Loin dans l'océan Indien, l'exotique et pittoresque île de la Réunion conjugue avec bonheur les attraits de lagons turquoise avec ce...
Loin dans l'océan Indien, l'exotique et pittoresque île de la Réunion conjugue avec bonheur les attraits de lagons turquoise avec ceux de cirques montagneux. Le charme agit d'autant mieux qu'il est pimenté à la sauce créole. Ce morceau de France à l'autre bout du monde revendique haut et fort son métissage culturel. Un festival lui est dédié tout entier.
« Ça me plait bien, ce festival. Ça nous ressemble. Et les occasions de concerts, surtout gratuits, ne sont pas nombreuses. Il faut en profiter ! »
Assis sur la plage de l'Etang-Salé, sans doute la plus longue de l'île de la Réunion, Pierre et Delphine ne cachent pas leur enthousiasme. Entourés de leurs deux jeunes enfants et d'un couple d'amis venus de métropole, ils finissent leur en-cas sur le sable noir. De temps à autre, les uns et les autres vont se rafraichir dans l'océan : il fait chaud, très chaud en cette fin décembre.
Puis la petite troupe retournera écouter et applaudir des groupes tel « Mars Tou Sèl » ou la prometteuse chanteuse Yaëlle Trulès. Durant trois jours, une bonne trentaine de concerts sont ainsi à l'affiche du festival « Liberté Métisse ». Issus de la Réunion, mais aussi des Seychelles, de Madagascar ou de Maurice. Car l'évènement –qui outre les concerts comporte force animations et expos– porte également l'estampille du groupement touristique « Iles Vanille ».
La Région organise le festival chaque année depuis 2010, autour du 20 décembre, à l'occasion de la fête de l'abolition de l'esclavage. Ce fléau a engendré un irréversible brassage des cultures. A travers les siècles, les effets continuent à s'en ressentir aujourd'hui, dans un climat serein. La Réunion est particulièrement fière de son métissage.
D'autant qu'il est partout. Jusque dans les assiettes. Puisant dans tous les registres, autant européen qu'asiatique, indien ou africain, la gastronomie en est sans doute l'une des clés de voute. Ces bons vivants que sont les Réunionnais y attachent une grande importance. Ils ne manquent aucune occasion de festoyer : les innombrables aires de pique-nique bordant routes et plages, toutes dotées d'un feu, le prouvent amplement.
« Ici, le bien manger est vraiment essentiel. La cuisine est à l'image de notre île : multicolore et parfumée », dit Elourda. L'attentionnée propriétaire d'une grande maison dominant la baie de l'Etang-Salé où elle loue des meublés de tourisme, le sait bien. Elle propose aussi des cours de cuisine créole tout au long de l'année.
Grâce à elle, le cari –le plat typique accommodé avec toutes sortes de viandes et poissons– ou le rougail n'auront plus de secrets. Son fournisseur en herbes aromatiques et piments de tous calibres n'est autre que son mari Yves, qui a la main verte.
Près de chez eux, aux Colimaçons, se trouve une magnifique plantation qu'ils affectionnent tous deux, le domaine de Mascarin. Tout comme les touristes, ils apprécient cette rare opportunité d'admirer et de visiter une ancienne demeure coloniale. Elle a été aménagée par le marquis de Châteauvieux, au début du XIXe.
Aujourd'hui propriété du conseil général qui l'a entièrement restaurée, l'imposante villa et ses dépendances abritent les services administratifs du conservatoire botanique. Les jardins recèlent de véritables trésors. Sur neuf hectares sont rassemblées toutes les plantes tropicales connues, depuis la canne à sucre jusqu'au bois de fer, un arbre dont il n'existe plus que quelques exemplaires!
Du parvis de la belle église du Sacré-Cœur –elle appartient toujours aux descendants du marquis et ne se visite pas– à l'entrée du domaine, impossible de ne pas voir la myriade de parapentes qui parsèment le ciel. S'ouvrant sur la baie de St-Leu et son lagon, le site des Colimaçons est un spot très couru ! L'atterrissage a lieu sur la plage, tout à côté du centre Kelonia, l'observatoire des tortues marines qui mérite une visite prolongée.
Le survol de l'île en hélicoptère procure presque autant de frissons. Au moins devant la beauté des endroits que l'on découvre ainsi. A commencer par l'impressionnant volcan, le Piton de la Fournaise. Au centre de l'ile, les différents cirques -dont celui de Mafate qui n'est pas accessible en voiture- séparés par les sommets du Piton des Neiges, sont tout aussi majestueux. Mais il faut aussi les laisser se révéler de plus près.
Office de tourisme de la Réunion www.reunion.fr
Y aller avec Air Austral qui propose 12 vols directs par semaine Paris-CDG/ Saint-Denis
« Ça me plait bien, ce festival. Ça nous ressemble. Et les occasions de concerts, surtout gratuits, ne sont pas nombreuses. Il faut en profiter ! »
Assis sur la plage de l'Etang-Salé, sans doute la plus longue de l'île de la Réunion, Pierre et Delphine ne cachent pas leur enthousiasme. Entourés de leurs deux jeunes enfants et d'un couple d'amis venus de métropole, ils finissent leur en-cas sur le sable noir. De temps à autre, les uns et les autres vont se rafraichir dans l'océan : il fait chaud, très chaud en cette fin décembre.
Puis la petite troupe retournera écouter et applaudir des groupes tel « Mars Tou Sèl » ou la prometteuse chanteuse Yaëlle Trulès. Durant trois jours, une bonne trentaine de concerts sont ainsi à l'affiche du festival « Liberté Métisse ». Issus de la Réunion, mais aussi des Seychelles, de Madagascar ou de Maurice. Car l'évènement –qui outre les concerts comporte force animations et expos– porte également l'estampille du groupement touristique « Iles Vanille ».
Grâce à elle, le cari –le plat typique accommodé avec toutes sortes de viandes et poissons– ou le rougail n'auront plus de secrets. Son fournisseur en herbes aromatiques et piments de tous calibres n'est autre que son mari Yves, qui a la main verte.
Aujourd'hui propriété du conseil général qui l'a entièrement restaurée, l'imposante villa et ses dépendances abritent les services administratifs du conservatoire botanique. Les jardins recèlent de véritables trésors. Sur neuf hectares sont rassemblées toutes les plantes tropicales connues, depuis la canne à sucre jusqu'au bois de fer, un arbre dont il n'existe plus que quelques exemplaires!
L'organisme travaille à la promotion de ces différentes îles de l'océan Indien qui ont en commun la vanille. Il met sur pied des offres touristiques, en proposant par exemple deux destinations lors d'un même voyage, et œuvre pour les liaisons aériennes inter-îles. |
Le survol de l'île en hélicoptère procure presque autant de frissons. Au moins devant la beauté des endroits que l'on découvre ainsi. A commencer par l'impressionnant volcan, le Piton de la Fournaise. Au centre de l'ile, les différents cirques -dont celui de Mafate qui n'est pas accessible en voiture- séparés par les sommets du Piton des Neiges, sont tout aussi majestueux. Mais il faut aussi les laisser se révéler de plus près.
Y aller avec Air Austral qui propose 12 vols directs par semaine Paris-CDG/ Saint-Denis
BONNES ADRESSES
- Palm hôtel et spa (5*) dans un site superbe à Grand'Anse www.palm.re
- Le Grand Pavois meublé de tourisme (3*) et cours de cuisine à 97425 Les Avirons.www.legrandpavois.fr Tel. 02 62 57 26 20. Contact : grandpavois@wanadoo.fr