Par ces temps fous où chacun de nous, sur les réseaux, homidjini no ma Bnagweni, semble perdre ses repères, il n’est pas inutile de rappele...
Par ces temps fous où chacun de nous, sur les réseaux, homidjini no ma Bnagweni, semble perdre ses repères, il n’est pas inutile de rappeler les faits et paroles de notre Prophète, paix et Salut sur Lui, à ceux qui, aveuglés par la colère - parfois légitime - le désespoir ou la haine, répandent la diffamation et la malédiction sur de supposés adversaires politiques et en font une arme de propagande.
L’Imam Ahmad a rapporté dans son Mousnad ainsi que Tirmidhi dans son Jâmi’ et d’autres, selon un hadith de ‘Abdallah ibn Mess’oud que notre Vénéré Prophète a dit : « Le musulman ne diffame pas, ne maudit pas, n’est pas grossier et n’est pas vulgaire ».
Photo d'archives |
Diffamer c’est atteindre l’honneur des gens en faisant de la médisance, de la calomnie et de la moquerie. Maudire c’est invoquer pour autrui, ce qui éloigne de la miséricorde d’Allah, en prononçant clairement la malédiction ou des propos y menant, comme l’invocation de la colère d’Allah sur lui, ou qu’il entre au feu (de l’enfer), ou la honte dans ce bas-monde et dans l’au-delà, etc.
Or, le prophète, paix et salut sur lui, a dit : « Ne vous maudissez pas par la malédiction d’Allah, ou par la colère d’Allah, ou par le feu », Rapporté par Ahmad, Tirmidhi et Abou Dawoud d’après un hadith de Samoura ibn Djoundab.
Les relations entre les serviteurs d’Allah doivent donc se baser sur le conseil et la miséricorde. Le jour de la résurrection, celui qui diffame, qui maudit, ne sera pas intercesseur pour le gens ni témoin, comme le rapporte Mouslim rapporte dans son Sahih d’après un hadith d’Abou Darda : « Ceux qui maudissent ne seront ni intercesseurs ni témoins le jour de la résurrection »
Rappelons le bien-aimé du Miséricordieux Ibrahim lorsqu’il a parlé des désobéissants. il n’a pas dit ô Allah anéantit-les, ou ô Allah maudit les ou autres, mais il a dit (traduction rapprochée) :
« Quant à celui qui me désobéit... C'est toi, le Pardonneur, le très Miséricordieux ! »
Autre exemple d’un compagnon, ’Abou Jouray Djâbir ibn Sulaym al Oujaymi qui dit : « J’ai dit ô messager d’Allah, confie moi, c’est-à-dire conseilles-moi. Le Messager, paix et salut sur lui, lui a dit : « n’insulte personne », rapporté par Abou Dawoud.
Ou lorsque les juifs sont venus voir le Prophète, paix et salut sur lui, et lui ont dit : « sam ‘alayka (la mort sur toi) ». Que répondit le prophète ? « Wa ‘alaykoum (et sur vous) » - Aïcha a dit : « la mort sur vous, qu’Allah vous maudisse et s’énerve contre vous ». Le prophète, a alors dit : « doucement ô ‘Aïcha, tu dois être gentille, et attention à la violence ou à la grossièreté ». Elle a alors dit : « n’as-tu pas entendu ce qu’ils ont dit ? » il a dit, paix et salut sur lui : « et toi n’as-tu pas entendu ce que j’ai dit ? Je leur ai rendu la chose, il me sera exaucé contre eux, et eux ne seront pas exaucé contre moi ».
Le Prophète Muhammad disait en divers circonstances: « Ô Allah! Guide mon peuple, car ils ne savent pas ». Et si au lieu de diffamer et de maudire, nous disions : « Ô Allah pardonne-nous et ne nous impose pas un dirigeant qui n'est pas miséricordieux et qui n'éprouve aucune pitié envers pour nous » Sahîhaine vol 1 p 240 hadith n° 1934.
Alors, que ceux parmi les compatriotes qui diffament ou maudissent les adversaires politiques, se rappellent ces propos du Prophète, paix et salut sur Lui « Le musulman ne diffame pas, ne maudit pas, n’est pas grossier et n’est pas vulgaire ».
A mesure que s'approche la campagne électorale, les infractions pénales se multiplient sur le blogosphère comorien, sans que personne ne lève le petit doigt. C'est la jungle.
Les internautes pratiquent impunément la diffamation, l’injure, le racisme, les appels à la haine ou encore le dénigrement pour atteindre de façon intentionnelle l’image d'autrui.
Or, si la liberté d’expression pour tous, est sans conteste un principe constitutionnel, le droit permet d’en réprimer les abus, ce même lorsque sont commis sur internet et de lutter contre cette nouvelle forme de criminalité. Comme pour la criminalité traditionnelle, il faudrait lutter contre cette délinquance sur le cyberespace, favorisée par l’accès à l’informatique et la globalisation des réseaux.
C'est entres autres la raison d'être de l'ANRTIC - Autorité Nationale de Régulation des TIC - Mais que fait-elle ? Et que fait la Justice ? Vont-elles laisser les internautes et autres militants fanatiques en venir aux mains avant d'intervenir pour imposer le respect de la Loi et des règles du jeu ?
Dans le cadre de ce qu’on appelle pudiquement « campagne électorale » je vous réserverai de temps en temps, un florilège des perles, des noms d’oiseaux et des dérapages, recueillis sur le blogosphère comorien.
au hasard des lectures de ce 29 décembre 2015 :
Par Said Ali Said Ahmed
Les infractions pénales se multiplient sur le blogosphère comorien
A mesure que s'approche la campagne électorale, les infractions pénales se multiplient sur le blogosphère comorien, sans que personne ne lève le petit doigt. C'est la jungle.
Les internautes pratiquent impunément la diffamation, l’injure, le racisme, les appels à la haine ou encore le dénigrement pour atteindre de façon intentionnelle l’image d'autrui.
Or, si la liberté d’expression pour tous, est sans conteste un principe constitutionnel, le droit permet d’en réprimer les abus, ce même lorsque sont commis sur internet et de lutter contre cette nouvelle forme de criminalité. Comme pour la criminalité traditionnelle, il faudrait lutter contre cette délinquance sur le cyberespace, favorisée par l’accès à l’informatique et la globalisation des réseaux.
C'est entres autres la raison d'être de l'ANRTIC - Autorité Nationale de Régulation des TIC - Mais que fait-elle ? Et que fait la Justice ? Vont-elles laisser les internautes et autres militants fanatiques en venir aux mains avant d'intervenir pour imposer le respect de la Loi et des règles du jeu ?
Concours sur le florilège des perles, des noms d’oiseaux et des dérapages de la campagne. Qui détiendra la palme ?
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- - Il est aux abois, cela se sent et se ressent à chaque fois qu'il vocifère ses mensonges sur la toile.
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Par Said Ali Said Ahmed