Stupeur et effroi dominaient dimanche soir dans les partis politiques après le score historique du FN aux élections européennes, ce derni...
Stupeur et effroi dominaient dimanche soir dans les partis politiques après le score historique du FN aux élections européennes, ce dernier se proclamant "premier parti de France" et réclamant la dissolution de l'Assemblée nationale.
Arrivé troisième derrière l'UMP, le PS, une nouvelle fois désavoué après les municipales, s'interrogeait sur le sens de ce vote.
Pour sa part, l'UMP rejetait la responsabilité de ce score du FN sur François Hollande. Certaines voix appelaient aussi à la "reconstruction" du principal parti d'opposition.
- Marine Le Pen, présidente du FN:
Arrivé troisième derrière l'UMP, le PS, une nouvelle fois désavoué après les municipales, s'interrogeait sur le sens de ce vote.
Pour sa part, l'UMP rejetait la responsabilité de ce score du FN sur François Hollande. Certaines voix appelaient aussi à la "reconstruction" du principal parti d'opposition.
- Marine Le Pen, présidente du FN:
"Le président de la République doit maintenant prendre les dispositions qui s'imposent pour que l'Assemblée devienne nationale, représentative du peuple et à même de mener la politique d'indépendance que le peuple a choisi ce soir"
- Jean-Marie Le Pen: il faut "dissoudre l'Assemblée nationale" et Manuel Valls doit "démissionner".
- Florian Philippot, vice-président du FN: "nous irons porter le message de la France et des Français qui est très, très clair ce soir, très clair par ce score historique du Front National. C'est la première fois dans l'histoire de la Ve République que le Front national est premier parti de France".
- Louis Aliot, vice-président du Front national: un "vrai message patriotique"
- Manuel Valls, Premier ministre: il évoque un "moment grave", un "séisme", et note le "score médiocre des partis de gouvernement, tout particulièrement de la majorité et de la gauche".
- Ségolène Royal, ministre: le score du FN est "un choc à l'échelle du monde". "Ce soir les citoyens du monde et les citoyens européens vont voir qu'en France, un électeur sur quatre a voté pour un parti violemment anti-européen"
- Laurent Fabius, ministre: "un gagnant et beaucoup de perdants".
- Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement: "Il y a une alerte qui est envoyée, qui pour la France dans l'Europe est un signal qui affaiblira sa position, qui pour les républicains nécessite que chacun en prenne bien la mesure".
- Olivier Faure, porte-parole PS: "Le résultat de ces élections européennes en France n'est pas seulement décevant, il est extrêmement préoccupant". "Même si ces résultats peuvent être relativisés par une abstention massive, ils expriment un désarroi civique".
- Jean-François Copé: Le résultat du FN est "l'expression d'une gigantesque colère", d'une "exaspération très forte", avant tout, selon lui, "contre la politique conduite dans notre pays par le président (François) Hollande".
- Laurent Wauquiez, vice-président de l'UMP: "l'UMP va avoir besoin d'une profonde reconstruction"
- Bruno Le Maire: "Je regrette que le Front national arrive en tête. Mais je constate que la seule force capable de résister au Front national, c'est l'UMP".
- Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts (EELV): "Quand le Front national arrive en tête de cette élection, oui c'est une alerte extrêmement forte, et oui le rêve européen est menacé".
- Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche : Le FN en tête est "une information suffocante". "Mon propre résultat est celui de 2009, donc très décevant".
Par AFP | AFP
Manuel Valls : "C'est un choc, un séisme" par LeNouvelObservateur