Kiki relève le défi Après l’ancien président de la République, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi , qui a réalisé une vraie démonstration de...
Kiki relève le défi
Après l’ancien président de la République, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, qui a réalisé une vraie démonstration de force, le week-end dernier, c’est au tour de Mohamed Daoudou(Kiki) de réunir ses fans, ce jeudi après-midi, place Ajao pour le grand et unique meeting de campagne du parti Orange.
Plusieurs milliers de personnes(15 000 selon kiki) vêtues des couleurs du parti de l’ancien directeur général des Douanes se sont retrouvées à la Place Ajao durant tout l’après-midi pour ce rassemblement populaire. L’objectif était de montrer que le parti Orange est « bien droit débout » malgré le départ du gouverneur Mouigni Baraka et de ses commissaires.
C’est le député sortant Abdoulafah Said, candidat à sa propre succession à Moroni nord qui a lancé les discours politiques en faisant son bilan de député et prenant quelques engagements. Parmi ses engagements, il promet de proposer à l’assemblée nationale la gratuité des soins pour les accouchements. Il s'est aussi engagé pour la construction d’un château d’eau à Moroni. D’autres candidats l’on suivi pour expliquer à l’assistance l’intérêt de s’engager pour le "parti de la jeunesse et de voter pour ses candidats". Quant à Kiki, candidat à Moroni sud, il a promis de défendre l’intérêt général à l’assemblée nationale, de proposer des textes qui protégeront les investisseurs locaux et étrangers.
Le leader du parti Orange s’est étonné par ailleurs du comportement des élus qui, en contradiction avec les règles républicaines, font les meetings de campagnes. « Je croyais qu’on allait s’affronter en 2016, mais s’ils veulent, on peut démarrer dès maintenant. Nous on est prêts », a-t-il lancé faisant allusion au gouverneur Mouigni Baraka et le vice-président Mamadou. Durant son discours de mobilisation des électeurs, Kiki a mis en garde contre tous ceux qui seraient tentés par l’organisation de fraudes électorales. « Que ce soit la CENI, les CEII, l’armée ou autre institutions, celle qui acceptera de mener des opérations visant à frauder les élections, verra la colère d’un peuple s’abattre sur lui », a-t-il insisté.
Ali Mmadi
Photos.© Oustadh Padré