Mefions nous des belles paroles et promesses. Il est essentiel de ne pas utiliser la religion pour des objectifs religieux. Plusieurs gouve...
Mefions nous des belles paroles et promesses. Il est essentiel de ne pas utiliser la religion pour des objectifs religieux. Plusieurs gouvernants en Afrique y compris les Comores et ailleurs ont juré sur le coran et pourtant ils n'ont pas tenu leurs promesses. Pire, ils n'ont pas su rester exemplaires pour insuffler un nouveau climat de justice égale pour tous.
Certains ont fermé les yeux, d'autres ont fermé leurs bouches, d'autres ont rendu boucs émissaires des lampions et autres entourages sans oser sanctionner comme il se doit. Un gouvernance digne de ce nom doit être capable de sanctionner ses proches et entourages professionnels si ces derniers ont failli car de toute façon, c'est le chef de l'État qui est responsable enfin de compte et devra assumer les erreurs et détournements de ses proches.
Un président n'est pas seulement responsable, il est également coupable surtout dans un régime présidentiel et où il est le garant de la Justice et de la cohésion Nationale. Un chef, un dirigeant et responsable d'Etat se doit de sanctionner les agent, proches et personnels sous ses ordres sinon chacun d'entre eux porte la plus haute de responsabilité. Il n'est pas acceptables de dire que le chef de l'État ne savait pas quand il est le plus renseigné de tout le pays avec des services de renseignements, des services fiscaux et financiers à sa disposition et qu'il dispose de personnel dévoué corps et âme.
Le prochain président des Comores ne pourra pas dire qu'il n'est ni responsable ni coupable des actes commis dans le pays. Et s'il ne sanctionné pas c'est soit qu'il est personnellement impliqué, soit complice. Il ne pourra pas dire qu'il était aveugle politiquement ni judiciairement. Je formule le voeu que le prochain président. Comorien peu importe sa personnalité, son passé, change de cap et assume pleinement ses responsabilités et donne le bon exemple en sanctionnant immédiatement.
La volonté politique commence par des actes concrets et exemplaires.
Darchari Mikidache