J'ai indiqué que les Comores n'avaient pas de code pétrolier, certains se sont offusqués , c'étaient le plus souvent des indivi...
J'ai indiqué que les Comores n'avaient pas de code pétrolier, certains se sont offusqués , c'étaient le plus souvent des individu s’agissant sur ordre des coupables , ils avaient tort, tout simplement et je vais démontrer pourquoi.
Il ne suffit pas en effet de baptiser des textes pour leur donner valeur de référence indiscutable et professionnelle, c'est du maquillage dont il s'agit avec le soi disant Code Pétrolier, en réalité ces textes ont été "vendus" aux Comores par des affiliés de sociétés offshore, agissant dans l'ombre des majors pétroliers qui le moment de l'exploitation venu prennent le relais. Mais à ce moment là le mal est déjà fait.
C'est ainsi qu'est né le scandale Boul Mining. L'affaire n'aurait jamais dû se produire. Un contrat fut donc signé sous le manteau, tandis qu'un autre était annulé, il s'ensuit alors un procès international devant les instances londoniennes et les conséquences sont dramatiques.
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Tout d'abord la réputation des Comores est une fois de plus salie, des dommages et intérêts devront être payés et lorsqu'on sait que le moindre bloc d'exploration pétrolière se négocie plusieurs dizaines de millions de dollars on imagine avec effroi les suites de ces
légèretés.
C'est dans cet état d'esprit qu'est né le scandale que je dénonce et ceci n'aurait jamais dû se produire. Dans ces domaines stratégiques, plus encore que partout ailleurs la parole doit être respectée. Elle doit tirer sa force dans sa genèse, forcément d'une rigueur absolue. Il ne doit pas être question d'actes cachés, de suspicion mais de respect de règles universellement admises. A cause de politiciens douteux nous payons doublement le prix de cette infamie, d'abord la réputation des Comores est durement touchée dans le monde international des affaires et ensuite nous vivons sous la menace de dommages et intérêts considérables. Les Comores n'ont pas besoin de ça.
Ceci me conduit d'ailleurs à exprimer une conviction. Le pétrole comme d'ailleurs toutes les ressources minières sont à la fois un bien fait et une malédiction. C'est carrément la langue d'Esope- la meilleure et la pire des choses- et nous devons traiter ces questions avec la plus grande circonspection. Voici pourquoi. Les hommes corrompus voient toujours dans ce genre de ressources un gain immédiat et facile qui trop souvent les éloigne d'un travail rigoureux. Le peuple ne profite que rarement des recettes qui entretiennent la corruption des politiques. Cette manne est un fléau qui entrave au final le développement réel du pays. Le pétrole en outre n'a qu'un temps, il s'épuise vite et il est très rare qu'il conduise vraiment un pays sur la voie du développement. Au contraire nous devons promouvoir un développement qui irrigue toutes les couches de la société.
Le pétrole n'est vraiment un bienfait que lorsque la rigueur s'est incrustée profondément dans le pays. Chez nous ce n'est pas le cas.
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D'ailleurs il me revient aussi que le Président Chissano avait indiqué au Président Taki, en 1997, qu'on venait de découvrir du pétrole au Mozambique. Il pensait que les zones sédimentaires des Comores devaient inclure des réserves elles aussi. Le Président Taki s'était tourné un jour vers l'Ambassadeur du Canada et lui avait demandé de l'aider pour exploiter cette richesse. Celui-ci avait répondu à peu près ceci :" soyez très prudent, prenez toutes les mesures rigoureuses qu'il faut prendre avant toute chose".
On ne peut pas être plus clair mais les hommes politiques comoriens sont si avides qu'ils se moquent de l'essentiel.
Il y a aux Comores des hommes politiques corrompus qui ne reculent devant rien pour se remplir les poches. Il y a aussi des hommes parfaitement honnêtes. Saïd Hilali est de cette lignée de serviteurs de l'Etat scrupuleux et irréprochables. Malheureusement pour cette dernière catégorie ces hommes là sont par nature les ennemis impitoyables des corrompus. Alors ces derniers cherchent à les salir et pour cela ils sont passés maîtres dans l'art de l'amalgame. Dieu seul sait pourquoi ces hommes n'ont jamais condamné la présence honteuse des mercenaires, ni la pratique criminelle de la corruption.
D'ailleurs pour illustrer ce que je viens d'écrire je rappellerai les termes d'une conversation que j'avais eue à Paris avec Omar Tamou, alors qu'il était au service du Président Taki mais celui ci ne voulait pas le recevoir , il en souffrait et il était venu me demander d'intervenir auprès du Président. Après avoir réglé ce problème j'ai demandé à mon interlocuteur :"Pourquoi êtes vous ainsi tous ligués contre moi? " Omar Tamou m'a répondu sans fioriture;" Effectivement nous avons un gros problème avec vous. Personne ne vous contrôle. Vous n'appartenez à aucun clan et nous allons vous sâlir par tous les
moyens." "Vous devez choisir votre camp, votre clan, votre parti, c'est aussi simple que cela."
J'ai répondu aussi clairement; "Mon clan c'est l'intérêt général, j’en' en devinerai pas, c'est le sens de mon devoir d'Etat".
Omar Tamou m'a mis en garde: "Vous devez choisir." "Vous devez appartenir à un clan".
Dans mon esprit les principes s'imposent toujours face aux calculs individuels, je ne transigerai jamais au niveau de mes convictions et de la morale.
C'est pourquoi si d'aventure il leur venait l'idée sournoise de m'accuser dont certains actes comme l'expulsion des mercenaires et de Denard ont redonné l'honneur au pays d'indélicatesse, ils devraient immédiatement fournir à l'appui des preuves, préciser où et quand les fautes auraient été commises, à quelle occasion précise. Mais nous sommes désolé pour eux seule la vérité est vigoureuse face au mensonge et pour eux ce MISSION IMPOSSIBLE.
Signée : Saïd HILALI
18 juillet 2015
Il ne suffit pas en effet de baptiser des textes pour leur donner valeur de référence indiscutable et professionnelle, c'est du maquillage dont il s'agit avec le soi disant Code Pétrolier, en réalité ces textes ont été "vendus" aux Comores par des affiliés de sociétés offshore, agissant dans l'ombre des majors pétroliers qui le moment de l'exploitation venu prennent le relais. Mais à ce moment là le mal est déjà fait.
C'est ainsi qu'est né le scandale Boul Mining. L'affaire n'aurait jamais dû se produire. Un contrat fut donc signé sous le manteau, tandis qu'un autre était annulé, il s'ensuit alors un procès international devant les instances londoniennes et les conséquences sont dramatiques.
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Tout d'abord la réputation des Comores est une fois de plus salie, des dommages et intérêts devront être payés et lorsqu'on sait que le moindre bloc d'exploration pétrolière se négocie plusieurs dizaines de millions de dollars on imagine avec effroi les suites de ces
légèretés.
C'est dans cet état d'esprit qu'est né le scandale que je dénonce et ceci n'aurait jamais dû se produire. Dans ces domaines stratégiques, plus encore que partout ailleurs la parole doit être respectée. Elle doit tirer sa force dans sa genèse, forcément d'une rigueur absolue. Il ne doit pas être question d'actes cachés, de suspicion mais de respect de règles universellement admises. A cause de politiciens douteux nous payons doublement le prix de cette infamie, d'abord la réputation des Comores est durement touchée dans le monde international des affaires et ensuite nous vivons sous la menace de dommages et intérêts considérables. Les Comores n'ont pas besoin de ça.
Ceci me conduit d'ailleurs à exprimer une conviction. Le pétrole comme d'ailleurs toutes les ressources minières sont à la fois un bien fait et une malédiction. C'est carrément la langue d'Esope- la meilleure et la pire des choses- et nous devons traiter ces questions avec la plus grande circonspection. Voici pourquoi. Les hommes corrompus voient toujours dans ce genre de ressources un gain immédiat et facile qui trop souvent les éloigne d'un travail rigoureux. Le peuple ne profite que rarement des recettes qui entretiennent la corruption des politiques. Cette manne est un fléau qui entrave au final le développement réel du pays. Le pétrole en outre n'a qu'un temps, il s'épuise vite et il est très rare qu'il conduise vraiment un pays sur la voie du développement. Au contraire nous devons promouvoir un développement qui irrigue toutes les couches de la société.
Le pétrole n'est vraiment un bienfait que lorsque la rigueur s'est incrustée profondément dans le pays. Chez nous ce n'est pas le cas.
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D'ailleurs il me revient aussi que le Président Chissano avait indiqué au Président Taki, en 1997, qu'on venait de découvrir du pétrole au Mozambique. Il pensait que les zones sédimentaires des Comores devaient inclure des réserves elles aussi. Le Président Taki s'était tourné un jour vers l'Ambassadeur du Canada et lui avait demandé de l'aider pour exploiter cette richesse. Celui-ci avait répondu à peu près ceci :" soyez très prudent, prenez toutes les mesures rigoureuses qu'il faut prendre avant toute chose".
On ne peut pas être plus clair mais les hommes politiques comoriens sont si avides qu'ils se moquent de l'essentiel.
Il y a aux Comores des hommes politiques corrompus qui ne reculent devant rien pour se remplir les poches. Il y a aussi des hommes parfaitement honnêtes. Saïd Hilali est de cette lignée de serviteurs de l'Etat scrupuleux et irréprochables. Malheureusement pour cette dernière catégorie ces hommes là sont par nature les ennemis impitoyables des corrompus. Alors ces derniers cherchent à les salir et pour cela ils sont passés maîtres dans l'art de l'amalgame. Dieu seul sait pourquoi ces hommes n'ont jamais condamné la présence honteuse des mercenaires, ni la pratique criminelle de la corruption.
D'ailleurs pour illustrer ce que je viens d'écrire je rappellerai les termes d'une conversation que j'avais eue à Paris avec Omar Tamou, alors qu'il était au service du Président Taki mais celui ci ne voulait pas le recevoir , il en souffrait et il était venu me demander d'intervenir auprès du Président. Après avoir réglé ce problème j'ai demandé à mon interlocuteur :"Pourquoi êtes vous ainsi tous ligués contre moi? " Omar Tamou m'a répondu sans fioriture;" Effectivement nous avons un gros problème avec vous. Personne ne vous contrôle. Vous n'appartenez à aucun clan et nous allons vous sâlir par tous les
moyens." "Vous devez choisir votre camp, votre clan, votre parti, c'est aussi simple que cela."
J'ai répondu aussi clairement; "Mon clan c'est l'intérêt général, j’en' en devinerai pas, c'est le sens de mon devoir d'Etat".
Omar Tamou m'a mis en garde: "Vous devez choisir." "Vous devez appartenir à un clan".
Dans mon esprit les principes s'imposent toujours face aux calculs individuels, je ne transigerai jamais au niveau de mes convictions et de la morale.
C'est pourquoi si d'aventure il leur venait l'idée sournoise de m'accuser dont certains actes comme l'expulsion des mercenaires et de Denard ont redonné l'honneur au pays d'indélicatesse, ils devraient immédiatement fournir à l'appui des preuves, préciser où et quand les fautes auraient été commises, à quelle occasion précise. Mais nous sommes désolé pour eux seule la vérité est vigoureuse face au mensonge et pour eux ce MISSION IMPOSSIBLE.
Signée : Saïd HILALI
18 juillet 2015