Dimanche 1er novembre, l'équipe de l'AS Mayotte était opposée à celle de Squiffiec-Trégonneau, pour un match comptant pour le 4ème ...
Dimanche 1er novembre, l'équipe de l'AS Mayotte était opposée à celle de Squiffiec-Trégonneau, pour un match comptant pour le 4ème tour de la Coupe Ange Lemée. Une compétition qui oppose les équipes évoluant dans les différentes divisions en championnat de district dans les Côtes d'Armor.
Un match comme un autre ? Pas vraiment , puisque des scènes d'une violence rare ont eu lieu sur le terrain de Grâces, où la rencontre se déroulait. « Jusqu'à 0-0 puis 1-1, tout allait à peu près bien » nous explique un des responsables du club de Squiffiec . « A partir de 2-1 en notre faveur, certains joueurs de l'US Mayotte ont commencé à donner des coups, à chercher le contact physique, puis tout s'est accéléré à 3-1 puis à 4-1» nous indique Bernard Stéphan, un des vice-présidents du club. Sur le dernier but, le buteur était blessé , suite à un mauvais tacle d'un joueur de l'équipe communautaire de Guingamp – composée exclusivement de joueurs africains.
Une bagarre générale éclate alors, durant laquelle un joueur ainsi que deux dirigeants de Squiffiec seront blessés, l'un d'entre écopant même d'une ITT de 6 jours. Arcade cassée, cannette d'orangina sur la tête, des joueurs mais aussi des proches du club de l'AS Mayotte se sont déchaînés.
Des plaintes ont été déposées à la gendarmerie de Guingamp, lundi dernier. « Grâce aux nombreux témoignages reçus, les agresseurs ont pu être parfaitement identifiés, à la justice désormais de faire son travail », indique M. Stéphan.
Un match comme un autre ? Pas vraiment , puisque des scènes d'une violence rare ont eu lieu sur le terrain de Grâces, où la rencontre se déroulait. « Jusqu'à 0-0 puis 1-1, tout allait à peu près bien » nous explique un des responsables du club de Squiffiec . « A partir de 2-1 en notre faveur, certains joueurs de l'US Mayotte ont commencé à donner des coups, à chercher le contact physique, puis tout s'est accéléré à 3-1 puis à 4-1» nous indique Bernard Stéphan, un des vice-présidents du club. Sur le dernier but, le buteur était blessé , suite à un mauvais tacle d'un joueur de l'équipe communautaire de Guingamp – composée exclusivement de joueurs africains.
Une bagarre générale éclate alors, durant laquelle un joueur ainsi que deux dirigeants de Squiffiec seront blessés, l'un d'entre écopant même d'une ITT de 6 jours. Arcade cassée, cannette d'orangina sur la tête, des joueurs mais aussi des proches du club de l'AS Mayotte se sont déchaînés.
Des plaintes ont été déposées à la gendarmerie de Guingamp, lundi dernier. « Grâce aux nombreux témoignages reçus, les agresseurs ont pu être parfaitement identifiés, à la justice désormais de faire son travail », indique M. Stéphan.
Par ailleurs, le District des Côtes d'Armor s'est également saisi du dossier et devrait prochainement auditionner les différentes parties avant d'envisager des sanctions. Outre les sanctions individuelles visant les joueurs fautifs, elles pourraient aller jusqu'à la radiation définitive du club de l'AS Mayotte comme cela a déjà été le cas récemment, en Loire-Atlantique avec la radiation du club de l'Olympique de Derville. Le règlement intérieur de la FFF, la Fédération Française de Football , tout comme le barème des sanctions pour comportement anti sportifs, stipulent en effet plusieurs choses :
Dans le chapitre IV relatif à la police des terrains, il est indiqué que : « Le présent chapitre vise les infractions commises dans le cadre des dispositions de l'article 129 des Règlements Généraux. Ainsi, le club visité ou jouant à domicile est tenu d'assurer, en qualité d'organisateur de la rencontre, la police du terrain et de prendre toutes mesures permettant d'éviter les désordres pouvant résulter, tant avant, pendant qu'après le match, de l'attitude de ses dirigeants, des joueurs et du public. Le club visiteur ou jouant sur terrain neutre est, quant à lui, responsable de l'attitude de ses dirigeants, joueurs et supporters.
En cas de manquement(s) à l'obligation de résultat en ce qui concerne la sécurité dans le déroulement des rencontres qui pèse, dans les conditions précitées, sur tous les clubs de football, l'organe disciplinaire, après avoir pris en compte les mesures de toute nature effectivement mises en œuvre par le club poursuivi pour prévenir les désordres, apprécie la gravité des fautes commises par le club et détermine les sanctions proportionnées à ces manquements qu'il convient de lui infliger. Il revient ainsi à l'organe disciplinaire de déterminer la responsabilité du club au regard des obligations qui pesaient sur celui-ci le jour de la rencontre et qui dépendent du fait qu'il était organisateur du match, visiteur ou qu'il jouait sur terrain neutre, et d'apprécier la gravité des actes commis par les supporters dans la mesure où elle est la conséquence des carences du club. Les sanctions applicables sont celles prévues et énoncées par l'article 2 du présent règlement disciplinaire. »
Dans ce cas précis, l'AS Mayotte recevait, et était donc en charge de la police des terrains.
L'article 2 du règlement disciplinaire énumère les sanctions que le District ou la Ligue peuvent prendre, et notamment « – le rappel à l'ordre ; – l'avertissement ; – le blâme ; – l'amende, qui lorsqu'elle est infligée à un licencié, ne peut excéder le montant des amendes prévues pour les contraventions de police ; – la perte de matchs ; – la perte de points au classement ; –le(s) match(s) à huis clos total ou partiel ; –la fermeture de l'espace visiteur à l'extérieur ; – la suspension de terrain ; – le déclassement ; – la mise hors compétition ; – la rétrogradation en division(s) inférieure(s) ; – la suspension d'une personne physique ou morale ; – le retrait de licence ; – l'exclusion ou refus d'engagement dans une compétition ; – l'interdiction de banc de touche et de vestiaire d'arbitre ; – l'interdiction de toutes fonctions officielles ; – la radiation ; – la réparation du préjudice ; – l'inéligibilité à temps aux instances dirigeantes, notamment pour manquement grave aux règles techniques du jeu ou infraction à l'esprit sportif. »
Dans le chapitre IV relatif à la police des terrains, il est indiqué que : « Le présent chapitre vise les infractions commises dans le cadre des dispositions de l'article 129 des Règlements Généraux. Ainsi, le club visité ou jouant à domicile est tenu d'assurer, en qualité d'organisateur de la rencontre, la police du terrain et de prendre toutes mesures permettant d'éviter les désordres pouvant résulter, tant avant, pendant qu'après le match, de l'attitude de ses dirigeants, des joueurs et du public. Le club visiteur ou jouant sur terrain neutre est, quant à lui, responsable de l'attitude de ses dirigeants, joueurs et supporters.
En cas de manquement(s) à l'obligation de résultat en ce qui concerne la sécurité dans le déroulement des rencontres qui pèse, dans les conditions précitées, sur tous les clubs de football, l'organe disciplinaire, après avoir pris en compte les mesures de toute nature effectivement mises en œuvre par le club poursuivi pour prévenir les désordres, apprécie la gravité des fautes commises par le club et détermine les sanctions proportionnées à ces manquements qu'il convient de lui infliger. Il revient ainsi à l'organe disciplinaire de déterminer la responsabilité du club au regard des obligations qui pesaient sur celui-ci le jour de la rencontre et qui dépendent du fait qu'il était organisateur du match, visiteur ou qu'il jouait sur terrain neutre, et d'apprécier la gravité des actes commis par les supporters dans la mesure où elle est la conséquence des carences du club. Les sanctions applicables sont celles prévues et énoncées par l'article 2 du présent règlement disciplinaire. »
Dans ce cas précis, l'AS Mayotte recevait, et était donc en charge de la police des terrains.
L'article 2 du règlement disciplinaire énumère les sanctions que le District ou la Ligue peuvent prendre, et notamment « – le rappel à l'ordre ; – l'avertissement ; – le blâme ; – l'amende, qui lorsqu'elle est infligée à un licencié, ne peut excéder le montant des amendes prévues pour les contraventions de police ; – la perte de matchs ; – la perte de points au classement ; –le(s) match(s) à huis clos total ou partiel ; –la fermeture de l'espace visiteur à l'extérieur ; – la suspension de terrain ; – le déclassement ; – la mise hors compétition ; – la rétrogradation en division(s) inférieure(s) ; – la suspension d'une personne physique ou morale ; – le retrait de licence ; – l'exclusion ou refus d'engagement dans une compétition ; – l'interdiction de banc de touche et de vestiaire d'arbitre ; – l'interdiction de toutes fonctions officielles ; – la radiation ; – la réparation du préjudice ; – l'inéligibilité à temps aux instances dirigeantes, notamment pour manquement grave aux règles techniques du jeu ou infraction à l'esprit sportif. »
Certains joueurs et encadrants du District sont néanmoins sceptiques : « il y a une loi du silence par rapport à cette équipe en particulier.
On ne peut pas trop en dire trop, sinon on va encore dire qu'il s'agit de xénophobie ou de racisme » nous indique le dirigeant d'un club qui évolue avec l'As Mayotte en 2ème division de district. « Tout ce que je peux vous dire, c'est que ça n'est pas la première fois que cela arrive. Le District est au courant mais n'a rien dit pour le moment. Quand ils gagnent, ça va, mais quand ils commencent à perdre, on sent tout de suite la tension monter. Ils sont très solidaires entre eux . » nous indique un joueur les ayant affrontés au 3ème tour de la Coupe, le 11 octobre dernier. « Si nous avions gagné, ça aurait été le même tarif ».
Il semblerait que M. Feminia, président du District, en ait assez des équipes communautaires qui posent problème même si, comme nous l'ont répété plusieurs dirigeants, « les permanents qui siègent au District ont une moyenne d'âge élevée, et ne comprennent plus l'évolution actuelle du football amateur et les dangers de ce type d'équipe ».
L'équipe de l'AS Mayotte Guingamp parait par ailleurs protégée, et même choyée ; c'est elle que le ministre de la Jeunesse et des Sports , Patrick Kanner, a rencontré, en octobre dernier, à Guingamp. L'association mahoraise prendra en effet part à l'opération « Tous prêts », organisée au printemps dans le cadre de l'Euro 2016. Au programme, un tournoi de football, la promotion de la culture mahoraise et …. une course de pneus (une option facultative au Baccalauréat à …Mayotte). On est loin de la promotion de la culture bretonne et de l'intégration …Affaire à suivre.
Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Il semblerait que M. Feminia, président du District, en ait assez des équipes communautaires qui posent problème même si, comme nous l'ont répété plusieurs dirigeants, « les permanents qui siègent au District ont une moyenne d'âge élevée, et ne comprennent plus l'évolution actuelle du football amateur et les dangers de ce type d'équipe ».
L'équipe de l'AS Mayotte Guingamp parait par ailleurs protégée, et même choyée ; c'est elle que le ministre de la Jeunesse et des Sports , Patrick Kanner, a rencontré, en octobre dernier, à Guingamp. L'association mahoraise prendra en effet part à l'opération « Tous prêts », organisée au printemps dans le cadre de l'Euro 2016. Au programme, un tournoi de football, la promotion de la culture mahoraise et …. une course de pneus (une option facultative au Baccalauréat à …Mayotte). On est loin de la promotion de la culture bretonne et de l'intégration …Affaire à suivre.
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