Autrefois Disc Joker (DJ) et institutrice, Madame Rahamatou Mkandra passe aujourd'hui sa retraire dans la couture. Mma Djamal comme on l...
Autrefois Disc Joker (DJ) et institutrice, Madame Rahamatou Mkandra passe aujourd'hui sa retraire dans la couture. Mma Djamal comme on l'appelle est une femme combative. De l'enseignement à la couture en passant par l'hôtellerie et le monde associatif, elle est une référence dans l'île de Mohéli. Gros plan sur cette femme d'exception.
Institutrice de formation, Madame Rahamatou a consacré 36 ans de sa vie dans l’enseignement. Une carrière professionnelle qui lui a permis de former plusieurs cadres qui sont aux commandes du pays aujourd'hui. A 58 ans, elle a aujourd'hui rangé la craie pour se consacrer entièrement à la couture. Mariée et mère de 4 enfants, la fille de Ba Mkandra a appris la couture par sa mère depuis son enfance. Un métier qu’elle continue d’exercer jusqu’à alors malgré l'age. Dans son domicile, Mma Djamal continue toujours de faire le bonheur des femmes en confectionnant tout genre d'habit féminin. «Les enfants d’aujourd’hui ne veulent pas travailler. Ils ne cherchent que des postes politiques », a-t-elle regretté. C'est peut être pourquoi dans les années 80, alors qu’elle avait encore 23 ans Rahamatou avait ouvert une école de couture dans son village natal, Djoiezi.
Alors qu'on continue de l'appeler Foundi pour ses années dans l'éducation, Madame Rahamatou n'a pas été institutrice seulement. A Mohéli, cette femme est connue aussi pour avoir été la première avec son mari Yssoufa Souffiane à lancer un hôtel restaurant dans l'île, le Mledjele. Ils avaient même ouvert une discothèque dont Rahamatou n'était autre que le DJ lors des soirées dansantes. Son hôtel et sa discothèque avaient enflammé la capitale mohélienne à la fin des années 80.
Mma Dajamal, c'est aussi une femme militante. Elle était parmi les premiers fondateurs de la banque communautaire Sanduk à Mohéli. Une institution financière qui aide beaucoup aujourd’hui à joindre les deux bouts. Elle est aussi l’une des premières femmes à prendre le volant d’une voiture dans l'île de Djoumbé Fatima. Membre du réseau femmes et développement, bien qu’affaibli par l’âge, elle est très active et demeure le pilier des femmes de Djoiezi dans les organisations des grands mariages.
Mouayade Salim, Salwa Mag
Institutrice de formation, Madame Rahamatou a consacré 36 ans de sa vie dans l’enseignement. Une carrière professionnelle qui lui a permis de former plusieurs cadres qui sont aux commandes du pays aujourd'hui. A 58 ans, elle a aujourd'hui rangé la craie pour se consacrer entièrement à la couture. Mariée et mère de 4 enfants, la fille de Ba Mkandra a appris la couture par sa mère depuis son enfance. Un métier qu’elle continue d’exercer jusqu’à alors malgré l'age. Dans son domicile, Mma Djamal continue toujours de faire le bonheur des femmes en confectionnant tout genre d'habit féminin. «Les enfants d’aujourd’hui ne veulent pas travailler. Ils ne cherchent que des postes politiques », a-t-elle regretté. C'est peut être pourquoi dans les années 80, alors qu’elle avait encore 23 ans Rahamatou avait ouvert une école de couture dans son village natal, Djoiezi.
Alors qu'on continue de l'appeler Foundi pour ses années dans l'éducation, Madame Rahamatou n'a pas été institutrice seulement. A Mohéli, cette femme est connue aussi pour avoir été la première avec son mari Yssoufa Souffiane à lancer un hôtel restaurant dans l'île, le Mledjele. Ils avaient même ouvert une discothèque dont Rahamatou n'était autre que le DJ lors des soirées dansantes. Son hôtel et sa discothèque avaient enflammé la capitale mohélienne à la fin des années 80.
Mma Dajamal, c'est aussi une femme militante. Elle était parmi les premiers fondateurs de la banque communautaire Sanduk à Mohéli. Une institution financière qui aide beaucoup aujourd’hui à joindre les deux bouts. Elle est aussi l’une des premières femmes à prendre le volant d’une voiture dans l'île de Djoumbé Fatima. Membre du réseau femmes et développement, bien qu’affaibli par l’âge, elle est très active et demeure le pilier des femmes de Djoiezi dans les organisations des grands mariages.
Mouayade Salim, Salwa Mag