Non, je ne plagie pas l’expression lancée par le père du mouvement des indignés Stéphane Hessel pour me faire plaisir mais plutôt pour crier...
Non, je ne plagie pas l’expression lancée par le père du mouvement des indignés Stéphane Hessel pour me faire plaisir mais plutôt pour crier fort et condamner la cascade d’une corruption incontrôlée et grandissante qui secoue le pays ces derniers mois du fin de mandant du quinquennat d’Ikililou. Devant de tels agissements et actions, il n’est pas possible pour un bon citoyen de les garder en soi sans les faire partager avec les autres. Le cancer de la corruption fait rage et freine toutes les bonnes initiatives pouvant conduire notre pays vers la meilleure destination. Et ceux qui sont au sommet de l’Etat comme ceux qui assurent les petites fonctions abusent trop de leur pouvoir.
L’histoire que je vais vous raconter aujourd’hui n’est qu’une petite goûte de ces mascarades à répétition dont une bonne frange de la population est victime en ce temps de festivités animé par l’arrivée massive surtout de nos amis je-viens. Victime direct de cette pratique, je me trouve aujourd’hui dans l’obligation d’en dénoncer à fin que les autorités soient au courant de ce que des milliers de gens y sont exposés chaque jour. Il y a quelques jours, je me suis rendu aux douanes de l’aéroport prince Said Ibrahim pour récupérer un petit colis venant de paris. Une fois à l’agence Comores safari qui a ouvert un bureau à l’aéroport même, une trentaine de personnes se bousculent à l’entrée d’un minuscule bureau encrassé par des milliers des documents jetés ici et là. Le désordre qui y règne ressemble à un dépotoir de cartons de Mabawa avariés.
L’histoire que je vais vous raconter aujourd’hui n’est qu’une petite goûte de ces mascarades à répétition dont une bonne frange de la population est victime en ce temps de festivités animé par l’arrivée massive surtout de nos amis je-viens. Victime direct de cette pratique, je me trouve aujourd’hui dans l’obligation d’en dénoncer à fin que les autorités soient au courant de ce que des milliers de gens y sont exposés chaque jour. Il y a quelques jours, je me suis rendu aux douanes de l’aéroport prince Said Ibrahim pour récupérer un petit colis venant de paris. Une fois à l’agence Comores safari qui a ouvert un bureau à l’aéroport même, une trentaine de personnes se bousculent à l’entrée d’un minuscule bureau encrassé par des milliers des documents jetés ici et là. Le désordre qui y règne ressemble à un dépotoir de cartons de Mabawa avariés.
©habarizacomores |
L’exigüité de ce bureau ainsi que la forte odeur qui y sort coupe la respiration. Mais obliger d’y rester afin de récupérer mon colis j’étais surpris par la soulerie qui y règne. Je-viens et Je-reste se bousculent et se chamaillent ici et là. Après une demi-heure d’attente, j’ai pu pénétrer dans ce minuscule bureau mesurant à peine 2 mètres sur 2. Un garçon âgé d’une vingtaine d’année me reçoit et plonge directement dans le tas des dossiers non classés, entassés comme de sacs de ciment vide à la recherche de mon dossier. Cinq minutes plus tard il m’exhibe le dossier et me demande de lui donner 2500cfa soit 5 euro et cela s’appelle droit de fouille du dossier, machalah. Je lui donne un billet de 5000cfa qu’il met directement dans sa poche au vu et au su de tout le monde.
Puis il me recommande d’aller dans un autre bureau pour faire le connaissement du colis. En étage je pénètre dans un bureau où une femme me reçoit après avoir passé plus de dix minutes au téléphone discutant avec je ne sais pas qui dans un langage très mimé. Puis je retourne voir le jeune garçon qui m’invite à lui suivre au magasin où je compte une trentaine des jeunes hommes et femmes en train de jouer avec leurs téléphones portables et d’autres connectés sur face book. Une fois qu’il a repéré mon colis il me dirige jusqu’au au portail principal et me dit encore de lui donner 5000cfa soit 10 euro comme frais de dédouanement. Et une fois que je lui donne le billet de 5000cfa il le glisse à nouveau dans sa poche sans scrupule aucune et me dit de prendre mon carton et de m’en aller car tout est réglé en me remboursant quand même mes 2500cfa. En tout, le jeune homme m’a arnaqué 7500cfa, soit 15 euro à l’espace de dix minutes pour un petit colis.
Devant cette scène, supposons que chaque douanier empoche l’équivalent de 20 euro (la moyenne) par jour, combien l’Etat aurait gagné si celui-ci décide de contrôler tous les taxes qui partent dans les poches de ses agents de douanes ? Un fort manque à gagner qui se compte par millions par jour sinon par semaine. Un simple et petit réajustement et contrôle de ces recettes pourraient bien sauver des vies à El maarouf par exemple qui est en grève faute de payement des salaires des médecins et aides soignants. A qui revient donc la responsabilité ? Seul Ikililou et son vice président, l’intouchable et prophète Mamadou chargé de l’écononomie, des finances, du budget et le tralala qui reste qui sont censés revigorer cette structure et donner les premiers exemples, en vain.
Après quatre années au pouvoir, Ikilillou fait l’objet d’un cancre qui s’apprête à quadrupler en menant sa quatrième année comme sa première. Avec lui, on est dans la prolongation de l’impuissance et à la clochardisation d’une administration moribonde qui est au bout du gouffre. Les douanes du pays sont synonymes de scandale, de corruption, un mélange de toxique qui Sali l’image du pays.
Les Comores souffrent aujourd’hui d’une absence de pensée et la malaise est très profonde dans tous les secteurs (santé, énergie, éducation, alimentaire ….etc.), je dirai que l’intelligence des idées est en faillite même. Personne pour revigorer l’Etat qui tolère toute sorte d’abus malgré la présence d’un bureau d’anti corruption nawatsoka yapvo wo wana avec leur coran de Mohéli.
Quand on a appris dans les écoles que l’exercice du pouvoir est une permanente rectification de la pensée, aux Comores c’est ne pas le cas. Nos politiciens sont protéiformes de sorte qu’on a du mal à les étudier et à les maitriser. Au final, nous vivons dans une caricature d’Etat souverain qui a vraiment du mal à s’imposer car nos dirigeants sont soummoun’boukmoun’oumyoun.
Nous assistons à une fin de mandat assimilable à un quinquennat perdu. La boussole de ce gouvernement est cassé, pas de programme, à part c’est mon tour de manger. Touchant 8133 euro par mois, (source jeune Afrique), soit cinq millions cfa brut par mois, sans indemnités, Ikililiou occupe la cinquième place des dix premiers présidents du continent noir les mieux payés, devançant Alassane Watara de la Côte d’Ivoire, (7300 euro), le Congolais Denis Sassou Nguesso (7622 euro) et le Mauricien avec (6954 euro). Le comble est que le notre est mieux payé sans rien faire ni rien dire. Je ne vois pas comment on peut accorder une hausse de salaire à un homme qui enfonce le pays dans les ténèbres. On nous a dit que les biens matériels représentent un obstacle dans le développement de l’esprit humain et cela se confirme aujourd’hui.
Dirigés par un homme dont son cerveau est aussi vide qu’un carnet d’adresse d’une termite, nous devons réagir vite pour nous dépêtrer de cet autiste car disait le journaliste Norbert Zongo je cite « on ne libère pas l’home, l’homme se libère». On dit que la vérité est une béquille, alors saisissons-là et agissons ensemble car nos responsables sont irresponsables. Dans les Comores d’aujourd’hui personne n’est à l’abri lorsqu’on institue la corruption en dogme, lorsque le tort se découvre une logique tout bascule et Yewutsudjwa wutsunga nguno, ngu tapalo nawubabbuha.
SOILIHI Ahamada Mlatamou
Devant cette scène, supposons que chaque douanier empoche l’équivalent de 20 euro (la moyenne) par jour, combien l’Etat aurait gagné si celui-ci décide de contrôler tous les taxes qui partent dans les poches de ses agents de douanes ? Un fort manque à gagner qui se compte par millions par jour sinon par semaine. Un simple et petit réajustement et contrôle de ces recettes pourraient bien sauver des vies à El maarouf par exemple qui est en grève faute de payement des salaires des médecins et aides soignants. A qui revient donc la responsabilité ? Seul Ikililou et son vice président, l’intouchable et prophète Mamadou chargé de l’écononomie, des finances, du budget et le tralala qui reste qui sont censés revigorer cette structure et donner les premiers exemples, en vain.
Après quatre années au pouvoir, Ikilillou fait l’objet d’un cancre qui s’apprête à quadrupler en menant sa quatrième année comme sa première. Avec lui, on est dans la prolongation de l’impuissance et à la clochardisation d’une administration moribonde qui est au bout du gouffre. Les douanes du pays sont synonymes de scandale, de corruption, un mélange de toxique qui Sali l’image du pays.
Les Comores souffrent aujourd’hui d’une absence de pensée et la malaise est très profonde dans tous les secteurs (santé, énergie, éducation, alimentaire ….etc.), je dirai que l’intelligence des idées est en faillite même. Personne pour revigorer l’Etat qui tolère toute sorte d’abus malgré la présence d’un bureau d’anti corruption nawatsoka yapvo wo wana avec leur coran de Mohéli.
Quand on a appris dans les écoles que l’exercice du pouvoir est une permanente rectification de la pensée, aux Comores c’est ne pas le cas. Nos politiciens sont protéiformes de sorte qu’on a du mal à les étudier et à les maitriser. Au final, nous vivons dans une caricature d’Etat souverain qui a vraiment du mal à s’imposer car nos dirigeants sont soummoun’boukmoun’oumyoun.
Nous assistons à une fin de mandat assimilable à un quinquennat perdu. La boussole de ce gouvernement est cassé, pas de programme, à part c’est mon tour de manger. Touchant 8133 euro par mois, (source jeune Afrique), soit cinq millions cfa brut par mois, sans indemnités, Ikililiou occupe la cinquième place des dix premiers présidents du continent noir les mieux payés, devançant Alassane Watara de la Côte d’Ivoire, (7300 euro), le Congolais Denis Sassou Nguesso (7622 euro) et le Mauricien avec (6954 euro). Le comble est que le notre est mieux payé sans rien faire ni rien dire. Je ne vois pas comment on peut accorder une hausse de salaire à un homme qui enfonce le pays dans les ténèbres. On nous a dit que les biens matériels représentent un obstacle dans le développement de l’esprit humain et cela se confirme aujourd’hui.
Dirigés par un homme dont son cerveau est aussi vide qu’un carnet d’adresse d’une termite, nous devons réagir vite pour nous dépêtrer de cet autiste car disait le journaliste Norbert Zongo je cite « on ne libère pas l’home, l’homme se libère». On dit que la vérité est une béquille, alors saisissons-là et agissons ensemble car nos responsables sont irresponsables. Dans les Comores d’aujourd’hui personne n’est à l’abri lorsqu’on institue la corruption en dogme, lorsque le tort se découvre une logique tout bascule et Yewutsudjwa wutsunga nguno, ngu tapalo nawubabbuha.
SOILIHI Ahamada Mlatamou