Les dribbles du crypto-sambisme dépassent ceux de Pelé, Larbi Ben Barek et Garrincha Pour comprendre les dribbles menteurs des crypto-sambi...
Les dribbles du crypto-sambisme dépassent ceux de Pelé, Larbi Ben Barek et Garrincha
Pour comprendre les dribbles menteurs des crypto-sambistes sur la démission du non moins crypto-sambiste, mais de repêchage et rattrapage «historiques» qu’est Ahmed Ben Saïd Djaffar, les dribbles des Diego Armando Maradona, Ronaldinho, Roger Milla, Ronaldo, Zinedine Zidane et autres Neymar ne suffisent pas. Il faut remonter aux années 1950-1960, quand les grands joueurs de football s’appelaient encore Pelé, Larbi Ben Barek, Garrincha et autres Didi. Par la suite, il faudra bifurquer vers Ibrahim Babangida, l’ancien Président du Nigeria qui, du fait de ses spectaculaires manœuvres dilatoires, était joyeusement surnommé «Maradona». De fait, le lexique politique emprunte beaucoup aujourd’hui au répertoire footballistique parce que c’est la première fois dans l’Histoire de l’humanité qu’un homme qui a été chassé vertement de sa fonction tente de se donner bonne figure en prétendant crânement qu’il a pris lui-même la décision et l’initiative de démissionner.
C’est du «culot de voleur», comme on dit à Mohéli. Pour en arriver à toutes ces conclusions, il a fallu que le bon Ahmed Ben Saïd Djaffar, inimitable chef de la diplomatie du «crac, crac» d’Ahmed Sambi, de 2006 à 2010, devenu en 2013 le Directeur du Cabinet du Gouverneur Anissi Chamssidine de l’Île autonome d’Anjouan, vienne d’être «démissionné» par le chef de l’exécutif d’Anjouan. Samedi 6 décembre 2014, au moment de son limogeage, Ahmed Ben Saïd Djaffar était tout simplement à Paris, où il venait d’arriver avec la troupe folklorique et du cirque des crypto-sambistes admis à entrer en France, pendant que d’autres ont été invités à rentrer chez eux car il était impossible de leur octroyer un Visa Schengen. Ça commence bien donc à l’Ambassade de France à Moroni, où on a compris la nocivité de la présence de certains individus sur le territoire français. La suite sera forcément bonne. Et puis, voilà: comme l’homme Ahmed Ben Saïd Djaffar a été chassé de son poste, il a envoyé sa démission aux lecteurs de Facebook. Quelle hypocrisie et quelle mystification! Quel manque d’éducation! Comment peut-il faire ça alors que la décision de son envoi à Limoges a été prise avant et par le Gouverneur Anissi Chamssidine. Il n’y a que les crypto-sambistes pour mettre en scène des scénarii aussi menteurs.
En réalité, dès que s’opéra la rupture politique entre le Gouverneur Anissi Chamssidine et Ahmed Sambi, le départ d’Ahmed Ben Saïd Jaffar du Gouvernorat était à l’ordre du jour et était devenu inévitable. Il n’était pas devenu Directeur du Cabinet du Gouverneur par compétence, car on ne lui connaît aucune expertise, ni compétence, mais parce que les «bonnes relations» d’alors entre Anissi Chamssidine et Ahmed Sambi avaient permis cette nomination de pure complaisance. Or, dès que la rupture a été consommée entre les deux anciens alliés, Ahmed Ben Saïd Djaffar avait dit que le maintien à son poste ne dépendait pas de son chef, le Gouverneur d’Anjouan, mais du Parti des Consanguins et de la Consanguinité politique d’Ahmed Sambi: «Mon maintien au poste de Directeur de Cabinet, dépend du parti Djuwa et non du Gouverneur Anissi». Ce ne sont pas l’intelligence et la modestie qui étouffent cet homme-là. Anissi Chamssidine a eu le prétentieux gommeux en beauté, par son discours sur mesure du 13 septembre 2014: «Les membres de mon exécutif seront candidats aux élections des Députés et des Conseillers, et celui qui ne le veut pas devra me remettre sa démission», étant bien entendu qu’«après les élections, il y aura un nouveau gouvernement. Mais, si je ne donne pas la chance à mes Commissaires de voir ce qu’ils valent aux yeux des Anjouanais avant de les remplacer, je n’aurai pas été juste avec eux». Là, le sort d’Ahmed Saïd Ben Djaffar était scellé car on ne voit pas ce chantre de la consanguinité politique, chère à son cousin Ahmed Sambi abandonner son Parti de Consanguins pour aller chez le Gouverneur.
Finalement donc, Anissi Chamssidine mérite bien son titre de «Meilleur Gouverneur des Comores», face au Gouverneur Mouigni Baraka de la Grande-Comore et accessoirement le plus grand boxeur-catcheur comorien de tous les temps, et de Mohamed Ali Saïd de Mohéli, surnommé «Djoudja», où le «Démon de la fin du monde». Le Gouverneur d’Anjouan a agi avec une finesse politique digne des plus grands manœuvriers et stratèges politiques, et c’est à son honneur.
En entrant dans l’avion transportant d’autres crypto-sambistes vers Paris, Ahmed Ben Saïd Djaffar a montré à son chef de quel côté politique penchait son cœur, et ça lui a coûté bonbon. Il y a des mois qu’il dit vouloir occuper le fauteuil de Gouverneur de l’île d’Anjouan à la place de son désormais ancien chef, qui vient de le renvoyer à ses fières études, et il en paie le prix, recevant ce samedi 6 décembre 2014 son solde de tout compte. Et puis, pour un ancien chef de la diplomatie comorienne, Ahmed Ben Saïd Djaffar a manqué de diplomatie, panache et élégance. Comme on sait, il a publié sa démission «posthume» sur Facebook au lieu de l’adresser au Gouverneur Anissi Chamssidine qui, de toute façon, n’en demandait pas puisqu’il savait qu’il venait de chasser du Gouvernorat son ancien collaborateur. Le geste lui-même consistant à passer par Facebook se voudrait un signe de modernité, alors qu’il s’agit de la manifestation d’une colère revancharde et vengeresse d’un homme blessé profondément dans son ego et manquant d’éducation et de bonnes manières. Il n’a pas su gérer sa sortie du Gouvernorat de l’île d’Anjouan et a agi en mauvais garçon. Ce qui n’étonne personne. Il ne faut pas lui demander l’impossible.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 7 décembre 2014.
Pour comprendre les dribbles menteurs des crypto-sambistes sur la démission du non moins crypto-sambiste, mais de repêchage et rattrapage «historiques» qu’est Ahmed Ben Saïd Djaffar, les dribbles des Diego Armando Maradona, Ronaldinho, Roger Milla, Ronaldo, Zinedine Zidane et autres Neymar ne suffisent pas. Il faut remonter aux années 1950-1960, quand les grands joueurs de football s’appelaient encore Pelé, Larbi Ben Barek, Garrincha et autres Didi. Par la suite, il faudra bifurquer vers Ibrahim Babangida, l’ancien Président du Nigeria qui, du fait de ses spectaculaires manœuvres dilatoires, était joyeusement surnommé «Maradona». De fait, le lexique politique emprunte beaucoup aujourd’hui au répertoire footballistique parce que c’est la première fois dans l’Histoire de l’humanité qu’un homme qui a été chassé vertement de sa fonction tente de se donner bonne figure en prétendant crânement qu’il a pris lui-même la décision et l’initiative de démissionner.
C’est du «culot de voleur», comme on dit à Mohéli. Pour en arriver à toutes ces conclusions, il a fallu que le bon Ahmed Ben Saïd Djaffar, inimitable chef de la diplomatie du «crac, crac» d’Ahmed Sambi, de 2006 à 2010, devenu en 2013 le Directeur du Cabinet du Gouverneur Anissi Chamssidine de l’Île autonome d’Anjouan, vienne d’être «démissionné» par le chef de l’exécutif d’Anjouan. Samedi 6 décembre 2014, au moment de son limogeage, Ahmed Ben Saïd Djaffar était tout simplement à Paris, où il venait d’arriver avec la troupe folklorique et du cirque des crypto-sambistes admis à entrer en France, pendant que d’autres ont été invités à rentrer chez eux car il était impossible de leur octroyer un Visa Schengen. Ça commence bien donc à l’Ambassade de France à Moroni, où on a compris la nocivité de la présence de certains individus sur le territoire français. La suite sera forcément bonne. Et puis, voilà: comme l’homme Ahmed Ben Saïd Djaffar a été chassé de son poste, il a envoyé sa démission aux lecteurs de Facebook. Quelle hypocrisie et quelle mystification! Quel manque d’éducation! Comment peut-il faire ça alors que la décision de son envoi à Limoges a été prise avant et par le Gouverneur Anissi Chamssidine. Il n’y a que les crypto-sambistes pour mettre en scène des scénarii aussi menteurs.
En réalité, dès que s’opéra la rupture politique entre le Gouverneur Anissi Chamssidine et Ahmed Sambi, le départ d’Ahmed Ben Saïd Jaffar du Gouvernorat était à l’ordre du jour et était devenu inévitable. Il n’était pas devenu Directeur du Cabinet du Gouverneur par compétence, car on ne lui connaît aucune expertise, ni compétence, mais parce que les «bonnes relations» d’alors entre Anissi Chamssidine et Ahmed Sambi avaient permis cette nomination de pure complaisance. Or, dès que la rupture a été consommée entre les deux anciens alliés, Ahmed Ben Saïd Djaffar avait dit que le maintien à son poste ne dépendait pas de son chef, le Gouverneur d’Anjouan, mais du Parti des Consanguins et de la Consanguinité politique d’Ahmed Sambi: «Mon maintien au poste de Directeur de Cabinet, dépend du parti Djuwa et non du Gouverneur Anissi». Ce ne sont pas l’intelligence et la modestie qui étouffent cet homme-là. Anissi Chamssidine a eu le prétentieux gommeux en beauté, par son discours sur mesure du 13 septembre 2014: «Les membres de mon exécutif seront candidats aux élections des Députés et des Conseillers, et celui qui ne le veut pas devra me remettre sa démission», étant bien entendu qu’«après les élections, il y aura un nouveau gouvernement. Mais, si je ne donne pas la chance à mes Commissaires de voir ce qu’ils valent aux yeux des Anjouanais avant de les remplacer, je n’aurai pas été juste avec eux». Là, le sort d’Ahmed Saïd Ben Djaffar était scellé car on ne voit pas ce chantre de la consanguinité politique, chère à son cousin Ahmed Sambi abandonner son Parti de Consanguins pour aller chez le Gouverneur.
Finalement donc, Anissi Chamssidine mérite bien son titre de «Meilleur Gouverneur des Comores», face au Gouverneur Mouigni Baraka de la Grande-Comore et accessoirement le plus grand boxeur-catcheur comorien de tous les temps, et de Mohamed Ali Saïd de Mohéli, surnommé «Djoudja», où le «Démon de la fin du monde». Le Gouverneur d’Anjouan a agi avec une finesse politique digne des plus grands manœuvriers et stratèges politiques, et c’est à son honneur.
En entrant dans l’avion transportant d’autres crypto-sambistes vers Paris, Ahmed Ben Saïd Djaffar a montré à son chef de quel côté politique penchait son cœur, et ça lui a coûté bonbon. Il y a des mois qu’il dit vouloir occuper le fauteuil de Gouverneur de l’île d’Anjouan à la place de son désormais ancien chef, qui vient de le renvoyer à ses fières études, et il en paie le prix, recevant ce samedi 6 décembre 2014 son solde de tout compte. Et puis, pour un ancien chef de la diplomatie comorienne, Ahmed Ben Saïd Djaffar a manqué de diplomatie, panache et élégance. Comme on sait, il a publié sa démission «posthume» sur Facebook au lieu de l’adresser au Gouverneur Anissi Chamssidine qui, de toute façon, n’en demandait pas puisqu’il savait qu’il venait de chasser du Gouvernorat son ancien collaborateur. Le geste lui-même consistant à passer par Facebook se voudrait un signe de modernité, alors qu’il s’agit de la manifestation d’une colère revancharde et vengeresse d’un homme blessé profondément dans son ego et manquant d’éducation et de bonnes manières. Il n’a pas su gérer sa sortie du Gouvernorat de l’île d’Anjouan et a agi en mauvais garçon. Ce qui n’étonne personne. Il ne faut pas lui demander l’impossible.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 7 décembre 2014.