Mosquées dégradées, insultes, amalgames en tout genre... Selon le Conseil français du culte musulman, plus d'une cinquantaine d'acte...
Mosquées dégradées, insultes, amalgames en tout genre... Selon le Conseil français du culte musulman, plus d'une cinquantaine d'actes antimusulmans ont été enregistrés depuis les fusillades meurtières. "Complément d'enquête" a rencontré Mohamed Bajrafil, professeur de français et imam.
La flambée d'incidents dans les écoles et les mosquées depuis les attentats terroristes des 7 et 9 janvier font craindre l'amalgame à beaucoup de musulmans. Lionel Poussery et Rim Khalifa ont rencontré Mohammed Bajrafil, qui enseigne le français et l'histoire dans un lycée professionnel de Paris.
Pendant son cours, ce jeune professeur a rappelé à ses élèves le principe de laïcité. "Tout le monde a le droit de pratiquer sa religion. La laïcité ne veut pas dire opposition à la religion. La laïcité veut simplement dire que l'Etat n'a pas de religion officielle." Et il ajoute : "On a tué la vie humaine et le droit à la différence."
Mohamed Bajrafil est aussi imam. Il veut enseigner et prendre le temps d'expliquer, notamment sur les réseaux sociaux — où il a décidé de porter le fer. Il condamne fermement les attentats et, selon lui, "le terrorisme est un mal de la République. Coulibaly n'était pas un immigré".
En moins d'une semaine, quatre mosquées ont été la cible de coups de feu. Au total, 21 actes et 33 menaces ont été comptabilisés en six jours. Et ces chiffres ne représentent que la partie émergée de l'iceberg. En effet, ils ne prennent en compte que les faits ayant entraîné une plainte, et une partie de la population de confession musulmane a peur d'être la cible de représailles.
Par Valerie Kowal | francetvinfo
La flambée d'incidents dans les écoles et les mosquées depuis les attentats terroristes des 7 et 9 janvier font craindre l'amalgame à beaucoup de musulmans. Lionel Poussery et Rim Khalifa ont rencontré Mohammed Bajrafil, qui enseigne le français et l'histoire dans un lycée professionnel de Paris.
Pendant son cours, ce jeune professeur a rappelé à ses élèves le principe de laïcité. "Tout le monde a le droit de pratiquer sa religion. La laïcité ne veut pas dire opposition à la religion. La laïcité veut simplement dire que l'Etat n'a pas de religion officielle." Et il ajoute : "On a tué la vie humaine et le droit à la différence."
"Le terrorisme, un mal de la République"
Mohamed Bajrafil est aussi imam. Il veut enseigner et prendre le temps d'expliquer, notamment sur les réseaux sociaux — où il a décidé de porter le fer. Il condamne fermement les attentats et, selon lui, "le terrorisme est un mal de la République. Coulibaly n'était pas un immigré".
En moins d'une semaine, quatre mosquées ont été la cible de coups de feu. Au total, 21 actes et 33 menaces ont été comptabilisés en six jours. Et ces chiffres ne représentent que la partie émergée de l'iceberg. En effet, ils ne prennent en compte que les faits ayant entraîné une plainte, et une partie de la population de confession musulmane a peur d'être la cible de représailles.
Par Valerie Kowal | francetvinfo