La tradition est une force à mettre au service du développement tant qu'elle permet aux citoyens d'agir sans pression au service de...
La tradition est une force à mettre au service du développement tant qu'elle permet aux citoyens d'agir sans pression au service de l'intérêt général. Nous devons nous atteler à encourager l'esprit d'initiatives individuelles et communautaires. Nous devons renforcer l'esprit de solidarité sans encourager la paresse ni l'assistanat.
Comme les Indiens, les Pakistanais, les Sri-lankais en France, nous devons nous unir pour mettre en place des projets privés valorisant les produits notre pays tout en créant des emplois. Commencer par soutenir les quelques initiatives individuelles des jeunes franco-comoriens comme Namujé cf www.namuje.com, les Bijoux Bahati, Salwa Mad et d'autres initiatives remarquables...
Les investisseurs de la diaspora décidant de s'implanter au pays doivent également être davantage encouragés dans leurs démarches et la poursuite de leurs activités économiques.
Il est vrai que le poids de la tradition à commencer par la notabilité en particulier à Ngazidja pèse sur la conduite des politiques publiques. Pourtant, l'Action publique doit être au-dessus tout en prenant en compte les avis des différentes catégories sociales à commencer par la société civile, les consommateurs comoriens, la notabilité et les associations. Cette implication et cette consultation de ces corps sociaux ne devrait pas être un handicap mais une aide à la décision sans pour autant céder aux chantages ni aux pressions sociétales si ceux-ci ne vont pas dans le sens du l'intérêt général ou du bien-être collectif.
Comme les Indiens, les Pakistanais, les Sri-lankais en France, nous devons nous unir pour mettre en place des projets privés valorisant les produits notre pays tout en créant des emplois. Commencer par soutenir les quelques initiatives individuelles des jeunes franco-comoriens comme Namujé cf www.namuje.com, les Bijoux Bahati, Salwa Mad et d'autres initiatives remarquables...
Les investisseurs de la diaspora décidant de s'implanter au pays doivent également être davantage encouragés dans leurs démarches et la poursuite de leurs activités économiques.
Il est vrai que le poids de la tradition à commencer par la notabilité en particulier à Ngazidja pèse sur la conduite des politiques publiques. Pourtant, l'Action publique doit être au-dessus tout en prenant en compte les avis des différentes catégories sociales à commencer par la société civile, les consommateurs comoriens, la notabilité et les associations. Cette implication et cette consultation de ces corps sociaux ne devrait pas être un handicap mais une aide à la décision sans pour autant céder aux chantages ni aux pressions sociétales si ceux-ci ne vont pas dans le sens du l'intérêt général ou du bien-être collectif.
Les gouvernants son invités à assumer leurs responsabilités en toute liberté afin de résoudre les problèmes de la vie quotidienne de la population. L'instauration d'une politique favorisant l'égalité des chances pour tous ne doit pas être un vain mot. Elle doit être intégrées dans les politiques publiques au même titre que la promotion du genre et de la préservation de l'écologie.
La volonté politique reste bien entendu primordiale.
Les prochaines échéances électorales doivent être l'occasion pour les futurs candidats à la présidence de l'Union des Comores de dévoiler leur vision politique ainsi que de la manière dont ils comptent financer leurs programmes électoraux. A cette occasion, nous devons rester vigilants et veiller à la crédibilité des promesses des candidats sous peine de refaire les erreurs que par le passé.
Par Darchari MIKIDACHE, président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)"
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