A Madagascar, alors que la grève des employés de la compagnie Air Madagascar continue, l'aéroport qui dessert la capitale va faire peau ...
A Madagascar, alors que la grève des employés de la compagnie Air Madagascar continue, l'aéroport qui dessert la capitale va faire peau neuve. De grands travaux d'agrandissement de l'aéroport d'Ivato vont être menés, cela fait partie des aménagements nécessaires pour l'accueil du sommet de l'OIF en 2016. La pose de la première pierre a eu lieu jeudi. Ce grand chantier d'un montant de 150 millions d'euros sera financé et réalisé par un consortium composé d'Aéroports de Paris, Bouygues, Colas et Meridiam. Des entreprises qui, ensuite, gèreront les activités de l'aéroport pendant près de 30 ans.
Les travaux doivent durer trois ans. A terme, la surface de l'aéroport d'Ivato sera multipliée par quatre. La piste va être rallongée, l'actuel terminal sera rénové et consacré uniquement aux vols intérieurs, tandis qu'un nouveau grand bâtiment sera construit pour les vols internationaux.
Un projet sur le long terme pour Jacques Follain, le directeur général d'Aéroports de Paris management et mandataire du consortium qui va entreprendre ces travaux : « Nous allons construire, gérer l’aéroport, exploiter l’aéroport, ainsi que celui de Nosy Be, pendant une durée qui était fixée à 28 ans. Et c’est un projet qui va se monter avec un financement purement privé. »
Le projet est évalué à 150 millions d'euros. Une somme que l'Etat malgache ne peut mobiliser d'où ce partenariat et la mise en concession de l'aéroport. « Nous au ministère des Transports on n’a pas suffisamment de budget pour développer tous nos aéroports. C’est pour ça que l’on a fait appel à un partenariat public privé. Mais c’est fait dans la transparence. C’est fait dans le strict respect des procédures », explique le ministre des Transports, Ulrich Andriantiana.
C'est aussi sur ce modèle de partenariat public-privé que le gouvernement compte lancer la construction de nouvelles routes en périphérie de la capitale. Des infrastructures qui devront être terminées d'ici novembre 2016 pour la tenue du sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie. Par RFI
Les travaux doivent durer trois ans. A terme, la surface de l'aéroport d'Ivato sera multipliée par quatre. La piste va être rallongée, l'actuel terminal sera rénové et consacré uniquement aux vols intérieurs, tandis qu'un nouveau grand bâtiment sera construit pour les vols internationaux.
Un projet sur le long terme pour Jacques Follain, le directeur général d'Aéroports de Paris management et mandataire du consortium qui va entreprendre ces travaux : « Nous allons construire, gérer l’aéroport, exploiter l’aéroport, ainsi que celui de Nosy Be, pendant une durée qui était fixée à 28 ans. Et c’est un projet qui va se monter avec un financement purement privé. »
L’aéroport d’Ivato, à Antananarivo, Madagascar. Wikimedia |
Le projet est évalué à 150 millions d'euros. Une somme que l'Etat malgache ne peut mobiliser d'où ce partenariat et la mise en concession de l'aéroport. « Nous au ministère des Transports on n’a pas suffisamment de budget pour développer tous nos aéroports. C’est pour ça que l’on a fait appel à un partenariat public privé. Mais c’est fait dans la transparence. C’est fait dans le strict respect des procédures », explique le ministre des Transports, Ulrich Andriantiana.
C'est aussi sur ce modèle de partenariat public-privé que le gouvernement compte lancer la construction de nouvelles routes en périphérie de la capitale. Des infrastructures qui devront être terminées d'ici novembre 2016 pour la tenue du sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie. Par RFI