Suis-je ou non favorable au retour de Marc Ravolomanana: ma réponse est oui! Car il faut que Madagascar intègre, le concert des Nations ...
Suis-je ou non favorable au retour de Marc Ravolomanana: ma réponse est oui! Car il faut que Madagascar intègre, le concert des Nations dans le domaine des Droits de l'Homme.Il faut que Ravolomanana se plie au régime démocratique, qu'il devienne le Chef de l'opposition.
La réconciliation serait formidable,mais je crains que beaucoup de victimes aussi bien des agissements de Didier Ratsiraka,en 1991, de Marc Ravalomanana de 2002 à 2008 et de Andry Rajoelina de 2009à 2013 se sentiront frustrées,au cas où il y aura une amnistie générale. Mais celà peut s'applanir par des dédommagements financiers.
La situation actuelle du Président Hery est sensible, car il n'a plus de majorité à l'Assemblée Nationale, certes vous allez me dire que le MAPAR attend son appel: il ne peut le faire car c'est la Communauté Internationale qui n'en veut pas.Si Hery veut se constituer une nouvelle majorité parlementaire ou politique,seule une voie se présente: Un gouvernement d'Union Nationale comprenant tous les Partis politiques.
Le Président Rajoanarimampianina,est bien conscient de la situation réelle du pays et des difficultés qu' il doit affronter pour ramener une stabilité palpable à tous les niveaux dans tout le pays.
Un geste que je salue, car il démontre que le sens de la reconnaissance envers la générosité existe bien dans la population Malagasy:. Une cinquantaine de représentants de citoyens ont octroyé samedi dernier sur son lieu de travail un certificat de reconnaissance, assorti d'une somme générée par les cotisations volontaires, au policier "Ratsikitsiky", le commissaire central de Antananarivo monsieur Germain Ratsirombahina était présent à cette cérémonie à l'initiative de simples citoyens.
Voyons ensemble une évaluation de la situation économique de Madagascar, avec cet exemple, si les politiciens ne comprennent pas qu'il faut maintenant TRAVAILLER, UNIFIER,aussi sauf situation grave, mon blog sera à la disposition de tous ceux qui veulent oeuvrer pour la relance de la croissance, Malgaches, prenez connaissance de la véritable situation de votre Pays et ensemble oeuvrons pour mettre une FIN à cette spirale de la misère!
L'eau et l'assainissement est un des grands secteurs où Madagascar est encore à la traîne. Selon la ministre de l'eau Ndahimananjara, 43% seulement des Malgaches ont accès à l'eau potable. Madagascar a connu une forte croissance démographique (2,9%), la population ayant augmenté de plus de 3 millions de personnes de 2008 à 2013.
Les estimations indiquent que, de 2008 à 2013, la proportion de la population vivant sous le seuil de pauvreté (qui était déjà élevée avant la crise) a sans doute augmenté de plus de 10 points de pourcentage. Aujourd'hui, plus de 92% de la population vit avec moins de 2 dollars de parité de pouvoir d'achat par jour ce qui fait de Madagascar l'un des pays les plus pauvres au monde.
L'aide liée à la crise dans les secteurs sociaux, selon les estimations, le nombre d'enfants non scolarisés a augmenté de plus de 600.000. La malnutrition aiguë des enfants reste un problème critique. Dans certaines zones, elle a augmenté de plus de 50%. De nombreux centres de soins de santé ont été fermés, et les parents pauvres ont dû assumer une lourde part du coût de scolarisation de leurs enfants, en raison de la défaillance du financement étatique. Cette évolution hypothèque le bien-être des générations futures.
À ce jour, Madagascar ne sera pas en mesure d'atteindre la plupart des Objectifs du Millénaire pour le développement d'ici 2015, même ceux qui avaient été jugés, avant la crise, potentiellement réalisables tels que la réduction de la mortalité infantile, l'augmentation du taux net de scolarisation et d'achèvement dans le primaire, ainsi que l'élimination de l'extrême pauvreté.Le maintien de la stabilité macroéconomique a dû se faire sous une pression croissante. Les recettes fiscales sont en baisse, la fraude fiscale a augmenté, et la capacité à maintenir le niveau des dépenses globales est remise en cause en raison des pressions politiques, des grèves et des chocs. Même si la gestion macro-économique reste prudente, le transfert des coûts d'assainissement d'une situation fiscale affaiblie au prochain gouvernement est un risque réel.
L'aide officielle sur la période 2014 a chuté d'environ 30%, avec une proportion importante transférée vers des programmes humanitaires, ce qui soulève la question de leur pérennité. En plus des dégâts causés par les cyclones, des coupes budgétaires sévères en matière d'investissement et de maintenance ont aggravé la dégradation des routes et des infrastructures d'eau et d'électricité ce qui entrave la croissance à moyen et à long terme de l'économie malgache.Les risques actuels liés au contexte économique mondial, en particulier en Europe, augmentent la vulnérabilité de l'économie malgache, compte tenu de sa dépendance aux exportations et au tourisme. Le pays est aussi très vulnérable aux catastrophes naturelles (tels que les cyclones de 2008 et 2012). La crise politique est devenue un obstacle majeur qui empêche de faire face à ces chocs et d'en atténuer l'impact. L'invasion acridienne en cours menace la production agricole et la sécurité alimentaire. La FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) estime que jusqu'à 60% de la récolte de riz est menacée. Le Gouvernement en place représente un obstacle à la mise en place d'une réponse appropriée.
L'affaiblissement de l'état de droit, l'insécurité croissante, la mauvaise gouvernance dans l'exploitation des ressources naturelles (bois de rose, or, pierres précieuses), des progrès limités sur le front anti-corruption et la faible transparence dans la gestion des ressources publiques sont des problèmes que Hery n'a toujours pas commencé à régler. Il y a eu peu de nouveaux investissements nationaux ou étrangers. Le manque de dynamisme économique global, les problèmes croissants d'infrastructures (notamment, l'état des routes et l'accès à électricité), ainsi que la détérioration de l'environnement de la gouvernance nuisent aux perspectives de croissance à court et à long terme du secteur privé. Aucune création importante d'emplois n'a pu, ou ne pourra, avoir lieu dans ce contexte.
Madagascar était déjà parmi les pays les plus pauvres du monde . La crise détourne l'attention d'un ensemble de défis cruciaux, hypothéquant ainsi l'avenir des citoyens malgaches.
21 OCTOBRE 2014 | PAR PHILIPPE DIVAY
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