Aux Comores, la séance plénière a été mouvementée mardi 12 mai. La Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance a ...
Aux Comores, la séance plénière a été mouvementée mardi 12 mai. La Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance a été adoptée. Mais les députés de l'opposition n'ont pas voté, en guise de protestation contre le président de l'Assemblée nationale.
Les députés comoriens ont adopté mardi en séance plénière la Charte africaine pour la démocratie, les élections et la gouvernance. Une charte qui a notamment pour objectif d'éviter tout dérapage anti-démocratique. L'ironie de la situation était trop accablante pour les députés de l'opposition.
Le mois dernier, l’élection du président de l'Assemblée avait été vécue comme un tour de force du pouvoir en place par l'opposition, qui a d'ailleurs déposée un recours auprès de la Cour constitutionnelle et attend son verdict. Afin de serrer les rangs face aux protestataires, le gouvernement était représenté par rien de moins que le vice-président en charge des Finances et le ministre de l'Intérieur.
Les députés comoriens ont adopté mardi en séance plénière la Charte africaine pour la démocratie, les élections et la gouvernance. Une charte qui a notamment pour objectif d'éviter tout dérapage anti-démocratique. L'ironie de la situation était trop accablante pour les députés de l'opposition.
Le mois dernier, l’élection du président de l'Assemblée avait été vécue comme un tour de force du pouvoir en place par l'opposition, qui a d'ailleurs déposée un recours auprès de la Cour constitutionnelle et attend son verdict. Afin de serrer les rangs face aux protestataires, le gouvernement était représenté par rien de moins que le vice-président en charge des Finances et le ministre de l'Intérieur.
Les députés de l'opposition ont quitté l'hémicycle dés l'arrivée du président de l'Assemblée nationale. Selon un membre du parti d’opposition Juwa « ce type de vote ne sert qu'à crédibiliser la mouvance présidentielle qui ratifie des conventions sans jamais les appliquer. »
Une délégation de trois députés s'était d'ailleurs rendue au siège de l'Union africaine afin d'alerter les plus hautes autorités sur l'installation manu militari d'un président à l'Assemblée des Comores.
Par RFI