Réunis à Bruxelles au sommet UE - Afrique, les chefs d'Etats africains ont eu droit à un réquisitoire du premier ministre belge Elio D...
Réunis à Bruxelles au sommet UE - Afrique, les chefs d'Etats africains ont eu droit à un réquisitoire du premier ministre belge Elio Di Rupo qui appelé les dirigeants africains à cesser la répression contre les personnes homosexuelles de leurs pays.
"Nous ne pouvons pas tolérer, où que ce soit, que certains soient privés de leurs droits et persécutés en raison de leurs origines, de leur orientation sexuelle, de leur religion ou de leurs convictions" a déclaré le premier ministre belge.
Lui-même homosexuel, Elio Di Rupo a défendu la cause de ses pairs devant les chefs d'Etats africains au nombre desquels figurent le président ougandais Yoweri Kaguta Museveni, numéro 1 des présidents Africains qui n'admettent pas l'union entre deux personnes du même sexe ainsi que les présidents nigérian Goodluck Jonathan et son homologue kényan Uhuru Kenyatta qui ont aussi corsé la répression de l'homosexualité chez eux.
En dehors de l'Afrique du Sud, près de trois quarts des pays africains rejettent l'homosexualité dans leurs législations. Les dirigeants de ces Etats hostiles à l'homosexualité continuent d'être soumis à de nombreuses pressions occidentales. De nombreux partenaires dont le Danemark, la Suède, la Norvège et les Pays-Bas menacent de réduire considérablement leur aide à l'Ouganda après la promulgation d'une nouvelle loi répressive contre la "promotion" de l'homosexualité qui impose la dénonciation des homosexuels.
Olivier Ribouis
La Nouvelle Tribune
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