CANDIDATURE SAMBI en 2016. LE MINISTRE DE L'INTÉRIEUR MSAIDIE S'EN MÊLE. UN PEU TROP? Lors d'une récente conférence de presse...
CANDIDATURE SAMBI en 2016. LE MINISTRE DE L'INTÉRIEUR MSAIDIE S'EN MÊLE. UN PEU TROP?
Lors d'une récente conférence de presse, le Ministre de l'Intérieur et porte parole du gouvernement de l'Union des Comores, Houmed Msaidie a déclaré qu'il empêcherait Sambi de se présenter aux prochaines élections présidentielles .
Selon le ministre -l'ancien chef de l'Etat originaire de l'Ile d'Anjouan - ne serait pas légitime à concourir dans une élection qui doit voir à son terme un Comorien issu de Ngazidja accéder à la magistrature suprême.
UN NON RESPECT DE LA SÉPARATION DES POUVOIRS
La déclaration du Ministre est d'autant plus gênante et inopportune que la Cour Constitutionnelle devra dans un avenir proche statuer sur la constitutionnalité de la candidature de Sambi (ainsi que celle du maorais Hakim Ali Saïd) au regard du principe de la "tournante" inscrit au coeur de notre texte fondamental.
Étant membre de l'exécutif, étant de surcroit chargé de veiller à la bonne tenue des élections , à leur transparence et à la neutralité de l'Etat de telles déclarations visant un candidat sont assez préoccupantes pour le climat socio politique des mois à venir.
UN POUVOIR A CRAN FACE AUX MANŒUVRES DE SAMBI
La décision de l'ancien chef de l'Etat de se présenter aux prochaines élections présidentielles suscite moults interrogations sur les risques qu'une telle candidature fait peser sur la stabilité politique de notre pays. En effet, jusqu'alors il était communément admis que , selon le principe de la tournante , l'ancien président allait attendre le "tour d'Anjouan" pour se représenter. Son ambition en a décidé autrement. Sa candidature cependant donne une occasion inespérée à la cour constitutionnelle comorienne de faire preuve d'autorité et d'éclairer par une décision suffisamment motivée certaines dispositions brumeuses du texte fondamental.
Par ses déclarations, le ministre Msaidié a , par maladresse sans doute , jeté le doute sur l'impartialité de la décision à venir. Ce ne serait qu'une risible péripétie préélectorale si la paix et la cohésion sociale entre Comoriens n'était pas en jeu. Il convient , selon notre humble avis, dans la période qui s'ouvre que les uns et les autres dans leur course pour la conquête (Sambi et ses alliés) ou la préservation du pouvoir (Ikililou et la galaxie CRC) manœuvrent avec délicatesse car le corps social malmené par l'absence de résultats économiques depuis dix ans a les nerfs à vif. Tout peut basculer. En un rien de temps.
Lors d'une récente conférence de presse, le Ministre de l'Intérieur et porte parole du gouvernement de l'Union des Comores, Houmed Msaidie a déclaré qu'il empêcherait Sambi de se présenter aux prochaines élections présidentielles .
Selon le ministre -l'ancien chef de l'Etat originaire de l'Ile d'Anjouan - ne serait pas légitime à concourir dans une élection qui doit voir à son terme un Comorien issu de Ngazidja accéder à la magistrature suprême.
UN NON RESPECT DE LA SÉPARATION DES POUVOIRS
La déclaration du Ministre est d'autant plus gênante et inopportune que la Cour Constitutionnelle devra dans un avenir proche statuer sur la constitutionnalité de la candidature de Sambi (ainsi que celle du maorais Hakim Ali Saïd) au regard du principe de la "tournante" inscrit au coeur de notre texte fondamental.
Étant membre de l'exécutif, étant de surcroit chargé de veiller à la bonne tenue des élections , à leur transparence et à la neutralité de l'Etat de telles déclarations visant un candidat sont assez préoccupantes pour le climat socio politique des mois à venir.
UN POUVOIR A CRAN FACE AUX MANŒUVRES DE SAMBI
La décision de l'ancien chef de l'Etat de se présenter aux prochaines élections présidentielles suscite moults interrogations sur les risques qu'une telle candidature fait peser sur la stabilité politique de notre pays. En effet, jusqu'alors il était communément admis que , selon le principe de la tournante , l'ancien président allait attendre le "tour d'Anjouan" pour se représenter. Son ambition en a décidé autrement. Sa candidature cependant donne une occasion inespérée à la cour constitutionnelle comorienne de faire preuve d'autorité et d'éclairer par une décision suffisamment motivée certaines dispositions brumeuses du texte fondamental.
Par ses déclarations, le ministre Msaidié a , par maladresse sans doute , jeté le doute sur l'impartialité de la décision à venir. Ce ne serait qu'une risible péripétie préélectorale si la paix et la cohésion sociale entre Comoriens n'était pas en jeu. Il convient , selon notre humble avis, dans la période qui s'ouvre que les uns et les autres dans leur course pour la conquête (Sambi et ses alliés) ou la préservation du pouvoir (Ikililou et la galaxie CRC) manœuvrent avec délicatesse car le corps social malmené par l'absence de résultats économiques depuis dix ans a les nerfs à vif. Tout peut basculer. En un rien de temps.
Par Oluren Fekre
NOTE/ intervention vidéo du Ministre - Hamadi Abdou :
Voti za 2016 : yewutsu shinda wusubiri ngudjo subirishiwa ne difayi ya dawula ! Conférence de presse du Ministre de l’intérieur Houmed Msaidie le 20 Mai 2015 : Tant que la constitution reste la même, l'ancien président Ahmed Sambi ne sera pas candidat en 2016. Point à la ligne. Un Leader se bat pour changer la loi qu'il juge mauvaise. Par Mrimdu
Posted by Hamadi Abdou on jeudi 21 mai 2015