« On ne peut pas vivre à Moroni, y faire fructifeir ses affaires et refuser en même temps, de payer la voirie » c’est ce qu’a déclaré le ...
« On ne peut pas vivre à Moroni, y faire fructifeir ses affaires et refuser en même temps, de payer la voirie » c’est ce qu’a déclaré le Président de la République aux responsables de la commission des déchets reçus hier 26 novembre 2014, au Palais de Beit-Salam et conduite par le Commissaire à la production et à l’environnement de l’île Autonome de Ngazidja.
En les conviant à la rencontre, le Président de la République a voulu écouter toutes les parties concernées par cette question et connaitre clairement les causes de l’entassement des ordures dans la capitale alors qu’il existe des équipes chargées du ramassage, de la gestion des lieux et du site d’accueil des ordures ménagères.
Le Chef de l’Etat a appelé à une réflexion profonde qui pourrait créer une synergie entre tous les acteurs, encourager ceux qui travaillent jour et nuit pour donner à la capitale, l’image qu’elle mérite.
« Vivre à Moroni, impose certaines conditionnalités, et nous sommes tous astreints à nous y conformer. Il va falloir que tout le monde participe d’une façon ou d’une autre au maintien de la propreté dans la capitale », a expliqué le Président de la République.
Parlant au nom du Gouvernorat, M. Jawad Said Youssouf a expliqué que la volonté de faire mieux y est malgré les maigres moyens existants. Il a appelé à plus de coopération et de collaboration entre le Gouvernorat et la Mairie dans la gestion des ordures.
Pour Mme Fatima Chami, les montagnes d’ordures qu’on observe dans les grandes artères de la capitale, reflètent un réel problème de gestion et il convient de savoir qui, de la mairie ou du commissariat à l’environnement doit gérer ce dossier. « Les 28 000 ménages de Moroni ont manifesté leur ferme volonté de contribuer à la propreté de la capitale, il se pose un problème de gestion des fonds c’est vrai, mais des solutions existent et ensemble, nous pourrions assurer la propreté de Moroni en attendant l’élection du nouveau Maire », a-t-elle ajouté.
Un membre de la Direction Technique qui assure la propreté de la ville, a pour sa part dénoncé le manque de transparence dans la gestion des fonds (entre 10 et 12 millions de francs par mois) générés par les marchés tout en réclamant plus de sécurité pour pouvoir continuer le travail d’assainissement des marchés.
Le Directeur de Cabinet du Commissaire à l’environnement a expliqué à son tour qu’il faudrait discuter avec les prestataires et appuyer le Direction Technique pour lui permettre d’assurer la propreté jusqu’à l’élection du nouveau maire.
L’Union des Associations de Moroni (37), a indexé la confusion des rôles et le jeu de cache-cache observés à la Mairie, ce qui n’est pas de nature à faciliter le travail.
« Un cahier de charges existe, nous connaissons le nombre de ménages de Moroni, le nombre des camions de ramassage et les gérants du site d’Itsoundzou. Il ne nous reste plus qu’à nous concerter pour assurer ensemble, la propreté de la capitale jusqu’à l’élection du nouveau Maire tout en réfléchissant sur l’éventualité d’un nouveau site », a conclu le représentant de l’Union des Associations de Moroni.
Par Beit Salam
En les conviant à la rencontre, le Président de la République a voulu écouter toutes les parties concernées par cette question et connaitre clairement les causes de l’entassement des ordures dans la capitale alors qu’il existe des équipes chargées du ramassage, de la gestion des lieux et du site d’accueil des ordures ménagères.
Le Chef de l’Etat a appelé à une réflexion profonde qui pourrait créer une synergie entre tous les acteurs, encourager ceux qui travaillent jour et nuit pour donner à la capitale, l’image qu’elle mérite.
« Vivre à Moroni, impose certaines conditionnalités, et nous sommes tous astreints à nous y conformer. Il va falloir que tout le monde participe d’une façon ou d’une autre au maintien de la propreté dans la capitale », a expliqué le Président de la République.
Parlant au nom du Gouvernorat, M. Jawad Said Youssouf a expliqué que la volonté de faire mieux y est malgré les maigres moyens existants. Il a appelé à plus de coopération et de collaboration entre le Gouvernorat et la Mairie dans la gestion des ordures.
Pour Mme Fatima Chami, les montagnes d’ordures qu’on observe dans les grandes artères de la capitale, reflètent un réel problème de gestion et il convient de savoir qui, de la mairie ou du commissariat à l’environnement doit gérer ce dossier. « Les 28 000 ménages de Moroni ont manifesté leur ferme volonté de contribuer à la propreté de la capitale, il se pose un problème de gestion des fonds c’est vrai, mais des solutions existent et ensemble, nous pourrions assurer la propreté de Moroni en attendant l’élection du nouveau Maire », a-t-elle ajouté.
Un membre de la Direction Technique qui assure la propreté de la ville, a pour sa part dénoncé le manque de transparence dans la gestion des fonds (entre 10 et 12 millions de francs par mois) générés par les marchés tout en réclamant plus de sécurité pour pouvoir continuer le travail d’assainissement des marchés.
Le Directeur de Cabinet du Commissaire à l’environnement a expliqué à son tour qu’il faudrait discuter avec les prestataires et appuyer le Direction Technique pour lui permettre d’assurer la propreté jusqu’à l’élection du nouveau maire.
L’Union des Associations de Moroni (37), a indexé la confusion des rôles et le jeu de cache-cache observés à la Mairie, ce qui n’est pas de nature à faciliter le travail.
« Un cahier de charges existe, nous connaissons le nombre de ménages de Moroni, le nombre des camions de ramassage et les gérants du site d’Itsoundzou. Il ne nous reste plus qu’à nous concerter pour assurer ensemble, la propreté de la capitale jusqu’à l’élection du nouveau Maire tout en réfléchissant sur l’éventualité d’un nouveau site », a conclu le représentant de l’Union des Associations de Moroni.
Par Beit Salam