Le premier avion militaire à avoir été complètement développé en Afrique a effectué son premier vol d’essai en public mercredi à Pretoria, ...
Le premier avion militaire à avoir été complètement développé en Afrique a effectué son premier vol d’essai en public mercredi à Pretoria, en Afrique du Sud.
Deux firmes aéronautiques sud-africaines sont à l’origine de cet appareil polyvalent.
L’appareil surprend d’abord par son design original. Le premier avion militaire 100 % africain semble associer un fuselage d’hélicoptère avec une queue double inspirée des bombardiers de la Deuxième Guerre mondiale. L’appareil reste de taille modeste – il est conçu pour deux personnes – mise à part une antenne proéminente à l’avant de l’engin, dont la forme évoque le dard d’un insecte.
L’AHRLAC – acronyme de l’anglais pour avion léger de reconnaissance à haute performance – a effectué avec succès son premier vol d’essai public, mercredi 13 août, depuis l’aéroport Wonderboom de Pretoria. Deux groupes aéronautiques sud-africains, Paramount et Aerosud, ont développé le projet.
Paramount a décrit l’ARHLAC comme « le premier aéronef militaire à ailes fixes à avoir été complètement conçu, testé, et développé en Afrique ». Une soixantaine d’ingénieurs africains ont travaillé près de 315,000 heures sur le premier prototype depuis le lancement du projet en 2011.
« L’émergence de l’Afrique en tant que puissance de plus en plus importante sur la scène économique signifie que le monde attend désormais que l’Afrique joue un plus grand rôle pour empêcher et contrôler les conflits sur le continent », affirme le patron de Paramount, Ivor Ichikowitz, dans un communiqué publié sur le site du groupe.
« La solution est de développer des capacités africaines pour résoudre ces défis africains », continue Ichikowitz.
Paramount ajoute que l’AHRLAC pourrait séduire des clients bien au-delà du continent africain en accomplissant des tâches qui nécessitent habituellement quatre types d’aéronefs différents, de la simple surveillance aux missions d’attaques en passant par les opérations de « guerre électronique ».
Dans une interview à la revue britannique spécialisée dans les affaires militaires « IHS Janes », Ichikowitz affirme que l’AHRLAC pourrait accomplir des missions d’attaque pour un quart du coût que nécessiterait un hélicoptère de combat.
« On peut imaginer que l’AHRLAC va cannibaliser le marché des hélicoptères car il a de très bonnes capacités pour décoller et atterrir rapidement depuis des pistes aériennes non préparées », déclarait ainsi le PDG de Paramount en marge du salon aéronautique de Farnborough le mois dernier.
Citant un interêt de la part de « clients internationaux », la firme sud-africaine espère produire deux à trois exemplaires d’AHRLAC par mois, qui seraient ensuite vendus environ 10 millions de dollars chacun.
Source : www.france24.com
Deux firmes aéronautiques sud-africaines sont à l’origine de cet appareil polyvalent.
L’appareil surprend d’abord par son design original. Le premier avion militaire 100 % africain semble associer un fuselage d’hélicoptère avec une queue double inspirée des bombardiers de la Deuxième Guerre mondiale. L’appareil reste de taille modeste – il est conçu pour deux personnes – mise à part une antenne proéminente à l’avant de l’engin, dont la forme évoque le dard d’un insecte.
L’AHRLAC – acronyme de l’anglais pour avion léger de reconnaissance à haute performance – a effectué avec succès son premier vol d’essai public, mercredi 13 août, depuis l’aéroport Wonderboom de Pretoria. Deux groupes aéronautiques sud-africains, Paramount et Aerosud, ont développé le projet.
Développer les capacités africaines
Paramount a décrit l’ARHLAC comme « le premier aéronef militaire à ailes fixes à avoir été complètement conçu, testé, et développé en Afrique ». Une soixantaine d’ingénieurs africains ont travaillé près de 315,000 heures sur le premier prototype depuis le lancement du projet en 2011.
« L’émergence de l’Afrique en tant que puissance de plus en plus importante sur la scène économique signifie que le monde attend désormais que l’Afrique joue un plus grand rôle pour empêcher et contrôler les conflits sur le continent », affirme le patron de Paramount, Ivor Ichikowitz, dans un communiqué publié sur le site du groupe.
« La solution est de développer des capacités africaines pour résoudre ces défis africains », continue Ichikowitz.
À l’assaut du marché des hélicoptères de combat
Paramount ajoute que l’AHRLAC pourrait séduire des clients bien au-delà du continent africain en accomplissant des tâches qui nécessitent habituellement quatre types d’aéronefs différents, de la simple surveillance aux missions d’attaques en passant par les opérations de « guerre électronique ».
Dans une interview à la revue britannique spécialisée dans les affaires militaires « IHS Janes », Ichikowitz affirme que l’AHRLAC pourrait accomplir des missions d’attaque pour un quart du coût que nécessiterait un hélicoptère de combat.
« On peut imaginer que l’AHRLAC va cannibaliser le marché des hélicoptères car il a de très bonnes capacités pour décoller et atterrir rapidement depuis des pistes aériennes non préparées », déclarait ainsi le PDG de Paramount en marge du salon aéronautique de Farnborough le mois dernier.
Citant un interêt de la part de « clients internationaux », la firme sud-africaine espère produire deux à trois exemplaires d’AHRLAC par mois, qui seraient ensuite vendus environ 10 millions de dollars chacun.
Source : www.france24.com