Quelque 1.600 reptiles et amphibiens de Madagascar, dont plusieurs centaines étaient déjà morts, ont été retrouvés déshydratés dans deux ...
Quelque
1.600 reptiles et amphibiens de Madagascar, dont plusieurs centaines
étaient déjà morts, ont été retrouvés déshydratés dans deux caisses en
transit à l'aéroport de Johannesburg, a indiqué vendredi la Fédération
sud-africaine des sociétés protectrices des animaux (NSPCA). «La
cargaison, en partance pour les Etats-Unis d'Amérique depuis Madagascar,
avait été laissée sans surveillance dans la zone de fret lorsque les
vols vers les USA ont été annulés (à cause des intempéries, ndlr). La
mauvaise odeur provenant des caisses plombées indiquait que la plupart
des reptiles étaient morts ou mourants et avaient besoin d'une aide
urgente», a noté la NSPCA dans un communiqué. La cargaison était légale,
a-t-elle précisé.
Les services vétérinaires ont découvert des geckos, lézards, caméléons, grenouilles, crapauds et scinques, dont beaucoup appartiennent à des espèces en danger, et qui devaient être revendus aux Etats-Unis. Ils étaient entassés sans eau dans deux caisses de 53 cm de côté. Plus de 360 des animaux sont morts de déshydratation, d'insuffisance rénale, de cannibalisme ou d'infections, a précisé à l'agence Sapa Bulumko Nelana, le directeur du zoo de Johannesburg où ont été secourus les rescapés. «Les gens qui ont des animaux exotiques comme animaux de compagnie doivent se rendre compte qu'ils sont à l'origine de cette cruauté. Sans la demande pour ces animaux (...), il n'y aurait pas de marché et ces animaux ne seraient pas volés dans la nature», a commenté dans le communiqué Ainsley Hay, responsable de la protection des espèces sauvages à la NSPCA.
Les services vétérinaires ont découvert des geckos, lézards, caméléons, grenouilles, crapauds et scinques, dont beaucoup appartiennent à des espèces en danger, et qui devaient être revendus aux Etats-Unis. Ils étaient entassés sans eau dans deux caisses de 53 cm de côté. Plus de 360 des animaux sont morts de déshydratation, d'insuffisance rénale, de cannibalisme ou d'infections, a précisé à l'agence Sapa Bulumko Nelana, le directeur du zoo de Johannesburg où ont été secourus les rescapés. «Les gens qui ont des animaux exotiques comme animaux de compagnie doivent se rendre compte qu'ils sont à l'origine de cette cruauté. Sans la demande pour ces animaux (...), il n'y aurait pas de marché et ces animaux ne seraient pas volés dans la nature», a commenté dans le communiqué Ainsley Hay, responsable de la protection des espèces sauvages à la NSPCA.
Avec AFP