Les esprits colonisés comoriens font parler d'eux ces derniers jours,ils accusent le Président Said Mohamed CHEIKH d'avoir été un s...
Les esprits colonisés comoriens font parler d'eux ces derniers jours,ils accusent le Président Said Mohamed CHEIKH d'avoir été un séparatiste.
Boléro qui a tenu des propos indigne d'un responsable politique,lui qui n'est déjà pas doué pour le droit,devient une catastrophe quand il s'essaie à l'histoire politique.
Les archives français nous apprennent que l'État français considérait que le petit rocher de Dzaoudzi ne remplissait pas les conditions pour devenir une capitale durable de l'archipel des Comores,et ce, bien avant que Said Mohamed CHEIKH se soit lancé en politique.On peut découvrir sur le "Que sais-je"sur les Comores,écrit par Hervé Chagnoux et Ali Haribou,une analyse similaire, qui explique qu'à un moment, c'est le site de Patsy qui avait été envisagé pour devenir la capitale des Comores.
Boléro qui a tenu des propos indigne d'un responsable politique,lui qui n'est déjà pas doué pour le droit,devient une catastrophe quand il s'essaie à l'histoire politique.
L'historien Nakidine Mattoir,dans ses recherches,nous affirme que c'est l'administrateur supérieur français qui a pris la décision de transférer la capitale de Dzaoudzi à Moroni.Enfin, c'est la chambre des députés des Comores qui a entériné la décision du transfert de la capitale et non le président SM.Cheikh.Il va de soi,que sans l'argent des français,le transfert n'aurait jamais eu lieu,les mahorais ont été lésés par le gouvernement français qui n'a pas compensé financièrement le manque à gagner des mahorais sur un plan financier et économique.
Un mouvement séparatiste est né,manipulé par l'extrême droite française, et certainement certains élus français.Il est à noter que pendant longtemps, le président Said Mohamed Cheikh avait des soutiens politiques à Mayotte, et c'est lui qui a notamment nommé Marcel Henri au Conseil économique et Social à Paris pour représenter le territoire des Comores ,ce dernier n'a pas été reconnaissant car il était un des principaux acteurs du mouvement séparatiste.Quand le président Said Mohamed Cheikh s'est rendu à Mayotte pour chercher l'apaisement et apporter des solutions sur le plan économique,il a été humilié,agressé,et a dû partir d'urgence pour rejoindre Moroni.Il a certes pris des mesures contraignantes contre les mahorais, mais c'était une façon de leur montrer qu'il était l'élu des quatre îles et le chef de l'exécutif sur l'ensemble du territoire des Comores.Est-ce que vous imaginez un instant,un Premier Ministre français interdit de se rendre en Corse:l'accepterait-il?Il est à noter que le jour où les séparatistes mahorais sont venus en Grande comores ,ils n'ont pas été chassés et ont fait le tour de l'île en s'exprimant librement.
Ce qui renforce l'unité nationale,ce n'est pas le partage des portefeuilles ministériels comme le pense l'autre savant mohélien, ARM(Abdelaziz Riziki Mohamed),reprochant Said Mohamed CHEIKH de ne pas avoir attribué des postes ministériels à des mohéliens,un gouvernement n'est pas un gâteau que l'on partage!
C'est le même ARM qui estime que le président IKILILOU aurait dû le nommer Ministre des Affaires Étrangères car cette place revient à un mohélien et non à un grand comorien.
Comme vous pouvez le constater ce n'est pas Said Mohamed CHEIKH qui a inventé le particularisme insulaire,ce dernier a existé avant lui,il a eu à l'affronter,il a ses portes drapeaux aujourd'hui.
C'est le même ARM qui estime que le président IKILILOU aurait dû le nommer Ministre des Affaires Étrangères car cette place revient à un mohélien et non à un grand comorien.
Comme vous pouvez le constater ce n'est pas Said Mohamed CHEIKH qui a inventé le particularisme insulaire,ce dernier a existé avant lui,il a eu à l'affronter,il a ses portes drapeaux aujourd'hui.
Pour consolider le sentiment national,il faut bâtir la nation,l'éducation en est le premier moteur,c'est ce que Said Mohamed CHEIKH a fait,en obtenant la construction de lycées et en s'occupant de la santé de la population par la construction d'hôpitaux.Il a permis l'émergence d'une élite comorienne qui devait remplacer dans le temps les colons dans l'administration.
Ses interventions auprès du gouvernement français avaient comme objectif de doter les Comores des infrastructures nécessaires à son développement.
Ses interventions auprès du gouvernement français avaient comme objectif de doter les Comores des infrastructures nécessaires à son développement.
Les détracteurs du président Said Mohamed CHEIKH doivent savoir que le lycée de Moroni a permis à tous les enfants comoriens y compris de Mayotte de se rencontrer et de suivre des cours pour un avenir meilleur,Boléro a pu bénéficier de l'action positive du feu président,même si sa façon de le remercier est de vouloir salir sa mémoire.
Non seulement Said Mohamed CHEIKH appartient à la mémoire collective,mais il fût un grand homme d'État,un visionnaire, un des rares hommes politiques en Afrique à avoir compris le vrai sens de l'indépendance,cette phrase prononcée dans un discours est toujours d'actualité:<<la maturité politique des masses consiste en leur capacité à reconnaître leurs propres intérêts>>.
SAID ATHOUMAN Saïd Mohamed
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
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