L’Assemblée nationale malgache se réunit en session ordinaire à partir de ce mardi 21 octobre. L'évènement s’annonce tendu pour le gou...
L’Assemblée nationale malgache se réunit en
session ordinaire à partir de ce mardi 21 octobre. L'évènement s’annonce
tendu pour le gouvernement, car la majorité présidentielle se morcelle.
Les députés de la mouvance Ravalomanana ont annoncé qu’ils basculaient
dans l’opposition et le mécontentement s’amplifie dans les rangs du
groupe parlementaire présidentiel. Le gouvernement fait face à plusieurs
fronts en même temps.
Le pouvoir est de nouveau en
situation délicate face à l’Assemblée nationale car, la majorité
présidentielle se fissure avec le départ des députés pro-Ravalomanana.
Après le placement en résidence surveillée de leur leader, Marc
Ravalomanana, ces vingt-et-un députés ont annoncé qu’ils se
constitueraient en groupe d’opposition. Le groupe HVM - lié au parti
présidentiel - connaît aussi des défections. Deux de ses piliers ont
annoncé qu’ils démissionnaient pour retrouver plus de liberté. Ils
pourraient emporter, avec eux, une dizaine d’autres élus. Encore une
fois, la partie s’annonce serrée pour le gouvernement.
A chaque session parlementaire, sans député élu, le président Rajaonarimampianina doit gérer des alliances fragiles, notamment avec les indépendants. A cela s’ajoute le conflit avec le Mapar d’Andry Rajoelina, sa famille politique d’origine dont il s’est détourné dès le début de son mandat. Dans les rangs du Mapar, l’amertume d’avoir été écarté du pouvoir est encore vivace. Cependant, au jour d’aujourd’hui, le porte-parole du groupe politique affirme qu’ils n’iront pas jusqu’à une « alliance contre-nature ». Pas de coalition, par conséquent, avec les députés de la mouvance Ravalomanana. RFI
A chaque session parlementaire, sans député élu, le président Rajaonarimampianina doit gérer des alliances fragiles, notamment avec les indépendants. A cela s’ajoute le conflit avec le Mapar d’Andry Rajoelina, sa famille politique d’origine dont il s’est détourné dès le début de son mandat. Dans les rangs du Mapar, l’amertume d’avoir été écarté du pouvoir est encore vivace. Cependant, au jour d’aujourd’hui, le porte-parole du groupe politique affirme qu’ils n’iront pas jusqu’à une « alliance contre-nature ». Pas de coalition, par conséquent, avec les députés de la mouvance Ravalomanana. RFI