L'ACTIC condamne avec fermeté la décision de notre opérateur national Comores Télécom de facturer séparément les appels par VOIP (appel...
L'ACTIC condamne avec fermeté la décision de notre opérateur national Comores Télécom de facturer séparément les appels par VOIP (appel téléphonique via l'internet). En effet, l'ACTIC revendique la neutralité de l'Internet que les usagers paient à travers leur abonnement Internet ou les recharges voix et data, la 3G, Huri Nafassi et les autres supports d'accès.
Force est de constater qu'en dépit d'un communiqué laconique annonçant la facturation des appels par application VOIP et un numéro de hotline impossible à joindre, c'est dans l'opacité totale et de manière unilatérale que cette décision est prise. Impossible pour le client de savoir combien sont facturés ces fameux appels par Voip ?
S'agit-il des appels sortants ou entrants ? Une situation qui rend l'usage du droit à la réclamation difficile. Est-ce que la technologie est – elle maîtrisée surtout quand l'on se rappelle de la perte de crédit enregistrée par les usagers lors de la mise en service de ce nouveau support de facturation.
Nos inquiétudes sont légitimes quand nous constatons que le simple fait d'avoir installé un logiciel de VOIP suffit à Comores Télécom à ponctionner nos crédits sans avoir passé aucun appel.
Les clients ont été abusés et à ce jour nous n'avons pas très bien compris comment Comores Telecom compte rembourser et dédommager les clients qui ont été impactés par le lancement de cette plateforme.
Nous nous réjouissons que nos députés à travers la Commission de la Production, Présidée par Madame Hadjira Oumouri s'est autosaisie de cette affaire et a convié le Directeur Général de Comores Télécom, le Président de l'ACTIC et le Directeur de l'Autorité Nationale de Régulation des TIC pour s'enquérir de la situation (le 30 Mai 2015).
Force est de constater qu'en dépit d'un communiqué laconique annonçant la facturation des appels par application VOIP et un numéro de hotline impossible à joindre, c'est dans l'opacité totale et de manière unilatérale que cette décision est prise. Impossible pour le client de savoir combien sont facturés ces fameux appels par Voip ?
S'agit-il des appels sortants ou entrants ? Une situation qui rend l'usage du droit à la réclamation difficile. Est-ce que la technologie est – elle maîtrisée surtout quand l'on se rappelle de la perte de crédit enregistrée par les usagers lors de la mise en service de ce nouveau support de facturation.
Nos inquiétudes sont légitimes quand nous constatons que le simple fait d'avoir installé un logiciel de VOIP suffit à Comores Télécom à ponctionner nos crédits sans avoir passé aucun appel.
Les clients ont été abusés et à ce jour nous n'avons pas très bien compris comment Comores Telecom compte rembourser et dédommager les clients qui ont été impactés par le lancement de cette plateforme.
Nous nous réjouissons que nos députés à travers la Commission de la Production, Présidée par Madame Hadjira Oumouri s'est autosaisie de cette affaire et a convié le Directeur Général de Comores Télécom, le Président de l'ACTIC et le Directeur de l'Autorité Nationale de Régulation des TIC pour s'enquérir de la situation (le 30 Mai 2015).
Comores Télécom argue que ses recettes ne cessent de baisser et considère que l'utilisation des logiciels de VOIP en est l'origine, que cela met en péril la vie de l'entreprise alors que dans le même temps, répondant à une question d'un député, il maintient que Comores Telecom est excédentaire. Il a été demandé à Comores Télécom de fournir systématiquement des factures (numérique à minima), des contrats pour ses prestations (ainsi que des conditions générales de ventes et d'utilisation), de publier dans un meilleur délai leur prix, un prix inconnu jusqu'à ce jour et qui laisse la porte ouverte à tous les abus.
Tous les intervenants députés et représentants des usagers n'ont pas passé sous silence le préjudice provoqué par Comores Télécom ces derniers jours avec l'évaporation des crédits. Le Directeur de Comores Télécom a annoncé devant les députés que des mesures seront prises pour dédommager les clients lésés mais a laissé sans réponse l'étendue du préjudice subi.
L'ACTIC s'associe aux députés pour manifester leur préoccupation vis-à-vis de l'évolution du secteur des télécommunications. Des obstacles volontaires que sont l'indisponibilité des services, la cherté des services et leur inaccessibilité sont hissés pour empêcher la population de jouir de ces nouvelles technologies. Il est temps que Comores Telecom accepte de faire appel à une assistance pour asseoir une véritable stratégie globale digne de ce nom pour éviter de mettre en péril la santé de notre entreprise.
L'accès à l'eau, à l'électricité et à l'Internet est vital pour la population et doit être traité comme un service de base. Toute entrave n'est qu'illusoire. Il est impossible d'empêcher les innovations technologiques mais il faut les accompagner. Défendons ensemble la neutralité de l'internet pour qu'aucune priorisation, ni limitation ni blocage ne soient appliqués sur les contenus et les services développés sur les réseaux.
Nous demandons les autorités comoriennes plus précisément la ministre de la télécommunication d'annuler cette décision qui va à l'encontre des objectifs fixés par l'Etat en matière d'intégration numérique.
ACTIC va de nouveau saisir la justice comorienne pour explication technique détaillée de la part de notre opérateur sur les types des applications qui seront facturés.
Cellule technique du bureau de l'ACTIC
Par Al-hamdi Ngo'shawo
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.