La population à Mayotte semble avoir atteint chaque jour le comble de l’horreur, elle est malheureusement horrifiée de découvrir que bien s...
La population à Mayotte semble avoir atteint chaque jour le comble de l’horreur, elle est malheureusement horrifiée de découvrir que bien souvent les limites sont dépassées.
C’est une nouvelle fois ce qui s’est produit vendredi matin à Doujani 2. Une fillette âgée de seulement 9 ans, Faizina est sortie de chez elle parce que sa grand-mère lui avait demandé d’aller au duka de quartier pour acheter du savon. Sur le chemin du retour elle a été abordée par un homme d’un certain âge à bord d’une voiture blanche qui lui a demandé où se trouvait la boutique Djaoula de Doujani 3. La fillette a alors indiqué le chemin mais l’individu lui a demandé de monter dans son véhicule pour lui montrer la route. Elle a obtempéré et arrivés devant le magasin, celui-ci était fermé. Ennuyé, l’adulte a alors demandé à la petite où se trouvait une autre échoppe, Douka Bé, du côté de Passamainty.
Mais cette fois, Faizina n’a pas voulu y aller, estimant que c’était trop loin pour elle. Mais la proie était bien trop fragile pour se défendre et l’homme a ligoté l’enfant au siège de la voiture avant de l’emmener jusqu’à Tsararano. Dans le village, il a emprunté un chemin de terre avant de violer sauvagement la malheureuse et de lui faire vivre l’enfer, bien à l’abri des regards.
Aux alentours de 10 heures, l’agresseur a ramené la petite meurtrie à Doujani et l’a jetée sur la chaussée comme un animal l’abandonnant à son triste sort. En sang, en larme, Faizina a alors tenté de rentrer chez elle comme elle a pu en appelant sa mère, désespérée. Les passants qui l’ont vu dans cet état l’ont pris en charge et l’ont remis à sa mère qui a découvert son enfant meurtri, blessé dans son âme et dans sa chair.
La police a alors immédiatement été contactée tout comme les pompiers qui sont arrivés les premiers sur les lieux. Face à la gravité des blessures, Faizina a été conduite au centre hospitalier de Mayotte où elle été prise en charge par les médecins. Bien évidemment, une enquête a été ouverte et selon nos informations, elle avancerait à grands pas.
En attendant, à Doujani, c’est la consternation, chacun se demandant comment il est possible qu’une fillette de 9 ans ait pu être enlevée et violée, en plein jour sans que personne ne remarque rien. “Comment un homme peut-il faire ça ?” Telle est l’autre question restée sans réponse qui taraude aujourd’hui la population.
Car très vite, la nouvelle a fait le tour du quartier et les villageois se sont rassemblés, hébétés, totalement abattus, rongés par la colère et l’indignation. Les conversations ont duré une bonne partie de la journée et hier, au cours d’une nouvelle réunion, il a été décidé qu’une marche blanche serait organisée dimanche prochain, en soutien de la petite Faizina, mais aussi pour réclamer justice et faire en sorte qu’un tel drame ne se reproduise plus jamais. Mayotte sombre de plus en plus dans le chaos et les violences, jamais la vie n’a semblé si difficile sur le territoire où plus personne n’est en sécurité où les enfants ne peuvent plus faire de courses pour leurs parents à quelques mètres de chez eux.
C’est un drame terrible qui vient de se produire et que ne laissera pas indemne l’opinion publique qui de plus en plus regarde en direction de la représentation de l’État en expliquant ne plus avoir confiance…
Le conseiller général de Mamoudzou 2 Zaïdou Tavanday s’est très vite exprimé sur cette agression barbare : “au nom de tous, j’ai exprimé aux parents de la petite fille, notre dégoût face à cette horreur et aussi notre solidarité dans ces moments de douleur extrême. Les habitants, sous le choc, ont fait une grande prière collective à la place publique de Doujani 2. Sous mes conseils, ils ont accepté de renoncer à toute action à chaud. Un comité est constitué, une marche citoyenne est envisagée le Dimanche 16 février, pour dénoncer cela. La résistance citoyenne est l'une des armes absolues dont nous disposons pour lutter contre ce fléau, ce cancer qu'est la violence, sous toutes ses formes. La sécurité des biens et des personnes c'est de la responsabilité de l'Etat. En réalité, la sécurité c'est une co-production de tous. Les polémiques sont contreproductives. C'est ensemble, l'Etat, les élus, les associations, les parents, les habitants… que nous devons engager la bataille."
Source : France Mayotte matin
C’est une nouvelle fois ce qui s’est produit vendredi matin à Doujani 2. Une fillette âgée de seulement 9 ans, Faizina est sortie de chez elle parce que sa grand-mère lui avait demandé d’aller au duka de quartier pour acheter du savon. Sur le chemin du retour elle a été abordée par un homme d’un certain âge à bord d’une voiture blanche qui lui a demandé où se trouvait la boutique Djaoula de Doujani 3. La fillette a alors indiqué le chemin mais l’individu lui a demandé de monter dans son véhicule pour lui montrer la route. Elle a obtempéré et arrivés devant le magasin, celui-ci était fermé. Ennuyé, l’adulte a alors demandé à la petite où se trouvait une autre échoppe, Douka Bé, du côté de Passamainty.
Mais cette fois, Faizina n’a pas voulu y aller, estimant que c’était trop loin pour elle. Mais la proie était bien trop fragile pour se défendre et l’homme a ligoté l’enfant au siège de la voiture avant de l’emmener jusqu’à Tsararano. Dans le village, il a emprunté un chemin de terre avant de violer sauvagement la malheureuse et de lui faire vivre l’enfer, bien à l’abri des regards.
Aux alentours de 10 heures, l’agresseur a ramené la petite meurtrie à Doujani et l’a jetée sur la chaussée comme un animal l’abandonnant à son triste sort. En sang, en larme, Faizina a alors tenté de rentrer chez elle comme elle a pu en appelant sa mère, désespérée. Les passants qui l’ont vu dans cet état l’ont pris en charge et l’ont remis à sa mère qui a découvert son enfant meurtri, blessé dans son âme et dans sa chair.
La police a alors immédiatement été contactée tout comme les pompiers qui sont arrivés les premiers sur les lieux. Face à la gravité des blessures, Faizina a été conduite au centre hospitalier de Mayotte où elle été prise en charge par les médecins. Bien évidemment, une enquête a été ouverte et selon nos informations, elle avancerait à grands pas.
En attendant, à Doujani, c’est la consternation, chacun se demandant comment il est possible qu’une fillette de 9 ans ait pu être enlevée et violée, en plein jour sans que personne ne remarque rien. “Comment un homme peut-il faire ça ?” Telle est l’autre question restée sans réponse qui taraude aujourd’hui la population.
Car très vite, la nouvelle a fait le tour du quartier et les villageois se sont rassemblés, hébétés, totalement abattus, rongés par la colère et l’indignation. Les conversations ont duré une bonne partie de la journée et hier, au cours d’une nouvelle réunion, il a été décidé qu’une marche blanche serait organisée dimanche prochain, en soutien de la petite Faizina, mais aussi pour réclamer justice et faire en sorte qu’un tel drame ne se reproduise plus jamais. Mayotte sombre de plus en plus dans le chaos et les violences, jamais la vie n’a semblé si difficile sur le territoire où plus personne n’est en sécurité où les enfants ne peuvent plus faire de courses pour leurs parents à quelques mètres de chez eux.
C’est un drame terrible qui vient de se produire et que ne laissera pas indemne l’opinion publique qui de plus en plus regarde en direction de la représentation de l’État en expliquant ne plus avoir confiance…
Le conseiller général de Mamoudzou 2 Zaïdou Tavanday s’est très vite exprimé sur cette agression barbare : “au nom de tous, j’ai exprimé aux parents de la petite fille, notre dégoût face à cette horreur et aussi notre solidarité dans ces moments de douleur extrême. Les habitants, sous le choc, ont fait une grande prière collective à la place publique de Doujani 2. Sous mes conseils, ils ont accepté de renoncer à toute action à chaud. Un comité est constitué, une marche citoyenne est envisagée le Dimanche 16 février, pour dénoncer cela. La résistance citoyenne est l'une des armes absolues dont nous disposons pour lutter contre ce fléau, ce cancer qu'est la violence, sous toutes ses formes. La sécurité des biens et des personnes c'est de la responsabilité de l'Etat. En réalité, la sécurité c'est une co-production de tous. Les polémiques sont contreproductives. C'est ensemble, l'Etat, les élus, les associations, les parents, les habitants… que nous devons engager la bataille."
Source : France Mayotte matin
INFO Dernière Minute -
14h15
14h15
Le
violeur de la petite fille de 9 ans a été interpelé hier en fin de
journée et placé en garde à vue. Il a été identifié par la jeune victime
et son identification a été confirmée par les caméras de surveillance
d'un magasin devant lequel il avait stationné sa voiture avec la petite
fille enfermée à l'intérieur lors de l'enlèvement. Dimanche prochain,
une marche blanche sera organisée en soutien à la famille et en
protestation de tous ces actes de violences sexuelles. Plus d'infos dans
le JTM. KTV