Selon la ministère de la santé, ces cas ont pour origine le décès dans la capitale d'un commerçant originaire de Dabola que sa famille e...
Selon la ministère de la santé, ces cas ont pour origine le décès dans la capitale d'un commerçant originaire de Dabola que sa famille est ensuite allée inhumer dans sa région natale avant de revenir à Conakry.
D'après les scientifiques, les rituels funéraires, au cours desquels les parents et amis sont en contact direct avec le corps du défunt, jouent un rôle important dans la transmission d'Ebola. La maladie peut aussi se transmettre par manipulation d'animaux porteurs du virus, vivants ou morts.
La détection de cas d'Ebola à Conakry est d'autant plus inquiétante que cette ville de plus de deux millions d'habitants est en grande partie insalubre : la plupart des quartiers ne disposent ni d'électricité ni d'eau potable alors qu'un des moyens de prévenir la maladie est d'avoir une bonne hygiène.
La grande majorité des cas ont été enregistrés dans des villes et régions du sud de la Guinée, considéré comme le foyer de l'épidémie. Les zones les plus touchées sont Guéckédou (51 décès sur 73 cas) et Macenta (12 décès sur 22 cas). La fièvre hémorragique a fait son apparition dans le département de Dabola, dans le centre du pays.
A ce bilan guinéen, s'ajoutent huit cas suspects - dont six mortels - de fièvre hémorragique virale au Liberia et six cas suspects - dont cinq mortels - en Sierra Leone, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Si certaines précautions sont prises, la fièvre Ebola « n'est pas une maladie qui, normalement, fait un nombre élevé de victimes » contrairement à « la grippe ou d'autres maladies transmissibles », a rappelé depuis Genève l'OMS, qui n'a pas l'intention d'édicter des restrictions de voyage vers la Guinée.
Il n'existe actuellemnt aucun vaccin ni remède contre le virus Ebola et seules des mesures préventives peuvent permettre de maîtriser l'expansion de l'épidémie, comme l'installation de centres d'isolement des malades et la désinfection systématique des domiciles des personnes atteintes.
Les organisations guinéennes et étrangères présentes en Guinée, dont l'OMS et Médecins sans frontières (MSF), s'activent depuis plusieurs semaines pour tenter d'enrayer la propagation de l'épidémie.
Plusieurs tonnes de matériel, dont des « kits d'hygiène » qui doivent permettre aux habitants de se protéger, ont été expédiées dans le sud de la Guinée et les campagnes d'information et de sensibilisation montent en puissance.
Lu sur Lemonde.fr
D'après les scientifiques, les rituels funéraires, au cours desquels les parents et amis sont en contact direct avec le corps du défunt, jouent un rôle important dans la transmission d'Ebola. La maladie peut aussi se transmettre par manipulation d'animaux porteurs du virus, vivants ou morts.
La détection de cas d'Ebola à Conakry est d'autant plus inquiétante que cette ville de plus de deux millions d'habitants est en grande partie insalubre : la plupart des quartiers ne disposent ni d'électricité ni d'eau potable alors qu'un des moyens de prévenir la maladie est d'avoir une bonne hygiène.
- Bilan revue à la hausse
La grande majorité des cas ont été enregistrés dans des villes et régions du sud de la Guinée, considéré comme le foyer de l'épidémie. Les zones les plus touchées sont Guéckédou (51 décès sur 73 cas) et Macenta (12 décès sur 22 cas). La fièvre hémorragique a fait son apparition dans le département de Dabola, dans le centre du pays.
A ce bilan guinéen, s'ajoutent huit cas suspects - dont six mortels - de fièvre hémorragique virale au Liberia et six cas suspects - dont cinq mortels - en Sierra Leone, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
- La Cédéao inquiète
Si certaines précautions sont prises, la fièvre Ebola « n'est pas une maladie qui, normalement, fait un nombre élevé de victimes » contrairement à « la grippe ou d'autres maladies transmissibles », a rappelé depuis Genève l'OMS, qui n'a pas l'intention d'édicter des restrictions de voyage vers la Guinée.
Il n'existe actuellemnt aucun vaccin ni remède contre le virus Ebola et seules des mesures préventives peuvent permettre de maîtriser l'expansion de l'épidémie, comme l'installation de centres d'isolement des malades et la désinfection systématique des domiciles des personnes atteintes.
Les organisations guinéennes et étrangères présentes en Guinée, dont l'OMS et Médecins sans frontières (MSF), s'activent depuis plusieurs semaines pour tenter d'enrayer la propagation de l'épidémie.
Plusieurs tonnes de matériel, dont des « kits d'hygiène » qui doivent permettre aux habitants de se protéger, ont été expédiées dans le sud de la Guinée et les campagnes d'information et de sensibilisation montent en puissance.
Lu sur Lemonde.fr