Depuis samedi, Mayotte est en proie à la violence, ce sont de véritables scènes de guérilla urbaine . Des dizaines de maisons sont partis en...
Depuis samedi, Mayotte est en proie à la violence, ce sont de véritables scènes de guérilla urbaine . Des dizaines de maisons sont partis en fumée et plusieurs personnes ont été blessé, au cours d'affrontements entre bandes rivales. Le conflit oppose des jeunes originaires de Kaweni et Majicavo. L'élément déclencheur est un banal match de football.
Armés de bâtons et machettes les voyous des deux camps ont paralysé la circulation sur plusieurs routes du nord de l'île. Les forces de l'ordre présentes en nombre n'ont pas réussi à empêcher les débordements en tous genres. Ce sont des quartiers entiers qui sont ravagés par les flammes, donnant lieu à des scènes dignes d'un pays en guerre.
Ces émeutes sont symptomatiques du manque de sécurité sur l'île au lagon. Entre les vols de portables, les violences à la personne et les cambriolages, la population mahoraise est excédée. La départementalisation au pas de charge, a pour conséquence le délabrement du tissu social.
Pour solutionner ce fléau, Mayotte doit renouer avec les valeurs traditionnelles de notre archipel. Les jeunes doivent avoir accès à l'éducation morale, que leurs parents recevaient jadis à l'école coranique.
Il faut redonner aux cadis et aux imams la place qui a toujours été la leur dans une société musulmane. Car aujourd'hui ils ont été dépossédé de leurs prérogatives et ne jouent plus qu'un rôle symbolique.
En ce qui concerne les 3000 jeunes mineurs isolés livrés à eux-mêmes, l'aide sociale à l'enfance doit leur trouver des familles d'accueil. Confier ses enfants à des familles mahoraises en échange d'une aide financière est la solution la plus proche des valeurs mahoraises et musulmanes. Cela permettra à ses enfants de fuir la délinquance, pour le plus grand bien des habitants de l'île hippocampe.
Comores Developpement
Armés de bâtons et machettes les voyous des deux camps ont paralysé la circulation sur plusieurs routes du nord de l'île. Les forces de l'ordre présentes en nombre n'ont pas réussi à empêcher les débordements en tous genres. Ce sont des quartiers entiers qui sont ravagés par les flammes, donnant lieu à des scènes dignes d'un pays en guerre.
Ces émeutes sont symptomatiques du manque de sécurité sur l'île au lagon. Entre les vols de portables, les violences à la personne et les cambriolages, la population mahoraise est excédée. La départementalisation au pas de charge, a pour conséquence le délabrement du tissu social.
Pour solutionner ce fléau, Mayotte doit renouer avec les valeurs traditionnelles de notre archipel. Les jeunes doivent avoir accès à l'éducation morale, que leurs parents recevaient jadis à l'école coranique.
Il faut redonner aux cadis et aux imams la place qui a toujours été la leur dans une société musulmane. Car aujourd'hui ils ont été dépossédé de leurs prérogatives et ne jouent plus qu'un rôle symbolique.
En ce qui concerne les 3000 jeunes mineurs isolés livrés à eux-mêmes, l'aide sociale à l'enfance doit leur trouver des familles d'accueil. Confier ses enfants à des familles mahoraises en échange d'une aide financière est la solution la plus proche des valeurs mahoraises et musulmanes. Cela permettra à ses enfants de fuir la délinquance, pour le plus grand bien des habitants de l'île hippocampe.
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