Alors que les députés s'attendaient à un vote solennel du projet de loi portant code électoral, le Secrétaire Général du Gouvernement de...
Alors que les députés s'attendaient à un vote solennel du projet de loi portant code électoral, le Secrétaire Général du Gouvernement demande son retrait quand celui-ci était censé corriger les erreurs relevées lors des dernières élections..
les amendements introduis dans le projet reflètent bien les recommandations faites à l'issue des différents ateliers organisés par les institutions comoriennes concernées dont le ministère chargé des élections et la Communauté Internationale.
La volonté affichée par le Gouvernement de faire participer les comoriens installés à l’extérieur est prise en compte par la définition dans ce texte des procédures juridiques et opérationnelles en cas de scrutin dans les pays d’accueil..
Mais quel cadavre cache-t-on dans ce volte-face?
Un Gouvernement ne retire pas un projet amendé et soumis à adoption sans raison valable car l'alibi du calendrier électoral ne tient pas debout.
Il faudrait en finir avec ces cavaleries qui mettent le pays en perpétuelles confrontations inutiles.
Du côté de la diaspora rien n'avance même si on veut nous faire croire que tout baigne dans le meilleur des mondes alors que la date buttoir du 23 novembre 2015 pointe le nez.
Après cette date plus rien n'est possible sur le plan des opérations pré-électorales et c'est nécessaire de le rappeler car la publication du décret de convocation des électeurs est exigé 90 jours avant l'organisation du scrutin.
Le fichier électoral utilisé pour les primaires doit rester identique à celui concernant la présidentielle
Le silence de mort qui a couvert toute la période est cassé par un arrêté interministériel insuffisant sur le plan opérationnel et truffé d'erreurs sur le plan juridique et j'en veux pour preuve la désignation express d'un fonctionnaire d'Ambassade par l'Exécutif pour les questions de procédures de délivrance des procurations, une prérogative réservée au président du Tribunal ou son représentant en l’occurrence un juge de siégé.
Plus étonnante encore est l'attitude de nos amis proches du dossier qui affirment haut et fort à qui veut bien l'entendre que les conditions sont réunies, confondant volonté de bien faire et conditions matérielles , juridiques et financières nécessaires pour l'organisation d'un scrutin transparent, de surcroît à l’extérieur du pays.
Par Djounaid Djoubeir
les amendements introduis dans le projet reflètent bien les recommandations faites à l'issue des différents ateliers organisés par les institutions comoriennes concernées dont le ministère chargé des élections et la Communauté Internationale.
La volonté affichée par le Gouvernement de faire participer les comoriens installés à l’extérieur est prise en compte par la définition dans ce texte des procédures juridiques et opérationnelles en cas de scrutin dans les pays d’accueil..
Mais quel cadavre cache-t-on dans ce volte-face?
Un Gouvernement ne retire pas un projet amendé et soumis à adoption sans raison valable car l'alibi du calendrier électoral ne tient pas debout.
Il faudrait en finir avec ces cavaleries qui mettent le pays en perpétuelles confrontations inutiles.
Du côté de la diaspora rien n'avance même si on veut nous faire croire que tout baigne dans le meilleur des mondes alors que la date buttoir du 23 novembre 2015 pointe le nez.
Après cette date plus rien n'est possible sur le plan des opérations pré-électorales et c'est nécessaire de le rappeler car la publication du décret de convocation des électeurs est exigé 90 jours avant l'organisation du scrutin.
Le fichier électoral utilisé pour les primaires doit rester identique à celui concernant la présidentielle
Le silence de mort qui a couvert toute la période est cassé par un arrêté interministériel insuffisant sur le plan opérationnel et truffé d'erreurs sur le plan juridique et j'en veux pour preuve la désignation express d'un fonctionnaire d'Ambassade par l'Exécutif pour les questions de procédures de délivrance des procurations, une prérogative réservée au président du Tribunal ou son représentant en l’occurrence un juge de siégé.
Plus étonnante encore est l'attitude de nos amis proches du dossier qui affirment haut et fort à qui veut bien l'entendre que les conditions sont réunies, confondant volonté de bien faire et conditions matérielles , juridiques et financières nécessaires pour l'organisation d'un scrutin transparent, de surcroît à l’extérieur du pays.