Le magasin Méga qui existait depuis 13 ans a définitivement fermé ses portes marquant la poursuite du plan de restructuration du groupe C...
Le magasin Méga qui existait depuis 13 ans a
définitivement fermé ses portes marquant la poursuite du plan de
restructuration du groupe Cananga dont il faisait partie. Restent dans
le giron de l’entreprise, Monsieur Bricolage, Distrimax et Batimax. Les
problèmes financiers restent cependant sérieux et la vente de terrains
est toujours à l’ordre du jour pour limiter la casse et éviter
l’implosion de l’ensemble. Mais Gamil Kakal, le PDG avait toujours
indiqué qu’il ferait tout son possible pour préserver l’emploi. La chose
n’aura plus été possible à l’attaque de l’année 2014 et plutôt que de
procéder aux licenciements secs, un formulaire de demande de départ
volontaire a été distribué aux salariés.
Les candidats bénéficieront d’un système avantageux dans la
mesure où le dispositif n’est pas assimilé à une démission et ouvre
droit aux allocations chômage. Qui plus est, l’indemnisation est parfois
plus intéressante dans la mesure elle peut découler sur des aides à la
création d’entreprise. En 2013, lors de la première vague de départs
chez Batimax, certains agents avaient même obtenu des autorisations
d’occupation de terrain pour s’y installer et ce, jusqu’à la fin de
leurs jours. Avec la cession de certains actifs, l’offre devrait
cependant être plus limitée. Et entre eux, les employés du groupe
discutent aujourd’hui et se demandent quoi faire : rester ou partir et
prendre le risque demain de voir à travers un licenciement sec, un
chèque bien moins important que sur un départ volontaire. Nombreux sont
ceux à vouloir rester pour sauver l’entreprise et ne sachant pas qui
sera concerné par le plan social, ils veulent tenter le tout pour le
tout. Mais d’autres expliquent que s’ils connaissaient la liste des
licenciés à l’avance, les formulaires de départs volontaires seraient
alors bien plus nombreux. Un jeu de roulette russe se met en place et il
est très douloureux…
Source : KTV
Image.crédit site du groupe Cananga