Le débat est clos. La Haute cour constitutionnelle a rendu lundi son verdict concernant la désignation du Premier ministre. Le Mapar aura...
Le débat est clos. La Haute cour constitutionnelle a rendu lundi son verdict concernant la désignation du Premier ministre. Le Mapar aura le privilège de désigner le Premier ministre.
La Haute cour constitutionnelle (HCC) a mis ce lundi un terme à plusieurs jours de frictions politiques autour de la désignation du chef du gouvernement. Il revient au parti ou au groupe de partis légalement constitué lors du dépôt des candidatures et ayant obtenu le plus grand nombre de députés aux élections législatives de désigner le Premier ministre.
L'article 54 de la Constitution, qui indique que « Le président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l'Assemblée nationale », avait été interprété de deux façons.
D'un côté, le parti Mapar, dirigé par l'ancien Président de la transition Andry Rajoelina, a remporté 49 sièges et affirmait donc être majoritaire à l'Assemblée nationale. De l'autre, des députés indépendants et la mouvance de l'ex-Président exilé en Afrique du Sud, Marc Ravalomanana, estimaient que le terme « majoritaire » signifie « avoir plus de la moitié du nombre des députés à l'Assemblée nationale malgache ». En clair, avoir la majorité absolue. Selon cette dernière interprétation, il aurait donc fallu au Mapar 76 députés pour revendiquer la désignation du Premier ministre, et par conséquent former des alliances pour atteindre ce nombre.
L'intervention de la HCC faisait suite à la demande du président du Conseil supérieur de transition, déposée le 12 février. Le président de la République nommera donc le Premier ministre que présentera le Mapar, sorti vainqueur de cette cacophonie. Le président du Mapar et le président de la République se seraient d'ores et déjà entretenus ce lundi après-midi, peu après l'annonce de la HCC. Qui sera désigné, puis nommé Premier ministre ?
La Haute cour constitutionnelle (HCC) a mis ce lundi un terme à plusieurs jours de frictions politiques autour de la désignation du chef du gouvernement. Il revient au parti ou au groupe de partis légalement constitué lors du dépôt des candidatures et ayant obtenu le plus grand nombre de députés aux élections législatives de désigner le Premier ministre.
L'article 54 de la Constitution, qui indique que « Le président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l'Assemblée nationale », avait été interprété de deux façons.
D'un côté, le parti Mapar, dirigé par l'ancien Président de la transition Andry Rajoelina, a remporté 49 sièges et affirmait donc être majoritaire à l'Assemblée nationale. De l'autre, des députés indépendants et la mouvance de l'ex-Président exilé en Afrique du Sud, Marc Ravalomanana, estimaient que le terme « majoritaire » signifie « avoir plus de la moitié du nombre des députés à l'Assemblée nationale malgache ». En clair, avoir la majorité absolue. Selon cette dernière interprétation, il aurait donc fallu au Mapar 76 députés pour revendiquer la désignation du Premier ministre, et par conséquent former des alliances pour atteindre ce nombre.
L'intervention de la HCC faisait suite à la demande du président du Conseil supérieur de transition, déposée le 12 février. Le président de la République nommera donc le Premier ministre que présentera le Mapar, sorti vainqueur de cette cacophonie. Le président du Mapar et le président de la République se seraient d'ores et déjà entretenus ce lundi après-midi, peu après l'annonce de la HCC. Qui sera désigné, puis nommé Premier ministre ?
Afrik.com / PAR
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