Ikililou Dhoinine se libère lui-même à travers le voyou Abou Achirafi Ali Bacar. Le jeudi 12 janvier 2012, je publiais un article in...
Ikililou Dhoinine se libère lui-même à travers le voyou Abou Achirafi Ali Bacar.
Le jeudi 12 janvier 2012, je publiais un article intitulé: «Tout comme Elamine Ali Mbaraka (Aboulhaïr), je ne me reconnais pas dans ce Président de la République». J’avais écrit: «Or, à ce jour, que constatons-nous, si ce n’est un naufrage politique, un désastre institutionnel, une calamité sociale et une malédiction économique? Le pays n’est pas tenu. Le pays n’est pas gouverné. Le Président ne tient pas le pays», «J’attendais de lui qu’il combatte la corruption. Au lieu de cela, il amuse le tapis». J’avais fini l’article par les mots suivants: «Ce régime politique, qui n’est pas le mien, finira comme il a commencé: dans la cécité et la médiocrité. Dans cette longue nuit de 5 ans, la seule lumière vient de Dieu». Ce mardi 11 mars 2014, en apprenant la libération d’Abou Achirafi Ali Bacar pour une caution de 8 millions de francs comoriens, alors qu’au bas mot, il en a volé 8 milliards de francs, ces mots me sont revenus à l’esprit, et ce, pour rappeler qu’Ikililou Dhoinine est dans une faillite morale définitive, dans une forfaiture totale, prouvant qu’il occupe le poste, sans être un vrai chef d’État.
Ce mardi 11 mars 2014, en faisant libérer le trafiquant notoire qu’est Abou Achirafi Ali Bacar, le chef de Beit-Salam, Ikililou Dhoinine, a signé l’acte qui le classe définitivement dans la catégorie des hermaphrodites politiques et des Présidents fantoches. Cet homme a prouvé qu’il est indigne d’être Président de la République. Il est trop insignifiant pour la fonction, trop petit pour diriger un État. Il est juste bon pour diriger la prière dans la mosquée qu’il a construite dans l’une de ses plantations d’ylang-ylang, pour distiller l’huile essentielle de son ylang-ylang, pour s’enrichir sans vergogne sur le dos des Comoriens et pour se faire ridiculiser continuellement par ses tenues extravagantes, qui ne lui donneront jamais le prestige et les apparences d’un homme digne et pieux. Dès qu’il a décidé de libérer Abou Achirafi Ali Bacar, le «Pablo Escobar comorien», le plus grand trabendiste des Comores, il a prouvé ce que tout le monde dit de lui depuis son entrée en politique: il n’est pas fait pour la politique, et son mépris envers les gens ne l’y aide pas. Sa conviction d’être le meilleur l’a perdu, mais ne s’en rendra compte que quand il ne lui restera que quelques semaines à passer à Beït-Salam quand, regardant dans le rétroviseur, il finira par se dire: «Cinq ans de vice-présidence et cinq ans de présidence pour des résultats aussi minables pour un chef minable».
Déjà, en novembre 2010, quand je demandais à ses partisans des éléments de son bilan de Vice-président, ces derniers avaient dit: «Il a construit la mosquée de Mbatsé, chez Sitti Kassim». Un de ses amis m’avait dit: «Ikililou Dhoinine reconnaît lui-même que quand il était Vice-président, il n’a réalisé aucun projet». Aujourd’hui, à un bilan entièrement négatif et déplorable, il ajoute la faillite morale de la libération du voyou Abou Achirafi Ali Bacar, qui avait mis en place un système frauduleux de commerce parallèle des passeports comoriens vendus à des terroristes, trafiquants de drogue et d’armes du Moyen-Orient. Abou Achirafi Ali Bacar était allé très loin, lui qui avait osé imiter la signature de son complice Ikililou Dhoinine pour signer de faux documents permettant de délivrer la nationalité comorienne à des gens du Moyen-Orient, avec des passeports comoriens à la clé. Plus de 700 passeports comoriens ont été vendus au noir par Abou Achirafi Ali Bacar, qui se rendait régulièrement aux Émirats Arabes Unis, épicentre du trafic immonde, où il délivrait lui-même et sur place des passeports, notamment à des terroristes iraniens et irakiens. Dans un pays normal, ce voyou aurait passé le restant de sa misérable existence au fin fond d’une cellule, et dans un certain nombre de dictatures tropicales, on l’aurait fusillé après l’avoir pendu haut et court.
Tout le trafic «légal» et illégal, officiel et officieux de passeports a été organisé sur la base d’une fausse loi sur la «citoyenneté économique» «adoptée» par Ahmed Sambi lui-même, alors qu’Ikililou Dhoinine était son Vice-président, notamment chargé de l’Économie et des Finances. Ikililou Dhoinine savait donc ce qui se passait, et sa gourmandise en matière d’argent facile l’a conduit à maintenir un trabendohonteux, prétendument pour payer le salaire des fonctionnaires et agents de l’État, mais également pour assouvir les appétits d’argent facile et sale de sa dictature familiale. C’est ainsi que les Comores sont devenues le plus grand pourvoyeur de passeports vendus à des étrangers sans attaches avec l’État qui les délivre goulument et de la manière la plus irresponsable.
En demandant à la Chambre d’Accusation du Tribunal de Moroni de libérer le trafiquant maudit, Ikililou Dhoinine s’est comporté envers le malfaiteur national comme si ce dernier était juste pris les doigts dans un pot de confiture bon marché. Or, Abou Achirafi Ali Bacar est le plus dangereux des voleurs dans les annales du crime d’État et personnel aux Comores. Il est le «Pablo Escobar comorien». Il est cité dans toutes les saletés de la «Ripoux-blique». Son nom apparaît même dans l’excellent Mémorandum rédigé par le Comité de Soutien au Général Salimou Mohamed Amiri, comme ayant joué un rôle de tout premier ordre dans l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba, le 10 juin 2010, dans l’escamotage des preuves matérielles et dans la subornation des témoins.
En effet, selon le Mémorandum en question, «on s’orientait vers une piste de deux Ukrainiens qui sont partis le même jour avec des équipements militaires sur autorisation expresse de M. Abou Achirafi, Directeur général de la Sûreté. Pourtant, à la surprise de tous, on a vite retiré l’enquête de la Gendarmerie pour la confier à la Police, c’est-à-dire au même Abou Achirafi! Et M. Soilihi Mahamoud a été écarté du dossier au profit de M. Nidhoim Attoumane, Procureur général. Ce dernier était ainsi chargé: – De trouver des magistrats capables de spéculer avec les textes par rapport aux arguments matériels. – De tout mettre en œuvre pour faire inculper le Général Salimou dans l’assassinat de Combo et brouiller toute piste pouvant conduire à la manifestation de la vérité. M. Nidhoime Attoumane se rendait en personne, au camp militaire de Kandani pour s’entretenir avec le Colonel Abdallah Gamil, chef d’état-major de l’AND, sur les avancées et les perspectives de l’affaire Combo, au vu et au su de tous; il a ainsi transformé le tribunal en instrument de l’arbitraire et du non respect des droits et des lois au service du pouvoir. Pour impliquer le Général Salimou, M. Abou Achirafi, dont le service n’a pas l’habitude de conduire une enquête criminelle, a fait appel à “l’expertise” d’un certain Tackfine Ahmed, un ancien lieutenant du Service de Santé militaire, renvoyé en 1989, après avoir été rétrogradé au galon de soldat de 2èmeclasse».
Expliquant toujours les agissements criminels d’Abou Achirafi Ali Bacar et son action dans l’assassinat de Combo Ayouba, le Mémorandum explique que «le Docteur Assad a fait les frais de sa curiosité, entraînant avec lui une certaine Faouzia, qui a déclaré avoir été avec Combo et avoir donc vécu l’acte (l’assassinat). Faouzia en a été malade. Elle est allée voir le Docteur Assad. Elle ne pouvait pas expliquer son malaise. Elle a fini par raconter ce qu’elle a vu. Elle a avoué avoir reconnu le chauffeur de M. Dossar, ministre des Finances à l’époque. Le Docteur Assad a enregistré la déclaration de Faouzia dans son téléphone portable (et sur un support CD) et l’a amené à la Police. Après avoir écouté l’enregistrement, M. Abou Achirafi aurait piqué une crise de colère, cassé le téléphone du médecin et fait arrêter ces deux individus. Ils sont restés en prison durant des mois. Ils en sont sortis, assortis d’une liberté surveillée. Le Docteur Assad mourra des mois plus tard dans des conditions obscures et troubles». Il a tout simplement été assassiné pour qu’il se taise à jamais.
Si donc, aujourd’hui, Ikililou Dhoinine a fait libérer Abou Achirafi Ali Bacar, c’est pour que les paroles du garçon maudit de Bambao Mtsangani ne conduisent pas à Ikililou Dhoinine et à son ami Ahmed Sambi. Les deux faux Présidents ont été au centre du trafic, et les paroles d’Abou Achirafi Ali Bacar les auraient conduits à la honte totale, même si les deux chefs brigands n’auraient jamais été interrogés sur leurs méfaits. Ikililou Dhoinine a agi de manière à empêcher le «Pablo Escobar comorien» de faire des déclarations publiques qui auraient provoqué la honte et l’opprobre sur les deux chefs brigands, qui seront jugés un jour.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mercredi 12 mars 2014.
Ce mardi 11 mars 2014, en faisant libérer le trafiquant notoire qu’est Abou Achirafi Ali Bacar, le chef de Beit-Salam, Ikililou Dhoinine, a signé l’acte qui le classe définitivement dans la catégorie des hermaphrodites politiques et des Présidents fantoches. Cet homme a prouvé qu’il est indigne d’être Président de la République. Il est trop insignifiant pour la fonction, trop petit pour diriger un État. Il est juste bon pour diriger la prière dans la mosquée qu’il a construite dans l’une de ses plantations d’ylang-ylang, pour distiller l’huile essentielle de son ylang-ylang, pour s’enrichir sans vergogne sur le dos des Comoriens et pour se faire ridiculiser continuellement par ses tenues extravagantes, qui ne lui donneront jamais le prestige et les apparences d’un homme digne et pieux. Dès qu’il a décidé de libérer Abou Achirafi Ali Bacar, le «Pablo Escobar comorien», le plus grand trabendiste des Comores, il a prouvé ce que tout le monde dit de lui depuis son entrée en politique: il n’est pas fait pour la politique, et son mépris envers les gens ne l’y aide pas. Sa conviction d’être le meilleur l’a perdu, mais ne s’en rendra compte que quand il ne lui restera que quelques semaines à passer à Beït-Salam quand, regardant dans le rétroviseur, il finira par se dire: «Cinq ans de vice-présidence et cinq ans de présidence pour des résultats aussi minables pour un chef minable».
Déjà, en novembre 2010, quand je demandais à ses partisans des éléments de son bilan de Vice-président, ces derniers avaient dit: «Il a construit la mosquée de Mbatsé, chez Sitti Kassim». Un de ses amis m’avait dit: «Ikililou Dhoinine reconnaît lui-même que quand il était Vice-président, il n’a réalisé aucun projet». Aujourd’hui, à un bilan entièrement négatif et déplorable, il ajoute la faillite morale de la libération du voyou Abou Achirafi Ali Bacar, qui avait mis en place un système frauduleux de commerce parallèle des passeports comoriens vendus à des terroristes, trafiquants de drogue et d’armes du Moyen-Orient. Abou Achirafi Ali Bacar était allé très loin, lui qui avait osé imiter la signature de son complice Ikililou Dhoinine pour signer de faux documents permettant de délivrer la nationalité comorienne à des gens du Moyen-Orient, avec des passeports comoriens à la clé. Plus de 700 passeports comoriens ont été vendus au noir par Abou Achirafi Ali Bacar, qui se rendait régulièrement aux Émirats Arabes Unis, épicentre du trafic immonde, où il délivrait lui-même et sur place des passeports, notamment à des terroristes iraniens et irakiens. Dans un pays normal, ce voyou aurait passé le restant de sa misérable existence au fin fond d’une cellule, et dans un certain nombre de dictatures tropicales, on l’aurait fusillé après l’avoir pendu haut et court.
Tout le trafic «légal» et illégal, officiel et officieux de passeports a été organisé sur la base d’une fausse loi sur la «citoyenneté économique» «adoptée» par Ahmed Sambi lui-même, alors qu’Ikililou Dhoinine était son Vice-président, notamment chargé de l’Économie et des Finances. Ikililou Dhoinine savait donc ce qui se passait, et sa gourmandise en matière d’argent facile l’a conduit à maintenir un trabendohonteux, prétendument pour payer le salaire des fonctionnaires et agents de l’État, mais également pour assouvir les appétits d’argent facile et sale de sa dictature familiale. C’est ainsi que les Comores sont devenues le plus grand pourvoyeur de passeports vendus à des étrangers sans attaches avec l’État qui les délivre goulument et de la manière la plus irresponsable.
En demandant à la Chambre d’Accusation du Tribunal de Moroni de libérer le trafiquant maudit, Ikililou Dhoinine s’est comporté envers le malfaiteur national comme si ce dernier était juste pris les doigts dans un pot de confiture bon marché. Or, Abou Achirafi Ali Bacar est le plus dangereux des voleurs dans les annales du crime d’État et personnel aux Comores. Il est le «Pablo Escobar comorien». Il est cité dans toutes les saletés de la «Ripoux-blique». Son nom apparaît même dans l’excellent Mémorandum rédigé par le Comité de Soutien au Général Salimou Mohamed Amiri, comme ayant joué un rôle de tout premier ordre dans l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba, le 10 juin 2010, dans l’escamotage des preuves matérielles et dans la subornation des témoins.
En effet, selon le Mémorandum en question, «on s’orientait vers une piste de deux Ukrainiens qui sont partis le même jour avec des équipements militaires sur autorisation expresse de M. Abou Achirafi, Directeur général de la Sûreté. Pourtant, à la surprise de tous, on a vite retiré l’enquête de la Gendarmerie pour la confier à la Police, c’est-à-dire au même Abou Achirafi! Et M. Soilihi Mahamoud a été écarté du dossier au profit de M. Nidhoim Attoumane, Procureur général. Ce dernier était ainsi chargé: – De trouver des magistrats capables de spéculer avec les textes par rapport aux arguments matériels. – De tout mettre en œuvre pour faire inculper le Général Salimou dans l’assassinat de Combo et brouiller toute piste pouvant conduire à la manifestation de la vérité. M. Nidhoime Attoumane se rendait en personne, au camp militaire de Kandani pour s’entretenir avec le Colonel Abdallah Gamil, chef d’état-major de l’AND, sur les avancées et les perspectives de l’affaire Combo, au vu et au su de tous; il a ainsi transformé le tribunal en instrument de l’arbitraire et du non respect des droits et des lois au service du pouvoir. Pour impliquer le Général Salimou, M. Abou Achirafi, dont le service n’a pas l’habitude de conduire une enquête criminelle, a fait appel à “l’expertise” d’un certain Tackfine Ahmed, un ancien lieutenant du Service de Santé militaire, renvoyé en 1989, après avoir été rétrogradé au galon de soldat de 2èmeclasse».
Expliquant toujours les agissements criminels d’Abou Achirafi Ali Bacar et son action dans l’assassinat de Combo Ayouba, le Mémorandum explique que «le Docteur Assad a fait les frais de sa curiosité, entraînant avec lui une certaine Faouzia, qui a déclaré avoir été avec Combo et avoir donc vécu l’acte (l’assassinat). Faouzia en a été malade. Elle est allée voir le Docteur Assad. Elle ne pouvait pas expliquer son malaise. Elle a fini par raconter ce qu’elle a vu. Elle a avoué avoir reconnu le chauffeur de M. Dossar, ministre des Finances à l’époque. Le Docteur Assad a enregistré la déclaration de Faouzia dans son téléphone portable (et sur un support CD) et l’a amené à la Police. Après avoir écouté l’enregistrement, M. Abou Achirafi aurait piqué une crise de colère, cassé le téléphone du médecin et fait arrêter ces deux individus. Ils sont restés en prison durant des mois. Ils en sont sortis, assortis d’une liberté surveillée. Le Docteur Assad mourra des mois plus tard dans des conditions obscures et troubles». Il a tout simplement été assassiné pour qu’il se taise à jamais.
Si donc, aujourd’hui, Ikililou Dhoinine a fait libérer Abou Achirafi Ali Bacar, c’est pour que les paroles du garçon maudit de Bambao Mtsangani ne conduisent pas à Ikililou Dhoinine et à son ami Ahmed Sambi. Les deux faux Présidents ont été au centre du trafic, et les paroles d’Abou Achirafi Ali Bacar les auraient conduits à la honte totale, même si les deux chefs brigands n’auraient jamais été interrogés sur leurs méfaits. Ikililou Dhoinine a agi de manière à empêcher le «Pablo Escobar comorien» de faire des déclarations publiques qui auraient provoqué la honte et l’opprobre sur les deux chefs brigands, qui seront jugés un jour.
Par ARM
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