Les doutes exprimés par les Etats-Unis et la France sur la cible réelle des frappes russes en Syrie relèvent de la "propagande américa...
Les doutes exprimés par les Etats-Unis et la France sur la cible réelle des frappes russes en Syrie relèvent de la "propagande américaine" destinée à "la décrédibilisation de l'action menée par Vladimir Poutine", a estimé jeudi la présidente du Front national, Marine Le Pen (FN).
"Vous êtes semble-t-il assez naïfs pour continuer à croire à la propagande américaine, ça n'est plus mon cas depuis bien longtemps. Les Etats-Unis sont engagés dans une guerre de propagande, de lutte d'influence avec la Russie, et ces doutes exprimés sur les frappes russes de la même manière que cette enquête lancée en France participent de la décrédibilisation de l'action menée par Vladimir Poutine", a déclaré Mme Le Pen sur Europe 1.
La présidente du FN fait référence à une enquête pénale pour "crimes contre l'humanité" ouverte en France et visant le régime de Bachar al-Assad pour des exactions commises en Syrie entre 2011 et 2013.
Plus de 240.000 personnes ont été tuées en Syrie depuis 2011, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
"Bachar Al-Assad dirige la Syrie aujourd'hui, dirige une armée, il n'y a pas d'autre moyen si on veut éradiquer l'Etat islamique que de s'associer dans le cadre d'une large coalition avec Bachar al-Assad pour mener à bien ce processus d'élimination de l'Etat islamique qui représente le danger majeur, le danger premier, non seulement pour les Syriens mais aussi pour les pays autour et accessoirement pour nos pays européens", a martelé Marine Le Pen.
"On n'a pas le choix" au nom de la "politique du réel". "Moi présidente, je l'aurais fait il y a trois ans", a dit la présidente du FN qui a dénoncé des "postures morales à géométrie variable: en même temps on est très dur avec Bachar al-Assad, en même temps en Arabie Saoudite le fait de condamner à mort des gamins parce qu'ils ont manifesté à dix-sept ans, c'est tout à fait normal".
AFP
"Vous êtes semble-t-il assez naïfs pour continuer à croire à la propagande américaine, ça n'est plus mon cas depuis bien longtemps. Les Etats-Unis sont engagés dans une guerre de propagande, de lutte d'influence avec la Russie, et ces doutes exprimés sur les frappes russes de la même manière que cette enquête lancée en France participent de la décrédibilisation de l'action menée par Vladimir Poutine", a déclaré Mme Le Pen sur Europe 1.
La présidente du FN fait référence à une enquête pénale pour "crimes contre l'humanité" ouverte en France et visant le régime de Bachar al-Assad pour des exactions commises en Syrie entre 2011 et 2013.
Plus de 240.000 personnes ont été tuées en Syrie depuis 2011, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
"Bachar Al-Assad dirige la Syrie aujourd'hui, dirige une armée, il n'y a pas d'autre moyen si on veut éradiquer l'Etat islamique que de s'associer dans le cadre d'une large coalition avec Bachar al-Assad pour mener à bien ce processus d'élimination de l'Etat islamique qui représente le danger majeur, le danger premier, non seulement pour les Syriens mais aussi pour les pays autour et accessoirement pour nos pays européens", a martelé Marine Le Pen.
"On n'a pas le choix" au nom de la "politique du réel". "Moi présidente, je l'aurais fait il y a trois ans", a dit la présidente du FN qui a dénoncé des "postures morales à géométrie variable: en même temps on est très dur avec Bachar al-Assad, en même temps en Arabie Saoudite le fait de condamner à mort des gamins parce qu'ils ont manifesté à dix-sept ans, c'est tout à fait normal".
AFP