A Madagascar, c'est la fin d'un feuilleton politico-économique qui dure depuis plusieurs mois. La banque BNI, une des plus grandes ...
A Madagascar, c'est la fin d'un feuilleton politico-économique qui dure depuis plusieurs mois. La banque BNI, une des plus grandes banques du pays avec 25 % du marché bancaire, est vendue à un consortium mauricien et malgache. La BNI Madagascar appartenait à 51 % à la banque française Crédit Agricole, qui a décidé de vendre ses parts.
L'autorité malgache de contrôle, la CSBF, a finalement validé la vente de 51 % des actions de la BNI Madagascar, après des mois de tergiversations. Le Crédit Agricole se retire donc de la banque et c'est le consortium IOFHL, composé de groupes mauricien et malgache, qui devient l'actionnaire majoritaire.
Cette vente répond à une stratégie du Crédit Agricole qui se sépare de ses filiales en Afrique pour se concentrer sur l'Europe et la Méditerranée. Cette vente a connu de nombreux rebondissements car les autorités malgaches et certains actionnaires réclamaient plus de garanties de la part du groupe repreneur.
Inquiétudes des petits porteurs
Mais cette vente ne plaît pas à tout le monde. Elle inquiète même les petits porteurs qui s'interrogent sur les revirements des autorités malgaches dans ce dossier. Ils affirment que le racheteur n'est pas fiable. Suzette Razafindrakoto, leur porte-parole, remarque ainsi que « le consortium a été recomposé et l'entreprise en question n'en fait plus partie ». Selon ces actionnaires minoritaires, les liens avec le racheteur risquent de nuire à l'image de la banque.
Les autorités malgaches, elles, considèrent que les garanties apportées sont suffisantes et que toutes les conditions sont remplies. Parmi elles, le maintien de l'équipe dirigeante pendant deux ans. Par RFI
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