Communiqué PEC Le Parti pour l'Entente comorienne dénonce fermement le mémorandum d’entente établi entre les partis politiques, la CENI...
Communiqué PEC
Le Parti pour l'Entente comorienne dénonce fermement le mémorandum d’entente établi entre les partis politiques, la CENI et le ministère de l’Intérieur, sensé établir une procédure visant à purger les anomalies et autres rejets ou irrecevabilités de candidatures, mais qui va à l'encontre de la Constitution, de la loi portant code électoral, de l’arrêt de la Cour constitutionnelle exigeant la démission effective au moment du dépôt de candidatures des candidats exerçant des hautes fonctions de l'État.
Une interprétation commune ou consensuelle consécutive à une décision de la Cour constitutionnelle peut se comprendre, mais, avant que celle-ci ne se prononce, le Pec condamne le rafistolage d'un « consensus » aux contours incertains et qui, s'il venait à être appliqué avant que le droit ne soit dit, risque de compromettre tout le processus électoral en ouvrant à un millefeuilles inextricable de contestations autrement plus graves.
Si une démarche politique consensuelle visant à l'exercice apaisé de la démocratie est toujours la bienvenue, notamment pour établir un climat de sérénité et de respect entre les différents candidats ou partis politiques tout au long du processus électoral, en revanche le Pec appelle à sortir des petites manœuvres politiciennes et considère que seule la Cour constitutionnelle est habilitée à statuer sur les recours déposés conformément aux textes en vigueur.
Fait à Moroni, le 09/12/2014
Le Bureau Politique
Le Parti pour l'Entente comorienne dénonce fermement le mémorandum d’entente établi entre les partis politiques, la CENI et le ministère de l’Intérieur, sensé établir une procédure visant à purger les anomalies et autres rejets ou irrecevabilités de candidatures, mais qui va à l'encontre de la Constitution, de la loi portant code électoral, de l’arrêt de la Cour constitutionnelle exigeant la démission effective au moment du dépôt de candidatures des candidats exerçant des hautes fonctions de l'État.
Une interprétation commune ou consensuelle consécutive à une décision de la Cour constitutionnelle peut se comprendre, mais, avant que celle-ci ne se prononce, le Pec condamne le rafistolage d'un « consensus » aux contours incertains et qui, s'il venait à être appliqué avant que le droit ne soit dit, risque de compromettre tout le processus électoral en ouvrant à un millefeuilles inextricable de contestations autrement plus graves.
Si une démarche politique consensuelle visant à l'exercice apaisé de la démocratie est toujours la bienvenue, notamment pour établir un climat de sérénité et de respect entre les différents candidats ou partis politiques tout au long du processus électoral, en revanche le Pec appelle à sortir des petites manœuvres politiciennes et considère que seule la Cour constitutionnelle est habilitée à statuer sur les recours déposés conformément aux textes en vigueur.
Fait à Moroni, le 09/12/2014
Le Bureau Politique