Le criminel finit toujours par revenir sur le lieu de ses crimes passés Après l’hôtel 5 étoiles Galawa Beach, détruit par Ahmed Sambi, ...
Le criminel finit toujours par revenir sur le lieu de ses crimes passés
Après l’hôtel 5 étoiles Galawa Beach, détruit par Ahmed Sambi, le Foyer des Femmes de Moroni l’a échappé belle. Il a échappé au projet du «Sambi International Ferry Terminal». Comme quoi, on finit toujours par revenir sur le lieu des crimes qu’on a commis par le passé!
Autant signaler que le théâtre sur lequel Ahmed Sambi se met piteusement en scène face à un peuple comorien pris à témoin de ses contrariétés de faits et paroles, constitue la principale source de l’origine de la crise de nerfs d’Ahmed Sambi envers le chef de l’État, le Docteur Ikililou Dhoinine, si ce n’est envers le peuple comorien tout entier. Après l’hôtel Galawa Beach, qu’Ahmed Sambi a littéralement détruit par pure haine de ce qui fonctionne bien, c’était le Foyer des Femmes de Moroni qui était visé par le rêve cauchemardesque que l’ancien Président de nos malheurs appelait avec grandiloquence et mégalomanie maladive «Projet Sambi International Ferry Terminal».
Plus mégalomane que ça, on meurt. Pour rappel, le 16 février 2011, alors Président, Ahmed Sambi avait reçu les partenaires étrangers du fantomatique «Projet Sambi International Ferry Terminal». Ces partenaires ne sont autres que les mêmes: HSS HOLDING, PMC HILL INTERNATIONAL et SCF ENGINEERING. C’était au lendemain d’incidents qui avaient mis les forces de l’ordre face à des habitants de Moroni, opposés au projet fantasque et irresponsable du «Sambi International Ferry Terminal», visant à démolir purement et simplement le Foyer des femmes de Moroni comme il a démoli par pure haine l’hôtel 5 étoiles qu’était le Galawa Beach. Dans la mesure où ces événements étaient inoubliables pour lui et, pour être sur que le cadavre ne bouge plus, il est revenu sur le lieu de son crime innommable:
- À Mitsamihouli, où il a démoli le fleuron économique du pays: le Galawa Beach. Par la suite, il a amusé la galerie et le tapis en promettant de construire 5 nouveaux hôtels de la classe internationale du défunt Galawa Beach (Emplacement n°1 sur la photo).
- Au Foyer des Femmes de Moroni, Ahmed Sambi est passé aux aveux (Emplacement n°2 sur la photo).
Au Foyer des Femmes de Moroni en meeting, l’objectif était de faire oublier son intention malfaisante et destructrice de 2011, c’est-à-dire la démolition de ce patrimoine national. Sur ce lieu devenu incontournable aujourd’hui, il a évoqué un autre crime qu’il a commis sur le dos du peuple comorien: la vente aux enchères publiques internationales de la nationalité comorienne, qu’il a réduite à une simple «citoyenneté économique»: «J’ai constaté que les passeports comoriens sont vendus comme du pain à Dubaï et que beaucoup de bénéficiaires ne remplissent pas les critères d’obtention fixées par la loi sur la citoyenneté économique». Ah bon! Pourtant, par cette déclaration, l’ancien Président au Bulldozer facile reconnait son crime car s’il a constaté que les bénéficiaires ne remplissaient pas les critères d’obtention fixées par la Loi, cela veut dire tout simplement qu’il a remarqué cela même quand il était encore Président des Comores. Sinon, comment peut-il rencontrer des passants dans la rue de Dubaï qui seraient opportunément bénéficiaires de sa «citoyenneté économique» et savoir qu’ils ne remplissaient pas les critères requis? Serait-il devenu Dieu ou devin? Ce Monsieur a non seulement signé son crime, mais il est, de surcroît, passé aux aveux publics. Que faire donc?
Enfin à la Corniche de Moroni, (emplacement n°3 de la photo), après que ses gigantesques panneaux publicitaires soient tombés, il a visité le lieu le 6 juillet 2014. Ha! Le 6 juillet 2014, Ahmed Sambi avait probablement oublié qu’il n’était plus Président des Comores. C’est pourquoi on le voit dans sa voiture décapotable en train de saluer la foule. Cet homme est malade et il faudra le confier à un médecin spécialiste pour le guérir. Sinon, c’était pour bien constater la disparition de son village touristique imaginaire, pour être sûr que le cadavre ne bouge plus. C’est la raison de son retour sur les lieux de son crime, car crime il y a eu de sa part puisqu’il n’a pas fait un repentir actif et sincère. Il est allé au-delà de son intention criminelle, sans arrêter de lui-même la matérialisation de son intention criminelle.
Alors oui, on nous dit que les contrariétés des faits et des paroles si elles sont publiques et devant un témoin vivant nommé le «peuple comorien», cela produit un choc psychologique, un état d’agitation aiguë qui s’appelle aussi «crise de nerfs», la maladie qui affecte l’ancien Président. Ceci explique cela ou cela explique ceci: derrière la théâtralité de l’agitation de l’ancien Président, des dinosaures et des déçus d’un «relais qui ne rassure plus», se cache une crise de nerfs. Une crise de nerfs venue après que le Président Ikililou Dhoinine ait laissé apparaître [next] au grand public, la crise d’hystérie généralisée d’Ahmed Sambi, l’homme qui a étalé les gigantesques panneaux de luxe de son complice malfaisant dénommé Bashar Kiwan, après la névrose caractérisée par l’arrogance enfantine qui avait mobilisé des milliards de francs comoriens juste pour écrire «Mohéli International» sur un avion étranger loué pour deux jours, comme ces limousines que nos «Je viens de Paris» louent pour faire le «Woukoumbi» à Marseille.
Oui, cette crise de nerfs est venue après que le Président Ikililou Dhoinine ait laissé apparaître au grand public les méfaits de la nébuleuse du Chiisme cher à Ahmed Sambi, emprunté en Iran et le témoignage honteux d’un «Docteur» Pirzzaman de la prétendue Fondation Fatima qui devait donner aux Comores 2 milliards d’euros (983.935.500.000 francs comoriens, soit 45 ans d’années de salaires!), et après la tentative tentant de nous vendre «la carte sans le territoire» quand, dans son rêve populiste, l’ancien Président réclamait la présidence tournante pour Mayotte sans le territoire de Mayotte. Ici, la boutique chargée de vendre ce rêve insensé s’était heurtée à l’article 44 de la Constitution comorienne, et la démarche crapuleuse s’était arrêtée soudainement.
Aux Comores, une crise de nerfs s’abat et s’abattra encore d’une manière plus forte dans les prochains jours. Cela risque de tourner très mal. Ce qui serait dommage pour notre pays. À la Télévision nationale comorienne, le Président Ikililou Dhoinine a appelé à la contribution de chacun; pour et par ce motif, je me permets d’alerter pour la deuxième fois le lecteur: la crise que traverse actuellement Ahmed Sambi montre tous les signes d’une crise de nerfs. Ce message consiste à alerter les secours s’ils ne sont pas eux aussi des pompiers pyromanes. La crise de nerfs des sambistes trouve une terre abondante pour se multiplier par trois «grâce» au silence calculé du Président de la République et de son gouvernement. Ahmed Sambi avec les dinosaures sans sagesse et les déçus d’un «relais qui ne rassure plus», adaptent leur stratégie d’agression aux conditions du silence du Président de la République, jusqu’au moment où la crise de nerfs s’abattra sur un peuple mal informé, pour que ce dernier se soulève violemment contre le gouvernement du Président Ikililou Dhoinine. Ainsi, ceux qui se trouvent déjà sous l’emprise de cette crise de nerfs trouveront cette belle occasion. Les tentatives de déstabilisation sont déjà visibles, mais les Comoriens sont bien éveillés.
C’est parce que je ne souhaite pas arriver jusque-là, que je lance cette deuxième alerte. Je suis convaincu que la meilleure façon d’éviter les dommages de cette crise de nerfs serait très probablement d’informer soigneusement et rapidement le peuple comorien sur la vérité de l’héritage maudit: Projet Sambi International Ferry Terminal, HSS HOLDING, PMC HILL INTERNATIONAL, SCF ENGINEERING et la fantomatique Fondation Fatima.
Par Abdou Hamadi dit Mrimdu
© lemohelien – Mardi 15 juillet 2014