Si l’Île Maurice n'a pas hésité à doubler les Comores pour récupérer les jeux de 2019, certains diront que c'est aussi révélateur d...
Si l’Île Maurice n'a pas hésité à doubler les Comores pour récupérer les jeux de 2019, certains diront que c'est aussi révélateur de sa relation avec la France.
Ce qui est faux, car, ce ne sont pas des relations d'amitié, mais d'opportunisme économique et stratégique.
Si l’Île Maurice n'a pas hésité à doubler les Comores pour récupérer les jeux de 2019, certains diront que c'est aussi révélateur de sa relation avec la France.
Ce qui est faux, car, ce ne sont pas des relations d'amitié, mais d'opportunisme économique et stratégique.
L'Île Maurice joue avec un adversaire à sa taille économiquement et diplomatiquement dans l'océan Indien. Et cela même si les banques mauriciennes hébergent des fonds de société ou de personnalité française pour les raisons, peu avouable, que nous connaissons tous.
Donc même si nous avons des ami(e)s à Maurice, il faut bien que nous comprenions que l'Île Maurice non plus n'a pas d'ami(e)s mais que des intérêts.
Les jeux de 2019 sont aussi une aubaine, pour les Mauriciens, de faire quelques dépenses et de réinjecter l'argent de leurs banques dans l'économie réelle.
Il faut aussi se rappeler du comportement de l'État mauricien avec Madagascar sur le différent territorial. l'Île Maurice et la France se sont partagés le gâteau en isolant les Malgaches.
Il faut donc se rendre à l'évidence les Mauriciens sont plus stratèges et pragmatiques que les Comoriens et les Malgaches! Ils savent où sont leurs intérêts et que ses intérêts ne se trouvent surtout pas dans des gouvernements faibles, claniques, corruptibles et petits joueurs.
C'est donc illusoire de croire que les invectives contre les Mauriciens marcheront, c'est oublier que les milliards qui dorment dans les comptes de leur banque épancheront leurs larmes après avoir trahi leurs voisins.
Trahir ou jouer de subterfuge pour dépenser ces milliards ne les empêchera donc pas de dormir. Et quitte à les investir pourquoi pas dans des zones ou il y a un minimum d'États de Droit comme la Réunion et Mayotte où le temps est aussi de l'argent.
Il ne faut donc pas que nos gouvernants pleurs trop longtemps, car le temps passe très vite et nos enfants grandissent.
Et on ne peut que saluer la contre-offensive des commissions des jeux locaux qui tentent, le tout pour le tout, pour récupérer le flambeau. Car oui nous avons doublement été piégés: par l'opportunisme des uns et l'incompétence des autres. Mais il faut surtout pas fuir et abandonner le combat.
AHAMADA BAROINI
©ressources-africaines
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