Le 20e rapport annuel de l'ONG allemande Transparency International établit un classement de 175 pays, du plus corrompu au plus vertueu...
Le 20e rapport annuel de l'ONG allemande Transparency International établit un classement de 175 pays, du plus corrompu au plus vertueux, sur une échelle de 0 à 100. Pour établir son indice de perceptions de la corruption, Transparency rassemble des avis d'experts au sein d'organisations, telles que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la Fondation allemande Bertelsmann. L’indice de perceptions de la corruption est élaboré à partir de l’opinion d’experts sur la corruption dans le secteur public. Les pays obtenant une note élevée disposent souvent d’une administration transparente permettant aux citoyens de demander des comptes à leurs responsables. À l’inverse, une mauvaise note dénote un recours systématique à des pots-de-vin, l’absence de sanctions en cas de corruption et une inéquation entre les activités de l’administration et les besoins de la population. « L’Indice de perceptions de la corruption 2014 montre que les abus de pouvoir des responsables politiques et des hauts fonctionnaires entravent la croissance économique et les efforts de lutte contre la corruption », affirme José Ugaz, président de Transparency International. Dans ce 20e rapport, les Comores sont reléguées… à la 142e place avec une note de 28 points sur 100. L’année dernière, les Comores étaient placées à la 127eme place avec une note de 28/100.
Le dossier 2011 de votre blog « Comores-droit » disponible dans le site Comores-droit.com était consacré à la lutte contre la corruption engagée par le Président de le l'Union, Ikililou Dhoinine, qui avait placé parmi ses priorités la lutte contre la corruption dès son investiture en 2011. Toutefois,en trois ans et demi de pouvoir, ce dernier n’a fait que multiplier les discours populistes et démagogiques portant sur sa volonté de lutter contre la corruption sans prendre la moindre sanction à l’encontre de ceux et celles qui pillent les deniers publics. Le 9 octobre dernier, au palais présidentiel de Beit-Salam, il avait encore une fois exhorté pour la énième fois les Directeurs Généraux des sociétés d’état, des établissements publics et la Commission Nationale de prévention et de lutte contre la corruption à donner le meilleure d’eux-mêmes, pour lutter contre les mauvaises pratiques de la corruption et du favoritismes dans le respect des normes et des réglementation en vigueur dans le pays. « J’appelle chacun de vous à prendre ses responsabilités car, pour ma part, je prendrai les miennes ». A ce jour, il n’a toujours pas ses responsabilités et les personnes soupçonnées de détournement des fonds pavanent dans ce pays et certains se portent, sans scrupule, candidats aux prochaines élections des mois de janvier et février 2015.
Cette nouvelle classification des Comores de Transparency International démontre encore une fois que la corruption a pris des proportions inquiétantes dans notre pays. Des actions vigoureuses et immédiates tardent à venir notamment l'application des jugements et arrêts définitifs rendus par les tribunaux et Cours qui ont prononcé la confiscation des produits, biens, matériels provenant des actes de corruption avérés. La corruption est devenue une véritable menace pour la stabilité et la sécurité du pays. Elle compromet le développement de ce pays.
Excellence Monsieur le Président, le pays souffre des méfaits de cette corruption, il est temps de sortir de votre angélisme et de sévir pour une fois avant que ces affaires decorruption ne vous rattrapent à la fin de votre mandat ! Par ComoresDroit
Photo.Image d'illustration
Le dossier 2011 de votre blog « Comores-droit » disponible dans le site Comores-droit.com était consacré à la lutte contre la corruption engagée par le Président de le l'Union, Ikililou Dhoinine, qui avait placé parmi ses priorités la lutte contre la corruption dès son investiture en 2011. Toutefois,en trois ans et demi de pouvoir, ce dernier n’a fait que multiplier les discours populistes et démagogiques portant sur sa volonté de lutter contre la corruption sans prendre la moindre sanction à l’encontre de ceux et celles qui pillent les deniers publics. Le 9 octobre dernier, au palais présidentiel de Beit-Salam, il avait encore une fois exhorté pour la énième fois les Directeurs Généraux des sociétés d’état, des établissements publics et la Commission Nationale de prévention et de lutte contre la corruption à donner le meilleure d’eux-mêmes, pour lutter contre les mauvaises pratiques de la corruption et du favoritismes dans le respect des normes et des réglementation en vigueur dans le pays. « J’appelle chacun de vous à prendre ses responsabilités car, pour ma part, je prendrai les miennes ». A ce jour, il n’a toujours pas ses responsabilités et les personnes soupçonnées de détournement des fonds pavanent dans ce pays et certains se portent, sans scrupule, candidats aux prochaines élections des mois de janvier et février 2015.
Cette nouvelle classification des Comores de Transparency International démontre encore une fois que la corruption a pris des proportions inquiétantes dans notre pays. Des actions vigoureuses et immédiates tardent à venir notamment l'application des jugements et arrêts définitifs rendus par les tribunaux et Cours qui ont prononcé la confiscation des produits, biens, matériels provenant des actes de corruption avérés. La corruption est devenue une véritable menace pour la stabilité et la sécurité du pays. Elle compromet le développement de ce pays.
Excellence Monsieur le Président, le pays souffre des méfaits de cette corruption, il est temps de sortir de votre angélisme et de sévir pour une fois avant que ces affaires decorruption ne vous rattrapent à la fin de votre mandat ! Par ComoresDroit
Photo.Image d'illustration