France: Maliza, la Comorienne avec Jean-Claude Gaudin En théorie, le communautarisme n'a pas droit de cité sur les listes des m...
France: Maliza, la Comorienne avec Jean-Claude Gaudin
En théorie, le communautarisme n'a pas droit de cité sur les listes des municipales. Marseille est une et indivisible. Dans les faits, les principaux candidats veillent à une représentation« équilibrée » des forces vives de la ville. Autrement dit, les communautés composant « la mosaïque marseillaise » y sont représentées. Même les Comoriens qui, à la mi-janvier, avaient organisé un meeting de 600 personnes pour se plaindre de n'être pas pris en compte.
Maliza Saïd est une des belles prises des listes Gaudin. Dominique Tian est fier de sa recrue. « Elle n'a pas été choisie parce qu'elle est de famille comorienne mais pour sa personnalité, son charisme, son envie d'apporter sa pierre au développement de Marseille », assure le député UMP parti à la reconquête du secteur dont Patrick Mennucci est le sortant.
A 29 ans, Maliza, qui a grandi au Plan d'Aou, est une tête. Bac au lycée Sévigné, Master 1 de droit privé, master 2 de droit international, thésarde d'ici la fin de l'année, elle espère intégrer le barreau en 2015. Elle est aussi maman de trois enfants, « Marseillaise avant tout » et profondément attachée au pays d'origine des siens auquel elle veut être utile. Elle a déjà créé la Fondation Riyali en partenariat avec l'UNICEF, l'équivalent des pièces jaunes de Bernadette Chirac.
Fille de hauts fonctionnaires comoriens, elle a voyagé au gré des affectations familiales, Genève, le Gabon, Paris. Marseille reste son port d'attache. « Il n'y a qu'ici que je me sens bien », dit-elle. Sa famille vit depuis quatorze ans dans le 1er arrondissement.« J'ai vu le quartier se métamorphoser et pas dans le bon sens. La dégradation de la salubrité m'a interpelée. J'ai voulu m'engager. » En consommatrice avisée, elle a étudié les offres politiques. « M. Mennucci dénigrait Mme Ghali, ça m'a choquée. De l'autre côté j'ai vu ce que M. Gaudin a fait pour le chèque premier logement, les crèches, la petite enfance. Ces actions me parlent. J'ai décidé de m'engager à ses côtés mais je n'ai pas de carte UMP. »
Selon les observations faites sur les listes électorales de 2012, 9% à 11% de la population du 1/7 est d'origine comorienne. Maliza Saïd sait leur parler et partager un message mobilisateur plein d'espoir. Depuis le début de la campagne, elle fait du porte à porte, anime des réunions familiales et citoyennes.« On écoute, on échange ; les habitants du 1er sont très mécontents. Nous leur apportons nos réponses. L'accueil m'a agréablement surprise. »
Si elle est élue, Maliza voudrait œuvrer pour la famille et le droit des femmes. Elle a en poche des propositions pour faire progresser la participation des femmes dans les organes décisionnels de la société.
Se ressent-elle comme la caution comorienne de la liste de Dominique Tian ? « On m'a choisie pour ma personnalité et pour mes compétences. Peut-être aussi parce que j'incarne la diversité. Dominique Tian avait annoncé qu'il la prendrait en compte. Ce n'est pas déterminant, dans mon cas ça a pu compter. »
Avec lemeilleurdemarseille.fret Comores - Karidjapvendza
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Publié le 15/02/14 et mise à jour le 16/02/14
Publié le 15/02/14 et mise à jour le 16/02/14
PORTRAIT: Maliza Said, Attachée à la République et à Marseille
« Je suis Marseillaise de naissance et de cœur », confie Maliza Said Soilihi, avec l’enthousiasme de sa jeunesse et une énergie rayonnante. Doctorante en droit public, cette maman de trois enfants, née au Plan d’Aou, dans les quartiers Nord, est aussi profondément attachée à sa patrie, la France.
À l’exemple de son grand-père qui s’est battu pour défendre son pays pendant la seconde guerre mondiale. « Mes racines, je les trouve dans nos valeurs républicaines », souligne cette jeune femme qui entretient par ailleurs des liens affectifs et professionnels avec les Comores.
Opposée farouchement au dénigrement de Marseille, Maliza Said Soilihi plaide la cause de sa ville et met en valeur ses nombreux atouts : « Que l’on arrête de parler de notre ville qu’à travers ses points noirs. Elle possède tant de pôles d’excellence comme dans la santé. Et puis, Marseille est riche de sa mosaïque de cultures et de son métissage ».
Et d’insister : « Ici, on peut venir des quartiers Nord, appartenir à des milieux différents et réussir !».
C’est bien pour contribuer à amplifier cette dynamique de réussite pour tous que cette juriste et correspondante politique en France de l’Office Radio Télévision des Comores s’engage aujourd’hui auprès de Jean-Claude Gaudin dans sa liste « Marseille en avant ». « C’est un homme expérimenté qui a envie de se battre pour Marseille. C’est aussi quelqu’un qui sait rassembler et fait toujours en sorte que chaque Marseillais puisse apporter sa pierre à l’édifice. J’en suis la preuve vivante ! ».
Son combat, Maliza le mène notamment dans les 1er et 7ème arrondissements. « Il y a un an, revenant de Paris où je travaillais à ma thèse à la Sorbonne, j’ai été catastrophée par la saleté et l’état de la voirie dans ce secteur. Ce sont des domaines qui relèvent de la Communauté urbaine et de la responsabilité de la mairie de secteur. Je me suis dit alors qu’il fallait agir ! ».
C’est pour remédier à cette situation qu’elle fait équipe avec Dominique Tian et Sabine Bernasconi contre le maire des 1/7, qui n’est autre que le candidat socialiste du gouvernement à la mairie de Marseille ! « Dominique Tian a un discours rassembleur. Il montre qu’il a envie d’agir dans le concret et le réel. Quant à Sabine, c’est une battante ! ».
À l’exemple de son grand-père qui s’est battu pour défendre son pays pendant la seconde guerre mondiale. « Mes racines, je les trouve dans nos valeurs républicaines », souligne cette jeune femme qui entretient par ailleurs des liens affectifs et professionnels avec les Comores.
Opposée farouchement au dénigrement de Marseille, Maliza Said Soilihi plaide la cause de sa ville et met en valeur ses nombreux atouts : « Que l’on arrête de parler de notre ville qu’à travers ses points noirs. Elle possède tant de pôles d’excellence comme dans la santé. Et puis, Marseille est riche de sa mosaïque de cultures et de son métissage ».
Et d’insister : « Ici, on peut venir des quartiers Nord, appartenir à des milieux différents et réussir !».
C’est bien pour contribuer à amplifier cette dynamique de réussite pour tous que cette juriste et correspondante politique en France de l’Office Radio Télévision des Comores s’engage aujourd’hui auprès de Jean-Claude Gaudin dans sa liste « Marseille en avant ». « C’est un homme expérimenté qui a envie de se battre pour Marseille. C’est aussi quelqu’un qui sait rassembler et fait toujours en sorte que chaque Marseillais puisse apporter sa pierre à l’édifice. J’en suis la preuve vivante ! ».
Son combat, Maliza le mène notamment dans les 1er et 7ème arrondissements. « Il y a un an, revenant de Paris où je travaillais à ma thèse à la Sorbonne, j’ai été catastrophée par la saleté et l’état de la voirie dans ce secteur. Ce sont des domaines qui relèvent de la Communauté urbaine et de la responsabilité de la mairie de secteur. Je me suis dit alors qu’il fallait agir ! ».
C’est pour remédier à cette situation qu’elle fait équipe avec Dominique Tian et Sabine Bernasconi contre le maire des 1/7, qui n’est autre que le candidat socialiste du gouvernement à la mairie de Marseille ! « Dominique Tian a un discours rassembleur. Il montre qu’il a envie d’agir dans le concret et le réel. Quant à Sabine, c’est une battante ! ».
