Des coups de fil passés depuis la Chine sur les mobiles de certains occupants du vol MH370 semblent aboutir. Mais sur quoi ? Comment expli...
Des coups de fil passés depuis la Chine sur les mobiles de certains occupants du vol MH370 semblent aboutir. Mais sur quoi ?
Comment expliquer que les coups de fil passés sur 19 des portables des 227 passagers du vol de la Malaysia Airlines disparu depuis quatre jours semblent aboutir? Les experts contactés par Le Figaro donnent deux explications.
● Première hypothèse, la plus simple: les portables restent joignables. Cela signifierait que lesdits téléphones sont situés à proximité d'une antenne relais. Ils seraient donc à terre, ou sur des débris flottant à proximité des côtes (certaines antennes ont une portée de 10 kilomètres). Cela implique aussi que ces téléphones disposent d'une autonomie de plusieurs jours et qu'ils soient étanches, ce qui est le cas de plusieurs modèles.
● Deuxième hypothèse qui est un peu plus technique: le mobile émetteur sonnerait pendant un temps de latence entre le début de l'appel et le moment où celui-ci aboutit effectivement. Autrement dit, le téléphone sonne le temps que l'appel aboutisse à une première antenne relais. Ensuite, le réseau «cherche» le téléphone du destinataire. Faute de le trouver, le coup de fil n'aboutit finalement pas. «Cela dépend du choix fait par l'opérateur. Quand on essaye de joindre un abonné en déplacement, on peut décider d'opérer une bascule immédiate sur sa boîte vocale ou de laisser sonner le mobile. Ce qui ne veut pas dire que le téléphone se situe dans une zone couverte par un réseau», explique un expert du secteur.
Un décalage technique qui serait accentué par l'origine des différents abonnements des disparus. Les appels sont passés depuis un réseau chinois, qui n'est pas nécessairement celui choisi par les destinataires de ces coups de fil.
Une explication technique qui laisse finalement peu de place à l'espoir. Cela expliquerait aussi pourquoi il est impossible de géolocaliser ces téléphones.
Comment expliquer que les coups de fil passés sur 19 des portables des 227 passagers du vol de la Malaysia Airlines disparu depuis quatre jours semblent aboutir? Les experts contactés par Le Figaro donnent deux explications.
● Première hypothèse, la plus simple: les portables restent joignables. Cela signifierait que lesdits téléphones sont situés à proximité d'une antenne relais. Ils seraient donc à terre, ou sur des débris flottant à proximité des côtes (certaines antennes ont une portée de 10 kilomètres). Cela implique aussi que ces téléphones disposent d'une autonomie de plusieurs jours et qu'ils soient étanches, ce qui est le cas de plusieurs modèles.
● Deuxième hypothèse qui est un peu plus technique: le mobile émetteur sonnerait pendant un temps de latence entre le début de l'appel et le moment où celui-ci aboutit effectivement. Autrement dit, le téléphone sonne le temps que l'appel aboutisse à une première antenne relais. Ensuite, le réseau «cherche» le téléphone du destinataire. Faute de le trouver, le coup de fil n'aboutit finalement pas. «Cela dépend du choix fait par l'opérateur. Quand on essaye de joindre un abonné en déplacement, on peut décider d'opérer une bascule immédiate sur sa boîte vocale ou de laisser sonner le mobile. Ce qui ne veut pas dire que le téléphone se situe dans une zone couverte par un réseau», explique un expert du secteur.
Un décalage technique qui serait accentué par l'origine des différents abonnements des disparus. Les appels sont passés depuis un réseau chinois, qui n'est pas nécessairement celui choisi par les destinataires de ces coups de fil.
Une explication technique qui laisse finalement peu de place à l'espoir. Cela expliquerait aussi pourquoi il est impossible de géolocaliser ces téléphones.
Elsa Bembaron
Journaliste, spécialiste des grandes tendances économiques et marketing de l’Électronique grand public et de l’électroménager