Les travaux d’installation de la centrale au fioul lourd devraient démarrer au mois d’août prochain et vont durer 18 mois. Le gouvernemen...
Les travaux d’installation de la centrale au fioul lourd devraient démarrer au mois d’août prochain et vont durer 18 mois.
Le gouvernement comorien a de nombreux plans pour en finir avec la dure crise énergétique qui frappe régulièrement les îles Comores. A l’immédiat, c’est l’acquisition des groupes électrogènes pour soulager les usagers. L’Etat en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD) veut à moyen terme trouver une solution aux problèmes de gestion et de management au sein de l’entreprise publique. Mais c’est le long terme que les autorités misent tous leurs efforts. ‘’Il faut en finir à jamais avec cette crise’’, souligne le vice-président en charge des Finances, Mohamed Ali Soilihi.
L’équation à résoudre aujourd’hui est la maîtrise du coût de la production. En moyenne, un kilowattheure coûte 350 francs comoriens à l’entreprise soit environ 0,8 euro alors que le kilowattheure est vendu au client à 120 francs comoriens soit environ 0,1 euro. Qui paiera la différence ? Vendre le kilowattheure à 350 francs comoriens aux usagers ? L’Etat a trouvé une solution : le fioul lourd grâce à un prêt de 41,6 millions de dollar contracté auprès du gouvernement indien. Le coût de la production va largement baisser et permettra, selon les techniciens, non seulement de fournir régulièrement du courant mais surtout de maîtriser les coûts de la production mais surtout d’inciter l’investissement productif.
Le fioul lourd bien qu’il n’est pas une énergie propre est la solution adaptée pour approvisionner du courant à la population et permettre de redynamiser les activités économiques du pays aujourd’hui à plat. Le secteur privé estime que cela permettra de soutenir les secteurs productifs et rassurer ceux qui veulent investir aux Comores. ‘’L’absence d’énergie complique les choses, ça tue notre fragile économie’’, raisonne Mourad Bazi, operateur économique et membre du principal mouvement du secteur privé comorien.
Malgré l’absence de données sur l’impact de la crise énergétique dans l’économie, celle-ci tourne au ralenti. De nombreuses initiatives économiques locales sont à l’arrêt. Mais les autorités restent optimistes quant à leur capacité à tourner la page. Les travaux d’installation de la centrale au fioul lourd devraient démarrer au mois d’août prochain et vont durer 18 mois. ‘’Ce sera la fin du calvaire, nous estimons que le fioul lourd réglera toutes nos difficultés actuelles’’, se réjouit le vice-president Mohamed Ali Soilihi qui assure que toutes les mesures sont prises pour respecter les normes environnementales une fois la centrale installée.
Publié par : APOI
Le gouvernement comorien a de nombreux plans pour en finir avec la dure crise énergétique qui frappe régulièrement les îles Comores. A l’immédiat, c’est l’acquisition des groupes électrogènes pour soulager les usagers. L’Etat en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD) veut à moyen terme trouver une solution aux problèmes de gestion et de management au sein de l’entreprise publique. Mais c’est le long terme que les autorités misent tous leurs efforts. ‘’Il faut en finir à jamais avec cette crise’’, souligne le vice-président en charge des Finances, Mohamed Ali Soilihi.
L’équation à résoudre aujourd’hui est la maîtrise du coût de la production. En moyenne, un kilowattheure coûte 350 francs comoriens à l’entreprise soit environ 0,8 euro alors que le kilowattheure est vendu au client à 120 francs comoriens soit environ 0,1 euro. Qui paiera la différence ? Vendre le kilowattheure à 350 francs comoriens aux usagers ? L’Etat a trouvé une solution : le fioul lourd grâce à un prêt de 41,6 millions de dollar contracté auprès du gouvernement indien. Le coût de la production va largement baisser et permettra, selon les techniciens, non seulement de fournir régulièrement du courant mais surtout de maîtriser les coûts de la production mais surtout d’inciter l’investissement productif.
Le vice-president en charge des Finances (ici au centre) est confiant et place l’énergie au cœur des grandes urgences. |
Le fioul lourd bien qu’il n’est pas une énergie propre est la solution adaptée pour approvisionner du courant à la population et permettre de redynamiser les activités économiques du pays aujourd’hui à plat. Le secteur privé estime que cela permettra de soutenir les secteurs productifs et rassurer ceux qui veulent investir aux Comores. ‘’L’absence d’énergie complique les choses, ça tue notre fragile économie’’, raisonne Mourad Bazi, operateur économique et membre du principal mouvement du secteur privé comorien.
Malgré l’absence de données sur l’impact de la crise énergétique dans l’économie, celle-ci tourne au ralenti. De nombreuses initiatives économiques locales sont à l’arrêt. Mais les autorités restent optimistes quant à leur capacité à tourner la page. Les travaux d’installation de la centrale au fioul lourd devraient démarrer au mois d’août prochain et vont durer 18 mois. ‘’Ce sera la fin du calvaire, nous estimons que le fioul lourd réglera toutes nos difficultés actuelles’’, se réjouit le vice-president Mohamed Ali Soilihi qui assure que toutes les mesures sont prises pour respecter les normes environnementales une fois la centrale installée.
Publié par : APOI