Selon une nouvelle étude irlandaise, l'accouchement par césarienne augmenterait le risque d'autisme chez l'enfant. Un lien de ca...
Selon une nouvelle étude irlandaise, l'accouchement par césarienne augmenterait le risque d'autisme chez l'enfant. Un lien de causalité statistique qui rappelle que le recours à la césarienne est trop fréquent.
Les enfants nés par césarienne ont plus de risque de devenir autistes, telle est la conclusion d'une nouvelle étude scientifique irlandaise publiée dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry.
L'équipe de l'University College Cork a passé en revue les statistiques de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, l'Australie, le Canada et la Suède, avant de constaté que l'accouchement par césarienne augmentait le risque d'autisme de 23% en moyenne.
Pour autant, le Professeur Louise Kenny, gynécologue-obstétricienne co-auteure de l'étude, a tenu à nuancer ces résultats :
« Que les parents se rassurent, le risque global d'un enfant de développer un TSA (trouble du spectre autistique) est très faible, et la césarienne est en général une procédure très sécuritaire, qui, lorsqu'elle est médicalement indiquée, peut sauver la vie. »
Eileen Curran, auteure principale de l'étude, a précisé que le lien entre le type d'accouchement et le développement psychologique de l'enfant demeurait complexe.
« Lorsqu'on voit l'augmentation du nombre de césariennes dans le monde, ces données méritent des études supplémentaires, menées sur de plus larges populations, afin de réduire les facteurs aggravants potentiels, et d'explorer les mécanismes de causalité. »
Si le lien entre césarienne et autisme n'est pas encore clairement établi, l'étude souligne les risques potentiels de ce type d'accouchement.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé, seuls 10 à 15% des accouchements devraient se faire par césarienne.
Hors en France, 28% des césariennes pourraient être évitées, d'après une étude de l'Inserm publiée en août 2014. En Irlande, ce sont plus d'un tiers des bébés qui naissent par césarienne.
Si la césarienne paraît être la meilleure option pour la santé de la mère et du bébé à court terme, elle pourrait bien mener à des conséquences sociales et psychologiques importantes chez l'enfant sur le long terme. Par Hélène Bour | topsante.com
Les enfants nés par césarienne ont plus de risque de devenir autistes, telle est la conclusion d'une nouvelle étude scientifique irlandaise publiée dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry.
L'équipe de l'University College Cork a passé en revue les statistiques de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, l'Australie, le Canada et la Suède, avant de constaté que l'accouchement par césarienne augmentait le risque d'autisme de 23% en moyenne.
Pour autant, le Professeur Louise Kenny, gynécologue-obstétricienne co-auteure de l'étude, a tenu à nuancer ces résultats :
« Que les parents se rassurent, le risque global d'un enfant de développer un TSA (trouble du spectre autistique) est très faible, et la césarienne est en général une procédure très sécuritaire, qui, lorsqu'elle est médicalement indiquée, peut sauver la vie. »
Des césariennes trop fréquentes ?
Eileen Curran, auteure principale de l'étude, a précisé que le lien entre le type d'accouchement et le développement psychologique de l'enfant demeurait complexe.
« Lorsqu'on voit l'augmentation du nombre de césariennes dans le monde, ces données méritent des études supplémentaires, menées sur de plus larges populations, afin de réduire les facteurs aggravants potentiels, et d'explorer les mécanismes de causalité. »
Si le lien entre césarienne et autisme n'est pas encore clairement établi, l'étude souligne les risques potentiels de ce type d'accouchement.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé, seuls 10 à 15% des accouchements devraient se faire par césarienne.
Hors en France, 28% des césariennes pourraient être évitées, d'après une étude de l'Inserm publiée en août 2014. En Irlande, ce sont plus d'un tiers des bébés qui naissent par césarienne.
Si la césarienne paraît être la meilleure option pour la santé de la mère et du bébé à court terme, elle pourrait bien mener à des conséquences sociales et psychologiques importantes chez l'enfant sur le long terme. Par Hélène Bour | topsante.com