Mouigni vient de tomber dans le traquenard des conseillers de l'île. Ces derniers sont décidés à pourrir la fin de mandat du gouverne...
Mouigni vient de tomber dans le traquenard des conseillers de l'île. Ces derniers sont décidés à pourrir la fin de mandat du gouverneur de Ngazidja. Et vu l'attitude de Ngazi-ngomé depuis l'adoption de la motion de censure contre son exécutif, le Conseil a de fortes chances de parvenir à sa fin. Car, au lieu de jouer l'apaisement, de reconnaitre le comportement souvent désinvolte de la plupart de ses commissaires, de prendre acte du vote des conseillers, il engage un bras de fer, appelle les notables et le chef de l’État à son secours, forme des comités de soutien,....
Pendant ce temps, les préoccupations majeures des Wangazidja vont passer au second plan, noyées dans ce débat politico-politicien. Pendant ce temps, le problème de la cherté de la vie, la crise de l'école publique, la question de la gestion des ordures,...vont être envoyés aux oubliettes. N'est-ce pas la preuve que nos dirigeants ne pensent pas à nous, mais à leurs petits intérêts, à la façon dont ils vont conserver le pouvoir, encore et encore.
Bien sûr, j'entends les arguments de l'exécutif de Ngazidja qui invoque un vice de forme et qui, derrière le rideau, encourage un groupe de conseillers à saisir la cour constitutionnelle. Sa stratégie, dit-on : demander la transmission du procès-verbal tout en travaillant en coulisses pour que l'un des secrétaires de la séance ne signe ce Pv...
Je trouve, par ailleurs, incroyable que des commissaires de l'île sèchent une séance de questions-réponses au Conseil sans la moindre raison valable. C'est une forme de mépris vis-à-vis du peuple dont les conseillers sont les dignes représentants. Réfuser de répondre à une telle convocation n'est rien qu'une insulte, un bafouement d'une des règles de la démocratie qui veut que l'exécutif soit contrôlé par le législatif. Choisir de se rendre à l'ouverture de je ne sais quel énième colloque ou séminaire et boycotter une invitation d'élus de la République, c'est un bras d'honneur fait à la nation. Rien que ça. Par Mohamed Inoussa
Pendant ce temps, les préoccupations majeures des Wangazidja vont passer au second plan, noyées dans ce débat politico-politicien. Pendant ce temps, le problème de la cherté de la vie, la crise de l'école publique, la question de la gestion des ordures,...vont être envoyés aux oubliettes. N'est-ce pas la preuve que nos dirigeants ne pensent pas à nous, mais à leurs petits intérêts, à la façon dont ils vont conserver le pouvoir, encore et encore.
Bien sûr, j'entends les arguments de l'exécutif de Ngazidja qui invoque un vice de forme et qui, derrière le rideau, encourage un groupe de conseillers à saisir la cour constitutionnelle. Sa stratégie, dit-on : demander la transmission du procès-verbal tout en travaillant en coulisses pour que l'un des secrétaires de la séance ne signe ce Pv...
Je trouve, par ailleurs, incroyable que des commissaires de l'île sèchent une séance de questions-réponses au Conseil sans la moindre raison valable. C'est une forme de mépris vis-à-vis du peuple dont les conseillers sont les dignes représentants. Réfuser de répondre à une telle convocation n'est rien qu'une insulte, un bafouement d'une des règles de la démocratie qui veut que l'exécutif soit contrôlé par le législatif. Choisir de se rendre à l'ouverture de je ne sais quel énième colloque ou séminaire et boycotter une invitation d'élus de la République, c'est un bras d'honneur fait à la nation. Rien que ça. Par Mohamed Inoussa