Un nouvel objet politique non identifié (OPNI) pour «sauver» les Comores. Le génie créateur politique comorien a accouché d'un nouv...
Un nouvel objet politique non identifié (OPNI) pour «sauver» les Comores.
Le génie créateur politique comorien a accouché d'un nouveau gadget politique: le bien nommé «Comité national Vérité et Réconciliation sur le Séparatisme». Rien que ça? La chose s'est réunie jeudi 27 mars 2014 pour lancer des oukases sur les vertus de l'unité nationale et des fatwas de type ayatollah contre le séparatisme insulaire. L'objectif est noble. Mais, on est plié de rire quand on apprend que les organisations politiques qui forment le Comité ne sont pas des inconnus sur la scène politique nationale, tant s'en faut! En effet, on y trouve pêle-mêle le Parti de l'Enfer, le CRAN, le Parti de l'Entente comorienne, le Front national de Justice, ADD Zam-Zam, l'Udzima, le Mouroua et l'inévitable Comité Maoré, soit trois des organisations politiques qui sont en train de diviser actuellement les Comores sur la base de la polémique haineuse créée autour de la personne de Hamada Madi Boléro. On y trouve aussi des partis politiques dont les chefs se sont signalés dans un passé récent et peu glorieux par leurs injures envers toute l'île de Mohéli quand elle réclamait l'organisation de l'élection présidentielle – inscrite sur la Constitution – de 2010.
Et ce sont ces gens-là qui vont nous donner des leçons d'unité nationale? Cette affaire est tout sauf claire car des séparatistes chevronnés et des chauvins revendiqués ne peuvent pas se poser du jour au lendemain en champions de l'unité nationale, en disant qu'ils sont les «bons et vrais Comoriens», et les autres les «mauvais et faux Comoriens». Nos champions du patriotisme et de l'unité nationale s'insurgent contre la médiatisation des bacaristes, mais uniquement après avoir échoué à les récupérer politiquement, puisque le gouvernement a pu faire plus vite et mieux qu'eux. Quelle bouffonnerie que d'entendre Mohamed Bacar Dossar, qui insultait vertement les Mohéliens en 2010 au nom du crypto-sambisme, parler de «devoir de mémoire pour que les générations futures puissent comprendre la gravité de tels actes»? Comme s'il n'avait pas assez dit de bêtises, le même Mohamed Bacar Dossar se lance dans une péroraison tout à fait inutile et superfétatoire qui n'exclue pas le pardon pour les criminels séparatistes reconnaissant leurs erreurs. Ah bon? On pardonne ou on juge et condamne les criminels?
Et le FNJ? Et les tartuffes du FNJ qui, par la bouche d'Abdillah Yahia, ose dire que «ce combat n'est pas politique mais patriotique», comme s'il pouvait y avoir une dichotomie entre un combat politique et un combat patriotique, alors que la politique doit se mettre au service de la patrie?
La patrie comorienne reconnaissante apprend avec bonheur que les membres du nouveau gadget politique sans lendemain se prennent déjà tellement au sérieux qu'ils ont la ferme intention de rencontrer le Président de la République. Soyons humains et laissons ces gens-là s'agiter et rêver. Ne sommes-nous pas en démocratie? Ça va durer le temps que durent les roses. De toute manière, on sent que ce gadget politique pue le crypto-sambisme, et il faudra le surveiller de près car on ne pourra pas compter sur les champions de l'injure insulaire pour sauver les Comores de l'insulte insulaire et de la manipulation du chauvinisme insulaire, comme on peut le noter à la lumière de la culture de la haine insulaire qu'on décèle sur l'action politique passée des partis politiques les plus emblématiques qui constituent le Comité.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 30 mars 2014.
Le génie créateur politique comorien a accouché d'un nouveau gadget politique: le bien nommé «Comité national Vérité et Réconciliation sur le Séparatisme». Rien que ça? La chose s'est réunie jeudi 27 mars 2014 pour lancer des oukases sur les vertus de l'unité nationale et des fatwas de type ayatollah contre le séparatisme insulaire. L'objectif est noble. Mais, on est plié de rire quand on apprend que les organisations politiques qui forment le Comité ne sont pas des inconnus sur la scène politique nationale, tant s'en faut! En effet, on y trouve pêle-mêle le Parti de l'Enfer, le CRAN, le Parti de l'Entente comorienne, le Front national de Justice, ADD Zam-Zam, l'Udzima, le Mouroua et l'inévitable Comité Maoré, soit trois des organisations politiques qui sont en train de diviser actuellement les Comores sur la base de la polémique haineuse créée autour de la personne de Hamada Madi Boléro. On y trouve aussi des partis politiques dont les chefs se sont signalés dans un passé récent et peu glorieux par leurs injures envers toute l'île de Mohéli quand elle réclamait l'organisation de l'élection présidentielle – inscrite sur la Constitution – de 2010.
Et ce sont ces gens-là qui vont nous donner des leçons d'unité nationale? Cette affaire est tout sauf claire car des séparatistes chevronnés et des chauvins revendiqués ne peuvent pas se poser du jour au lendemain en champions de l'unité nationale, en disant qu'ils sont les «bons et vrais Comoriens», et les autres les «mauvais et faux Comoriens». Nos champions du patriotisme et de l'unité nationale s'insurgent contre la médiatisation des bacaristes, mais uniquement après avoir échoué à les récupérer politiquement, puisque le gouvernement a pu faire plus vite et mieux qu'eux. Quelle bouffonnerie que d'entendre Mohamed Bacar Dossar, qui insultait vertement les Mohéliens en 2010 au nom du crypto-sambisme, parler de «devoir de mémoire pour que les générations futures puissent comprendre la gravité de tels actes»? Comme s'il n'avait pas assez dit de bêtises, le même Mohamed Bacar Dossar se lance dans une péroraison tout à fait inutile et superfétatoire qui n'exclue pas le pardon pour les criminels séparatistes reconnaissant leurs erreurs. Ah bon? On pardonne ou on juge et condamne les criminels?
Et le FNJ? Et les tartuffes du FNJ qui, par la bouche d'Abdillah Yahia, ose dire que «ce combat n'est pas politique mais patriotique», comme s'il pouvait y avoir une dichotomie entre un combat politique et un combat patriotique, alors que la politique doit se mettre au service de la patrie?
La patrie comorienne reconnaissante apprend avec bonheur que les membres du nouveau gadget politique sans lendemain se prennent déjà tellement au sérieux qu'ils ont la ferme intention de rencontrer le Président de la République. Soyons humains et laissons ces gens-là s'agiter et rêver. Ne sommes-nous pas en démocratie? Ça va durer le temps que durent les roses. De toute manière, on sent que ce gadget politique pue le crypto-sambisme, et il faudra le surveiller de près car on ne pourra pas compter sur les champions de l'injure insulaire pour sauver les Comores de l'insulte insulaire et de la manipulation du chauvinisme insulaire, comme on peut le noter à la lumière de la culture de la haine insulaire qu'on décèle sur l'action politique passée des partis politiques les plus emblématiques qui constituent le Comité.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 30 mars 2014.