouve à tous les échelons du secteur privé ".
Le coût global des crédits pour les entreprises et pour les investisseurs nationaux dans la création des initiatives industrielles ou agro-alimentaires est prohibitif en Afrique en particulier dans l'Afrique sub-saharienne francophone.
Il est primordial de dynamiser et soutenir les initiatives privées, qui peuvent créer un certain nombre d'emplois non négligeable pour les jeunes et les moins jeunes. En outre, les recettes fiscales issues des nouvelles sociétés constitueraient des ressources additionnelles pour les États africains afin de constituer des fonds d'apport dans le financement des infrastructures sanitaires, routières, éducatives, et en matière de transports et de création d'industries nouvelles avec des capitaux publics et privés. Le partenariat public -privé permettrait de lever des fonds stratégiques et d'initier de grands projets structurants et créateurs d'emplois durables....
À défaut de pouvoir baisser les taux d'intérêt, il convient de trouver des solutions alternatives pour réduire le coût global du crédit pour des secteurs spécifiques créateurs de valeur ajoutée et d'emplois. Cela peut être la création de caisse de dépôts et fonds stratégiques de développement industriel et agro-alimentaire en plus de la mise en' place d'un fonds de garantie permettant de réduire la prime de risque. Plusieurs pays en Afrique dont le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, la Mauritanie, le Gabon ont mis en place des Caisses de dépôts dont le succès en matière d'efficacité n'est pas à négliger. Le Togo et bien d'autres pays se sin engagés dans cette voie.
L'Union des Comores et Madagascar devraient réfléchir à cette piste sans pourtant baisser la garde en matière de bonne gouvernance. Cela peut être intéressant que ces pays dispose de diasporas dynamiques en matière de transfert d'argent et d'investissement direct privés voire communautaire. Cela n'empêche pas non plus de sécuriser les fonds publics et les épargnes nationales en octroyant des garanties aux épargnant et un statut d'indépendance aux Caisses de dépôts pour permettre des actions efficaces en matière d'investissement et de sécurisant des produits d'épargne associés tels un livret d'épargne développement (LED). D'autres stratégies économiques et financières sont envisageables. Tout est question de vision, de cap et de volonté politique.
Darchari MIKIDACHE
Le coût global des crédits pour les entreprises et pour les investisseurs nationaux dans la création des initiatives industrielles ou agro-alimentaires est prohibitif en Afrique en particulier dans l'Afrique sub-saharienne francophone.
Il est primordial de dynamiser et soutenir les initiatives privées, qui peuvent créer un certain nombre d'emplois non négligeable pour les jeunes et les moins jeunes. En outre, les recettes fiscales issues des nouvelles sociétés constitueraient des ressources additionnelles pour les États africains afin de constituer des fonds d'apport dans le financement des infrastructures sanitaires, routières, éducatives, et en matière de transports et de création d'industries nouvelles avec des capitaux publics et privés. Le partenariat public -privé permettrait de lever des fonds stratégiques et d'initier de grands projets structurants et créateurs d'emplois durables....
À défaut de pouvoir baisser les taux d'intérêt, il convient de trouver des solutions alternatives pour réduire le coût global du crédit pour des secteurs spécifiques créateurs de valeur ajoutée et d'emplois. Cela peut être la création de caisse de dépôts et fonds stratégiques de développement industriel et agro-alimentaire en plus de la mise en' place d'un fonds de garantie permettant de réduire la prime de risque. Plusieurs pays en Afrique dont le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, la Mauritanie, le Gabon ont mis en place des Caisses de dépôts dont le succès en matière d'efficacité n'est pas à négliger. Le Togo et bien d'autres pays se sin engagés dans cette voie.
L'Union des Comores et Madagascar devraient réfléchir à cette piste sans pourtant baisser la garde en matière de bonne gouvernance. Cela peut être intéressant que ces pays dispose de diasporas dynamiques en matière de transfert d'argent et d'investissement direct privés voire communautaire. Cela n'empêche pas non plus de sécuriser les fonds publics et les épargnes nationales en octroyant des garanties aux épargnant et un statut d'indépendance aux Caisses de dépôts pour permettre des actions efficaces en matière d'investissement et de sécurisant des produits d'épargne associés tels un livret d'épargne développement (LED). D'autres stratégies économiques et financières sont envisageables. Tout est question de vision, de cap et de volonté politique.
Darchari MIKIDACHE