Sollicité pour une analyse de la situation qui prévaut actuelle ment, le Directeur de cabinet du gouverneur, Mahamoud Mohamed Elarif, prie q...
Sollicité pour une analyse de la situation qui prévaut actuelle ment, le Directeur de cabinet du gouverneur, Mahamoud Mohamed Elarif, prie que les détracteurs politiques ne réveillent pas les vieux démons qui ont causé un tort immense à la population anjouanaise. Ci après l’intégralité de son analyse.
L’humiliation que vient de subir le Gouverneur Anissi Chamsidine est grave. Je su is indigné par l’amateurisme dont ont fait preuve ceux qui ont ordonné l’interpellation du Gouverneur à son domicile à Vouvouni Ngazidja à une heure tardive de la soirée. Outre l’humiliation, c’est aussi une provocation qui cache des mauvaises intentions. Certes que Anissi Chamsidine est un citoyen mais pas un citoyen ordinaire. Il est un élu en exercice de ses fonctions et de surcroit le Chef d’une île. Il a droit au respect et à la sécurité de sa personne. Ce qui s’est passé ne reflète ni un respect ni une sécurité pour le Gouverneur. Je crois à un complot politique. Un complot ourdi pour dénigrer le gouverneur en le faisant passer pour un hors la loi qui aurait entraîné sa destitution par la Cour Constitutionnelle. Heureusement qu’Anissi Chamsidine n’est pas dupe et connaît ses droits. Ce qui lui a permis de se défendre face à l’amateurisme dont ont fait preuve les complo- teurs qui tirent les ficelles dans l’ombre.
L’humiliation que vient de subir le Gouverneur Anissi Chamsidine est grave. Je su is indigné par l’amateurisme dont ont fait preuve ceux qui ont ordonné l’interpellation du Gouverneur à son domicile à Vouvouni Ngazidja à une heure tardive de la soirée. Outre l’humiliation, c’est aussi une provocation qui cache des mauvaises intentions. Certes que Anissi Chamsidine est un citoyen mais pas un citoyen ordinaire. Il est un élu en exercice de ses fonctions et de surcroit le Chef d’une île. Il a droit au respect et à la sécurité de sa personne. Ce qui s’est passé ne reflète ni un respect ni une sécurité pour le Gouverneur. Je crois à un complot politique. Un complot ourdi pour dénigrer le gouverneur en le faisant passer pour un hors la loi qui aurait entraîné sa destitution par la Cour Constitutionnelle. Heureusement qu’Anissi Chamsidine n’est pas dupe et connaît ses droits. Ce qui lui a permis de se défendre face à l’amateurisme dont ont fait preuve les complo- teurs qui tirent les ficelles dans l’ombre.
Pis encore ! il y a eu manipulation de toute sorte pour faire croire à la faute du Gouverneur. Les déclarations mêmes du ministère de l’Intérieur et de l’aviation civile ne sont pas cohérentes. On parle d’un avion non identifié qui a violé les procédures d’usage alors que cet appareil transportait des hôtes VIP qui ont été annoncés puis accueillis par le MIREX. A Ha- haya, l’équipage s’était soumis à toutes les formalités et ont également payé tous les droits afférents. La tour de contrôle de Hahaya a autorisé le décollage pour Anjouan. Où est la faute ? A qui la fau- te ? Si faute il y avait, c’était à l’équipage du jet privé du prince Saïd, représentant de l’ONG de Cheikh Jassem, de répondre mais pas à un passager. Soulignons que cet ONG est celle qui finance la construction de l’hôpital Cheikh Jassem à Hombo à hauteur de 27 mil- liards FC . Souvent elle envoie sur le chantier des missions de contrôle technique des tra- vaux.
Soulignons que depuis jeudi dernier le Gou- verneur ne cesse de recevoir des délégations venues de tous les coins de l’île et des appels téléphoniques de responsables politiques de différentes tendances pour lui témoigner de leur solidarité. Rappelons le déplacement personnel du Gouverneur Mouegni Baraka Said Soilih à Anjouan et le soutien moral que le Gouverneur de Mwali, Mohamed Ali Saïd, ont ex- primé à leur homologue de Ndzuani. C’est donc la condamnation générale. Le pays n’a pas besoin de ce genre de crise qui détourne notre attention des enjeux de développement, de consoli- dation de la paix, de combat contre la pauvreté et de ren- forcement de la démocratie. On peut être des adversaires politiques sans se haïr ou humilier les autres ou encore les dénigrer.
Notre pays souffre encore des séquelles du séparatisme qui a été alimenté par les frust rations de toute sorte. De grâce, ne réveillons pas les vieux démons. N’ayons pas peur de dire les choses telles qu’elles sont : depuis l’éclatement de cette affaire, l’opinion publique à Anjouan dé- nonce avec colère une provocation contre « l’anjouanais ». Heureusement que le Gouverneur Anissi Chamsidine, en patriote, ne cesse de prôner la retenue dans ses discours. D’ailleurs, c’est en toute difficulté que nous avons réussi à dissuader l’organisation d’une marche de dénonciation qui aurait pu entraîner des dérapages.
Source : LA VOIE N° 37 du 30 décembre 2013 au 6 Janvier 2014
Sayyad Ali
Source : LA VOIE N° 37 du 30 décembre 2013 au 6 Janvier 2014
Sayyad Ali